L'équipe nationale de football entamera l'année 2009 par un match amical contre le Bénin mercredi prochain à Blida et ce, dans la perspective de bien préparer le dernier tour des éliminatoires de la Coupe du monde et la Coupe d'Afrique des nations. Une tâche assez compliquée pour le sélectionneur Rabah Saâdane, qui a ouvert son cœur au quotidien Midi Libre... L'équipe nationale de football entamera l'année 2009 par un match amical contre le Bénin mercredi prochain à Blida et ce, dans la perspective de bien préparer le dernier tour des éliminatoires de la Coupe du monde et la Coupe d'Afrique des nations. Une tâche assez compliquée pour le sélectionneur Rabah Saâdane, qui a ouvert son cœur au quotidien Midi Libre... Que diriez-vous de ce début de parcours de l'EN en 2009 ? Après avoir stabilisé la base de l'équipe, nous avons enchaîné le travail technique. A ce propos, nous avons fait face au sérieux problème de la disponibilité des joueurs. La majorité d'entre eux, qui constitue la base de l'équipe A, appartiennent à des clubs professionnels étrangers. De ce fait, pour disposer de nos éléments, nous sommes obligés d'adopter le calendrier arrêté par la Fifa. Cette dernière, établit annuellement un calendrier où elle met les joueurs professionnels à la disposition de leur équipe nationale pour une durée de 48 heures seulement, dans la perspective des matchs amicaux et 6 heures avant la rencontre, pour les matchs officiels. Ce qui fait que nous avons un nombre de matchs amicaux très réduit. C'est une réalité dont il fallait tenir compte. La différence entre les professionnels et les locaux, se résume aux méthode et régularité dans le travail. Concernant cette année 2009, où nous avons 6 matchs officiels déterminant pour le parcours de l'EN, nous ne disposons uniquement que de deux matchs amicaux, à commencer par celui du 11 février prochain contre le Benin, en attendant de trouver un autre adversaire. Comment s'est déroulée la phase de sélection de l'équipe actuelle ? Nous avons commencé notre travail de détection en sélectionnant les meilleurs éléments, que ce soit à l'étranger ou au niveau national. Nous avons sélectionné les joueurs par poste avec des doublures et nous avons même prévu des joueurs de troisième position, pour faire face à des éventuelles situations et à des impondérables. Comptez-vous garder le même effectif pour cette année 2009 ? Nous allons continuer dans la stabilité, tout en essayant d'amener le plus qui manque : c'est-à-dire, un rajeunissement au moment voulu. Nous avons commencé notre travail technique à partir de l'équipe qui existait déjà depuis 2004, en ramenant à chaque fois des éléments qui apportent du plus, et qui répondent aux critères de sélections très précis. Ceci dit, il faut être un joueur de très haut niveau notamment pour ceux qui jouent en Europe. De plus, il faut avoir des qualités morales et d'intégrité sociales très importantes. Je citerai comme exemple, le joueur algérien qui évolue a la ligue italienne, à savoir Abdelkader Ghazel dont je suis très satisfait. Ce joueur répond aux critères aussi bien techniques que moraux. C'est un élément qui s'est vite intégré au groupe, et qui s'est révélé très positif sur le terrain. Qu'en est-t-il du joueur Djebbour qui fait son retour en sélection après avoir été écarté ? Concernant Djebbour, je l'ai convoqué à ce premier stage 2009, car je pense que nous avons tout les deux besoin de discuter d'avantage. D'abord, c'est un excellent joueur sur le plan technique et dont l'Algérie a besoin. Simplement, il a eu un certain comportement qui n'a pas plu à ses camarades. Ce n'est pas nous qui l'avons écarté, il s'est éliminé de lui-même lors du match du Sénégal. J'estime que c'est un enfant de l'Algérie, s'il a bien compris la leçon, ca serait intéressant qu'il soit à nouveau dans le groupe. Ensuite, ce stage constitue le dernier regroupement avant les trois matchs officiels qui nous attendent, donc une dernière occasion pour Djebbour de retrouver sa place. Que représente exactement pour vous ce match contre le Benin ? C'est le premier match amical de 2009. Donc, une opportunité pour se préparer avant les trois matches «aller» de ce dernier tour des éliminatoires du Mondial et de la CAN 2010. Le staff technique va sortir de ce stage avec des idées claires, juste avant notre premier match de la fin de mois de Mars. Puis, nous aurons deux autres matches, l'un qui se déroulera ici en Algérie, contre l'Egypte et l'autre contre la Zambie en déplacement. Donc, cette rencontre face au Bénin, est l'unique et dernier test avant d'entamer les choses sérieuses. Quel est votre l'objectif majeur lors de ses éliminatoires : la CAN ou la CM ? Etant un technicien, Je reviens toujours à l'objectif fondamental, j'essaye d'être le plus réaliste possible, j'ai toujours dis que puisque l'Algérie a été absente deux fois consécutivement à la coupe d'Afrique (2006 et 2008), et après un travail de quelques mois, le plus raisonnable est de revenir d'abord sur la scène africaine. Mon objectif est de faire revenir notre pays à la compétition africaine parce qu'elle a bel et bien sa place. La plupart des connaisseurs du football qualifie la coupe du monde de «mission impossible» pour l'EN. Qu'en pensez-vous ? C'est extrêmement difficile. mais si la base de l'équipe se trouve en Algérie où je pourrais les faire regrouper le plus souvent possible pour travailler et améliorer son fond de jeu ainsi que son niveau de préparation, dans ce cas la, je vous dirais qu'on pourra jouer la coupe du monde. Mais dans la situation actuelle, ce n'est pas facile de parler d'un enjeu pareil A ce propos, je rappelle que durant les années 70-80 ou nous étions deux fois en coupe du monde, ces résultats étaient le fruit d'un travail fait au niveau des clubs. La majorité des joueurs étaient des locaux, l'EN faisait des stages permanent de longues durées alors que le championnat s'arrêtait carrément pour libérer les internationaux. Citons comme exemple, l'échec de l'équipe nationale de handball en coupe du monde, du au manque de préparation. Ca doit être une leçon pour toutes les disciplines. C'est pour cela que, je préconise d'aller vers une réforme profonde au niveau de notre football national pour avoir dans quelques années une ossature réelle au niveau local. A ce moment la, on pourra espérer notre place régulière en coupe d'Afrique et pourquoi pas en coupe du monde. Justement, à propos de la compétition africaine, vous avez trois redoutables adversaires à affronter lors de ce dernier tour des éliminatoires. Quel est votre point de vu sur chacun d'entre eux ? Concernant le Rwanda, c'est un pays qui a beaucoup amélioré son niveau de jeu ces dernières années. Pour preuve, nombreux sont ces internationaux qui jouent dans des championnats européens. C'est le cas d'ailleurs pour la Zambie qui possède également un bon collectif et qui travaille régulièrement. Se sont deux adversaires à prendre très au sérieux, mais qui ont, par contre, certaines lacunes et défaillances. S'agissant de l'Egypte, c'est l'équipe favorite du groupe, qui est au dessus de nous actuellement car elle domine carrément le football africain. Donc, notre tâche n'est pas facile, mais on essayera de négocier match par match, et on verra par la suite. Est-il possible de battre une équipe comme l'Egypte ? Sur un match, nos joueurs actuels peuvent battre n'importe quelle équipe. Rappelons qu'ils ont fait une excellente prestation face à l'Argentine et le Brésil, comme ils ont perdu face à la Guinée par deux buts à zéro, en Algérie même. Notre EN n'est pas stable dans ses résultats, parce qu'elle n'arrive pas à maintenir un rythme de jeu, du au manque de travail collectif. Par contre, l'Egypte est une équipe stable dans son niveau de jeu, qui gagne toujours ses matchs, il lui arrive rarement de perdre. Ce qui est à l'inverse de l'Algerie, il faut bien l'avouer. A. B. Que diriez-vous de ce début de parcours de l'EN en 2009 ? Après avoir stabilisé la base de l'équipe, nous avons enchaîné le travail technique. A ce propos, nous avons fait face au sérieux problème de la disponibilité des joueurs. La majorité d'entre eux, qui constitue la base de l'équipe A, appartiennent à des clubs professionnels étrangers. De ce fait, pour disposer de nos éléments, nous sommes obligés d'adopter le calendrier arrêté par la Fifa. Cette dernière, établit annuellement un calendrier où elle met les joueurs professionnels à la disposition de leur équipe nationale pour une durée de 48 heures seulement, dans la perspective des matchs amicaux et 6 heures avant la rencontre, pour les matchs officiels. Ce qui fait que nous avons un nombre de matchs amicaux très réduit. C'est une réalité dont il fallait tenir compte. La différence entre les professionnels et les locaux, se résume aux méthode et régularité dans le travail. Concernant cette année 2009, où nous avons 6 matchs officiels déterminant pour le parcours de l'EN, nous ne disposons uniquement que de deux matchs amicaux, à commencer par celui du 11 février prochain contre le Benin, en attendant de trouver un autre adversaire. Comment s'est déroulée la phase de sélection de l'équipe actuelle ? Nous avons commencé notre travail de détection en sélectionnant les meilleurs éléments, que ce soit à l'étranger ou au niveau national. Nous avons sélectionné les joueurs par poste avec des doublures et nous avons même prévu des joueurs de troisième position, pour faire face à des éventuelles situations et à des impondérables. Comptez-vous garder le même effectif pour cette année 2009 ? Nous allons continuer dans la stabilité, tout en essayant d'amener le plus qui manque : c'est-à-dire, un rajeunissement au moment voulu. Nous avons commencé notre travail technique à partir de l'équipe qui existait déjà depuis 2004, en ramenant à chaque fois des éléments qui apportent du plus, et qui répondent aux critères de sélections très précis. Ceci dit, il faut être un joueur de très haut niveau notamment pour ceux qui jouent en Europe. De plus, il faut avoir des qualités morales et d'intégrité sociales très importantes. Je citerai comme exemple, le joueur algérien qui évolue a la ligue italienne, à savoir Abdelkader Ghazel dont je suis très satisfait. Ce joueur répond aux critères aussi bien techniques que moraux. C'est un élément qui s'est vite intégré au groupe, et qui s'est révélé très positif sur le terrain. Qu'en est-t-il du joueur Djebbour qui fait son retour en sélection après avoir été écarté ? Concernant Djebbour, je l'ai convoqué à ce premier stage 2009, car je pense que nous avons tout les deux besoin de discuter d'avantage. D'abord, c'est un excellent joueur sur le plan technique et dont l'Algérie a besoin. Simplement, il a eu un certain comportement qui n'a pas plu à ses camarades. Ce n'est pas nous qui l'avons écarté, il s'est éliminé de lui-même lors du match du Sénégal. J'estime que c'est un enfant de l'Algérie, s'il a bien compris la leçon, ca serait intéressant qu'il soit à nouveau dans le groupe. Ensuite, ce stage constitue le dernier regroupement avant les trois matchs officiels qui nous attendent, donc une dernière occasion pour Djebbour de retrouver sa place. Que représente exactement pour vous ce match contre le Benin ? C'est le premier match amical de 2009. Donc, une opportunité pour se préparer avant les trois matches «aller» de ce dernier tour des éliminatoires du Mondial et de la CAN 2010. Le staff technique va sortir de ce stage avec des idées claires, juste avant notre premier match de la fin de mois de Mars. Puis, nous aurons deux autres matches, l'un qui se déroulera ici en Algérie, contre l'Egypte et l'autre contre la Zambie en déplacement. Donc, cette rencontre face au Bénin, est l'unique et dernier test avant d'entamer les choses sérieuses. Quel est votre l'objectif majeur lors de ses éliminatoires : la CAN ou la CM ? Etant un technicien, Je reviens toujours à l'objectif fondamental, j'essaye d'être le plus réaliste possible, j'ai toujours dis que puisque l'Algérie a été absente deux fois consécutivement à la coupe d'Afrique (2006 et 2008), et après un travail de quelques mois, le plus raisonnable est de revenir d'abord sur la scène africaine. Mon objectif est de faire revenir notre pays à la compétition africaine parce qu'elle a bel et bien sa place. La plupart des connaisseurs du football qualifie la coupe du monde de «mission impossible» pour l'EN. Qu'en pensez-vous ? C'est extrêmement difficile. mais si la base de l'équipe se trouve en Algérie où je pourrais les faire regrouper le plus souvent possible pour travailler et améliorer son fond de jeu ainsi que son niveau de préparation, dans ce cas la, je vous dirais qu'on pourra jouer la coupe du monde. Mais dans la situation actuelle, ce n'est pas facile de parler d'un enjeu pareil A ce propos, je rappelle que durant les années 70-80 ou nous étions deux fois en coupe du monde, ces résultats étaient le fruit d'un travail fait au niveau des clubs. La majorité des joueurs étaient des locaux, l'EN faisait des stages permanent de longues durées alors que le championnat s'arrêtait carrément pour libérer les internationaux. Citons comme exemple, l'échec de l'équipe nationale de handball en coupe du monde, du au manque de préparation. Ca doit être une leçon pour toutes les disciplines. C'est pour cela que, je préconise d'aller vers une réforme profonde au niveau de notre football national pour avoir dans quelques années une ossature réelle au niveau local. A ce moment la, on pourra espérer notre place régulière en coupe d'Afrique et pourquoi pas en coupe du monde. Justement, à propos de la compétition africaine, vous avez trois redoutables adversaires à affronter lors de ce dernier tour des éliminatoires. Quel est votre point de vu sur chacun d'entre eux ? Concernant le Rwanda, c'est un pays qui a beaucoup amélioré son niveau de jeu ces dernières années. Pour preuve, nombreux sont ces internationaux qui jouent dans des championnats européens. C'est le cas d'ailleurs pour la Zambie qui possède également un bon collectif et qui travaille régulièrement. Se sont deux adversaires à prendre très au sérieux, mais qui ont, par contre, certaines lacunes et défaillances. S'agissant de l'Egypte, c'est l'équipe favorite du groupe, qui est au dessus de nous actuellement car elle domine carrément le football africain. Donc, notre tâche n'est pas facile, mais on essayera de négocier match par match, et on verra par la suite. Est-il possible de battre une équipe comme l'Egypte ? Sur un match, nos joueurs actuels peuvent battre n'importe quelle équipe. Rappelons qu'ils ont fait une excellente prestation face à l'Argentine et le Brésil, comme ils ont perdu face à la Guinée par deux buts à zéro, en Algérie même. Notre EN n'est pas stable dans ses résultats, parce qu'elle n'arrive pas à maintenir un rythme de jeu, du au manque de travail collectif. Par contre, l'Egypte est une équipe stable dans son niveau de jeu, qui gagne toujours ses matchs, il lui arrive rarement de perdre. Ce qui est à l'inverse de l'Algerie, il faut bien l'avouer. A. B.