Huit membres d'une même famille, dont un enfant de 12 ans, ont été tués dans des bombardements israéliens à Jabaliya, dans le nord de la bande de Ghaza, a indiqué aux agences de presse une source médicale palestinienne. Au total, 22 personnes ont trouvé la mort hier suite à des bombardements et tirs israéliens, selon le chef des services d'urgence à Ghaza qui ajoute que parmi les morts figuraient 12 ambulanciers. L'agression israélienne qui entre dans sa troisième semaine a coûté la vie à 821 Palestiniens, dont 235 enfants et 93 femmes et fait plus de 3.350 blessés et le bilan pourrait être plus lourd aujourd'hui puisque Israël qui a fait fi de la résolution du conseil de sécurité de l'ONU n'a pas caché son intention d'intensifier ses opérations militaires. Hier, selon son porte-parole, l'aviation israélienne a largué des milliers de tracts sur Ghaza-ville « avertissant » la population d'un prochain « accroissement » de ses attaques dans le territoire palestinien. Une région où la situation humanitaire va en se dégradant. A l'heure où nous mettons sous presse, l'Agence de l'ONU d'aide aux réfugiés palestiniens (Unrwa) qui vendredi soir avait annoncé une imminente reprise à un rythme normal de la distribution de l'aide humanitaire, partiellement suspendue jeudi dernier, après avoir reçu d'Israël "des assurances que la sécurité des personnels de l'ONU" serait "pleinement respectée, n'avait toujours pas repris ses activités dans la région. Pour rappel, selon le CICR et le Croissant-Rouge palestinien, un million de personnes vivent sans électricité à Ghaza, 750.000 sont sans eau et les hôpitaux fonctionnent grâce à des générateurs de secours qui risquent de s'arrêter en cas de manque d'essence, selon l'ONU qui souligne que les déjections s'entassent dans les rues, tout en précisant que plus de 21.000 personnes étaient à présent hébergées dans des écoles de l'ONU où manquent les couvertures et autres matériels de première nécessité. Selon les services d'urgence du territoire palestinien, plusieurs corps sont toujours sous les décombres des maisons détruites par les raids israéliens sur plusieurs secteurs de Ghaza, faisant craindre un bilan encore plus lourd, selon le chef des services d'urgence à Ghaza. Israël continue à ignorer la résolution du Conseil de sécurité de l'ONU sur Ghaza, diversement appréciée par la communauté internationale et rejetée par Israël et Hamas. Si plusieurs capitales du monde suscitent l'intérêt des médias par les nombreuses actions et marches de solidarité avec le peuple ghazaoui, le Caire focalise l'attention des diplomates qui espèrent voir aboutir l'initiative de sortie de crise du président égyptien. M. Moubarak a proposé un plan prévoyant notamment "un cessez-le-feu immédiat pour une période limitée", permettant l'établissement de couloirs humanitaires et laissant le temps à l'Egypte d'oeuvrer pour un cessez-le-feu « global et définitif ». La diplomatie poursuivait ses efforts pour mettre fin à la guerre, en particulier au Caire où une délégation du Hamas devait faire part aux autorités égyptiennes de ses "remarques" sur le plan proposé alors que le président palestinien Mahmoud Abbas l'exhorte à accepter "sans hésitation" le plan égyptien. Il a aussi appelé au déploiement d'une force internationale dans la bande de Ghaza, chargée de protéger les civils. Le Caire s'oppose à une présence internationale sur son territoire mais l'Egypte, l'Autorité palestinienne et Israël s'accordent sur la nécessité du déploiement d'observateurs européens côté palestinien de la frontière entre Ghaza et l'Egypte Huit membres d'une même famille, dont un enfant de 12 ans, ont été tués dans des bombardements israéliens à Jabaliya, dans le nord de la bande de Ghaza, a indiqué aux agences de presse une source médicale palestinienne. Au total, 22 personnes ont trouvé la mort hier suite à des bombardements et tirs israéliens, selon le chef des services d'urgence à Ghaza qui ajoute que parmi les morts figuraient 12 ambulanciers. L'agression israélienne qui entre dans sa troisième semaine a coûté la vie à 821 Palestiniens, dont 235 enfants et 93 femmes et fait plus de 3.350 blessés et le bilan pourrait être plus lourd aujourd'hui puisque Israël qui a fait fi de la résolution du conseil de sécurité de l'ONU n'a pas caché son intention d'intensifier ses opérations militaires. Hier, selon son porte-parole, l'aviation israélienne a largué des milliers de tracts sur Ghaza-ville « avertissant » la population d'un prochain « accroissement » de ses attaques dans le territoire palestinien. Une région où la situation humanitaire va en se dégradant. A l'heure où nous mettons sous presse, l'Agence de l'ONU d'aide aux réfugiés palestiniens (Unrwa) qui vendredi soir avait annoncé une imminente reprise à un rythme normal de la distribution de l'aide humanitaire, partiellement suspendue jeudi dernier, après avoir reçu d'Israël "des assurances que la sécurité des personnels de l'ONU" serait "pleinement respectée, n'avait toujours pas repris ses activités dans la région. Pour rappel, selon le CICR et le Croissant-Rouge palestinien, un million de personnes vivent sans électricité à Ghaza, 750.000 sont sans eau et les hôpitaux fonctionnent grâce à des générateurs de secours qui risquent de s'arrêter en cas de manque d'essence, selon l'ONU qui souligne que les déjections s'entassent dans les rues, tout en précisant que plus de 21.000 personnes étaient à présent hébergées dans des écoles de l'ONU où manquent les couvertures et autres matériels de première nécessité. Selon les services d'urgence du territoire palestinien, plusieurs corps sont toujours sous les décombres des maisons détruites par les raids israéliens sur plusieurs secteurs de Ghaza, faisant craindre un bilan encore plus lourd, selon le chef des services d'urgence à Ghaza. Israël continue à ignorer la résolution du Conseil de sécurité de l'ONU sur Ghaza, diversement appréciée par la communauté internationale et rejetée par Israël et Hamas. Si plusieurs capitales du monde suscitent l'intérêt des médias par les nombreuses actions et marches de solidarité avec le peuple ghazaoui, le Caire focalise l'attention des diplomates qui espèrent voir aboutir l'initiative de sortie de crise du président égyptien. M. Moubarak a proposé un plan prévoyant notamment "un cessez-le-feu immédiat pour une période limitée", permettant l'établissement de couloirs humanitaires et laissant le temps à l'Egypte d'oeuvrer pour un cessez-le-feu « global et définitif ». La diplomatie poursuivait ses efforts pour mettre fin à la guerre, en particulier au Caire où une délégation du Hamas devait faire part aux autorités égyptiennes de ses "remarques" sur le plan proposé alors que le président palestinien Mahmoud Abbas l'exhorte à accepter "sans hésitation" le plan égyptien. Il a aussi appelé au déploiement d'une force internationale dans la bande de Ghaza, chargée de protéger les civils. Le Caire s'oppose à une présence internationale sur son territoire mais l'Egypte, l'Autorité palestinienne et Israël s'accordent sur la nécessité du déploiement d'observateurs européens côté palestinien de la frontière entre Ghaza et l'Egypte