Une marée humaine rouge, la couleur des chavistes, s'est pressée dimanche soir aux abords du palais présidentiel de Miraflores à Caracas, pour célébrer avec Hugo Chavez l'adoption par référendum de l'amendement constitutionnel qui lui permettra de se représenter en 2012. Une marée humaine rouge, la couleur des chavistes, s'est pressée dimanche soir aux abords du palais présidentiel de Miraflores à Caracas, pour célébrer avec Hugo Chavez l'adoption par référendum de l'amendement constitutionnel qui lui permettra de se représenter en 2012. "Chavez sera au pouvoir tant que le peuple le souhaitera, car ici c'est le peuple qui commande. L'ignorance n'a plus sa place. Les bons gouvernants auront les faveurs du peuple et quand ils seront mauvais, ils seront punis", résumait José Rodríguez, universitaire et partisan du "commandant président" L'annonce des résultats officiels du scrutin, retransmise sur un écran géant placé à proximité du palais, a entraîné une explosion de liesse et une pluie de feux d'artifices au-dessus de la capitale vénézuélienne. "C'est la volonté du peuple qui croit en son leader et en la cohérence de ses messages et de ses missions. C'est la revendication du peuple pauvre et opprimé du Venezuela qui a désormais plus d'espoir de vivre avec dignité", s'est enflammé Jose Rodríguez. Pendant ce temps, une immense fête envahissait les avenues de la capitale, parcourues de dizaines de voitures aux klaxons hurlants, tandis que des centaines de personnes confluaient spontanément vers la résidence présidentielle. "Chavez est un président qui aime le peuple et a lutté pour lui. C'est vrai, il est entouré de gens mauvais, mais, lui, souhaite ce qu'il y a de mieux pour nous", témoignait aussi Diazmelis Benítez, employée dans une clinique du quartier populaire de Catia, dans l'ouest de la ville. "Victoire populaire! Uh ah, Chavez ne s'en va pas!", répétait à l'envi la multitude rassemblée devant le palais, tandis que chacun expliquait son immense reconnaissance au chef de l'Etat vénézuélien, en particulier pour les programmes sociaux mis en place depuis son arrivée au pouvoir en 1999, qui ont mis l'accent sur l'éducation et la santé. Si ses partisans ont voté "oui" au référendum qui permettra à Hugo Chavez d'être à nouveau candidat en 2012, c'est pour qu'il puisse approfondir ces avancées en restant au pouvoir, expliquaient-ils. "Cette victoire assure la poursuite du -processus révolutionnaire-. Cela veut beaucoup dire pour moi car je l'ai vécu", témoignait une étudiante de l'université publique Simon Bolivar, qui n'a pas souhaité donner son nom. Et puis, Hugo Chavez s'est montré au balcon présidentiel, entraînant une nouvelle explosion de joie. Entouré de deux de ses enfants, de petits enfants et de proches collaborateurs, le président s'est adressé longuement, avec émotion, à ses supporteurs. "J'assume avec ferveur dans mon âme (...) que le destin politique est le destin de ma vie", a-t-il dit, avant de promettre de consacrer "tout ce qui lui reste de vie" au peuple du Venezuela. "On m'a accusé (...) de vouloir être éternel. Personne ne peut être éternel. Dieu est éternel et la patrie doit l'être. La véritable éternité est celle de la patrie que nous construisons", a-t-il clamé. "Peuple du Venezuela, comme je t'aime! Jusqu'à la victoire, toujours. Vive le Venezuela! Vive le peuple! Vive le socialisme!". "Chavez sera au pouvoir tant que le peuple le souhaitera, car ici c'est le peuple qui commande. L'ignorance n'a plus sa place. Les bons gouvernants auront les faveurs du peuple et quand ils seront mauvais, ils seront punis", résumait José Rodríguez, universitaire et partisan du "commandant président" L'annonce des résultats officiels du scrutin, retransmise sur un écran géant placé à proximité du palais, a entraîné une explosion de liesse et une pluie de feux d'artifices au-dessus de la capitale vénézuélienne. "C'est la volonté du peuple qui croit en son leader et en la cohérence de ses messages et de ses missions. C'est la revendication du peuple pauvre et opprimé du Venezuela qui a désormais plus d'espoir de vivre avec dignité", s'est enflammé Jose Rodríguez. Pendant ce temps, une immense fête envahissait les avenues de la capitale, parcourues de dizaines de voitures aux klaxons hurlants, tandis que des centaines de personnes confluaient spontanément vers la résidence présidentielle. "Chavez est un président qui aime le peuple et a lutté pour lui. C'est vrai, il est entouré de gens mauvais, mais, lui, souhaite ce qu'il y a de mieux pour nous", témoignait aussi Diazmelis Benítez, employée dans une clinique du quartier populaire de Catia, dans l'ouest de la ville. "Victoire populaire! Uh ah, Chavez ne s'en va pas!", répétait à l'envi la multitude rassemblée devant le palais, tandis que chacun expliquait son immense reconnaissance au chef de l'Etat vénézuélien, en particulier pour les programmes sociaux mis en place depuis son arrivée au pouvoir en 1999, qui ont mis l'accent sur l'éducation et la santé. Si ses partisans ont voté "oui" au référendum qui permettra à Hugo Chavez d'être à nouveau candidat en 2012, c'est pour qu'il puisse approfondir ces avancées en restant au pouvoir, expliquaient-ils. "Cette victoire assure la poursuite du -processus révolutionnaire-. Cela veut beaucoup dire pour moi car je l'ai vécu", témoignait une étudiante de l'université publique Simon Bolivar, qui n'a pas souhaité donner son nom. Et puis, Hugo Chavez s'est montré au balcon présidentiel, entraînant une nouvelle explosion de joie. Entouré de deux de ses enfants, de petits enfants et de proches collaborateurs, le président s'est adressé longuement, avec émotion, à ses supporteurs. "J'assume avec ferveur dans mon âme (...) que le destin politique est le destin de ma vie", a-t-il dit, avant de promettre de consacrer "tout ce qui lui reste de vie" au peuple du Venezuela. "On m'a accusé (...) de vouloir être éternel. Personne ne peut être éternel. Dieu est éternel et la patrie doit l'être. La véritable éternité est celle de la patrie que nous construisons", a-t-il clamé. "Peuple du Venezuela, comme je t'aime! Jusqu'à la victoire, toujours. Vive le Venezuela! Vive le peuple! Vive le socialisme!".