L'enceinte de l'APN a résonné de propos et de déclarations, dont certaines enflammées, condamnant unanimement la récente agression israélienne contre Ghaza C'était, en effet hier à l'occasion d'une journée organisée par le PT (Parti des travailleurs) et placée sous l'intitulé « Du massacre de Dir Yassine à l'holocauste de Ghaza ». La secrétaire générale du PT a d'emblée mis en cause l'impuissance des pays arabes à s'opposer à cette barbarie qui a fait plus de 1.300 victimes et des milliers de blessés . « Ce qui s'est passé à Ghaza constitue une mise à nu des régimes arabes et de la Ligue des Etats arabes » a déclaré Louisa Hanoune devant un parterre de personnalités politiques, de députés et d'ambassadeurs. Pour l'intervenante, qui faisait sans doute allusion aux résolutions des sommets et rencontres de haut niveau des dirigeants arabes au cours de cette période « les décisions prises par les responsables arabes n'ont pas été à la hauteur des attentes du peuple palestinien ». En revanche elle a salué les positions courageuses de la Turquie, du Venezuela, quia rompu ses relations diplomatiques avec Israël et de l'Iran. Pour elle « cet holocauste n'est que l'expression de l'échec de tous les prétendus plans de paix ». Elle s'en est prise aux rôles joués par les Etats-Unis et l'Union européenne dans cette guerre tout en appelant à l'unité des rangs des Palestiniens. «Personne a le droit de s'immiscer dans les affaires palestiniennes » a-t-elle proclamé avant d'ajouter que la résistance de Ghaza n'a pas abdiqué face à la barbarie. L'ambassadeur de l'Etat de Palestine à Alger s'est quant à lui interrogé tout d' abord sur les visées d'Israël à travers cette agression, concluant vite que sonobjectif premier est la consécration de la division interpalestinienne. Mohamed Al-Hourani a dénoncé le complot sioniste qui consiste a rattacher la bande de Ghaza à l'Egypte et la Cisjordanie à la Jordanie, soulignant toutefois que ces deux pays arabes n'acceptent pas ce plan diabolique sioniste. Al-Hourani s'est par la suite attaqué à tous ceux qui remettent en cause la légitimité de l'OLP (Organisation de libération de la Palestine) comme unique représentant du peuple palestinien. L'ambassadeur palestinien répondait ainsi aux dirigeants du Hamas qui ont clairement affiché leur volonté de dépasser le cadre de l'OLP en créant d'autres référents pour les Palestiniens. Il a reconnu cependant la nécessité de restructurer cette organisation en plaidant pour la consolidation de l'unité des rangs palestiniens. Notamment dans cette période cruciale pour le peuple palestinien. Répondant du tac au tac, le représentant du mouvement Hamas à Alger a répliqué sèchement aux déclarations du diplomate en soutenant que son mouvement « veut une solution rapide à la crise de l'OLP ». Mais, a-t-il menacé, « si les portes du dialogue nous sont fermées il est indispensable alors d'avoir un autre cadre de référence pour les Palestiniens ». Cette guerre des mots entre les deux intervenants traduit la profondeur des divergences entre le mouvement islamiste Hamas et le Fatah de Mahmoud Abbas. L'ambassadeur d'Iran, un parlementaire vénézuélien et d'autres ont été unanimes à dire que l'agression israélienne contre Ghaza est un crime de guerre contre l'humanité et que , à ce titre, les chefs de cet Etat terroriste doivent être traduits devant les tribunaux internationaux. A. S. L'enceinte de l'APN a résonné de propos et de déclarations, dont certaines enflammées, condamnant unanimement la récente agression israélienne contre Ghaza C'était, en effet hier à l'occasion d'une journée organisée par le PT (Parti des travailleurs) et placée sous l'intitulé « Du massacre de Dir Yassine à l'holocauste de Ghaza ». La secrétaire générale du PT a d'emblée mis en cause l'impuissance des pays arabes à s'opposer à cette barbarie qui a fait plus de 1.300 victimes et des milliers de blessés . « Ce qui s'est passé à Ghaza constitue une mise à nu des régimes arabes et de la Ligue des Etats arabes » a déclaré Louisa Hanoune devant un parterre de personnalités politiques, de députés et d'ambassadeurs. Pour l'intervenante, qui faisait sans doute allusion aux résolutions des sommets et rencontres de haut niveau des dirigeants arabes au cours de cette période « les décisions prises par les responsables arabes n'ont pas été à la hauteur des attentes du peuple palestinien ». En revanche elle a salué les positions courageuses de la Turquie, du Venezuela, quia rompu ses relations diplomatiques avec Israël et de l'Iran. Pour elle « cet holocauste n'est que l'expression de l'échec de tous les prétendus plans de paix ». Elle s'en est prise aux rôles joués par les Etats-Unis et l'Union européenne dans cette guerre tout en appelant à l'unité des rangs des Palestiniens. «Personne a le droit de s'immiscer dans les affaires palestiniennes » a-t-elle proclamé avant d'ajouter que la résistance de Ghaza n'a pas abdiqué face à la barbarie. L'ambassadeur de l'Etat de Palestine à Alger s'est quant à lui interrogé tout d' abord sur les visées d'Israël à travers cette agression, concluant vite que sonobjectif premier est la consécration de la division interpalestinienne. Mohamed Al-Hourani a dénoncé le complot sioniste qui consiste a rattacher la bande de Ghaza à l'Egypte et la Cisjordanie à la Jordanie, soulignant toutefois que ces deux pays arabes n'acceptent pas ce plan diabolique sioniste. Al-Hourani s'est par la suite attaqué à tous ceux qui remettent en cause la légitimité de l'OLP (Organisation de libération de la Palestine) comme unique représentant du peuple palestinien. L'ambassadeur palestinien répondait ainsi aux dirigeants du Hamas qui ont clairement affiché leur volonté de dépasser le cadre de l'OLP en créant d'autres référents pour les Palestiniens. Il a reconnu cependant la nécessité de restructurer cette organisation en plaidant pour la consolidation de l'unité des rangs palestiniens. Notamment dans cette période cruciale pour le peuple palestinien. Répondant du tac au tac, le représentant du mouvement Hamas à Alger a répliqué sèchement aux déclarations du diplomate en soutenant que son mouvement « veut une solution rapide à la crise de l'OLP ». Mais, a-t-il menacé, « si les portes du dialogue nous sont fermées il est indispensable alors d'avoir un autre cadre de référence pour les Palestiniens ». Cette guerre des mots entre les deux intervenants traduit la profondeur des divergences entre le mouvement islamiste Hamas et le Fatah de Mahmoud Abbas. L'ambassadeur d'Iran, un parlementaire vénézuélien et d'autres ont été unanimes à dire que l'agression israélienne contre Ghaza est un crime de guerre contre l'humanité et que , à ce titre, les chefs de cet Etat terroriste doivent être traduits devant les tribunaux internationaux. A. S.