S'il y a un camp politique qui jubile suite à cette très large victoire de Abdelaziz Bouteflika c'est bien celui qui regroupe les trois partis de l'Alliance présidentielle. Le taux de participation record à cette élection présidentielle, qui a atteint le seuil de 74,54 PC, n'a fait que rajouter à cette jubilation. Ce d'autant que les trois partis que sont les FLN, RND et MSP, soutenus par les huit plus grandes organisations nationales, ont servi de locomotive à la gigantesque campagne menée tambour battant en faveur de la participation des électeurs à ce rendez-vous électoral. Dès lors, les accusations formulées notamment par trois candidats, qui ont crié à la « fraude » et dénoncé les « dépassements » qui ont eu lieu selon eux durant l'opération électorale de jeudi dernier, ont été vivement rejetées par les responsables de ce groupe politique qui constitue la principale force politique qui soutient sans réserve le président Bouteflika, réélu jeudi pour un troisième mandat consécutif. « Ces accusations de fraude traduisent l'échec politique de ces candidats » déclare d'emblée le porte-parole du RND (Rassemblement national démocratique). Miloud Chorfi, joint hier par téléphone, a en effet indiqué qu'après « cet échec ils se sont accrochés à cette thèse de la fraude, mais ceci est inacceptable et nous le rejetons ». Pour ce responsable du parti du Premier ministre, Ahmed Ouyahia, «ces accusations sont infondées car ces candidats avaient des contrôleurs dans les bureaux de vote qui ont suivi depuis le début l'ensemble de l'opération électorale». Chorfi dira en outre que la meilleure preuve attestant du déroulement dans de bonnes conditions du scrutin présidentiel demeure le constat fait par les observateurs internationaux. Ces derniers, appartenant dans leur ensemble à la Ligue des Etats arabe, à l'OCI (Organisation de la conférence islamique) et à l'UA (Union africaine), n'ont relevé aucune anomalie mais, comme ils l'ont souligné vendredi lors d'une conférence de presse, « ces élections se sont déroulées dans la transparence et selon les normes démocratiques ». Le constat du FLN est similaire à celui du RND. Le membre du secrétariat exécutif chargé de l'information au sein du vieux parti rejoint en effet l'avis du porte-parole du RND. Saïd Bouhadja n'hésite pas un seul instant pour dire que « ces accusations sont faites uniquement pour justifier leur échec et leur défaite. Ce ne sont que des rumeurs et des histoires farfelues ». D'ailleurs, a il a tenu à nous indiquer que « ces candidats auraient dû adresser des recours au Conseil constitutionnel et s'ils ne l'ont pas fait c'est qu'ils ne disposent d'aucune preuve ». De plus, a ajouté notre interlocuteur, « les observateurs internationaux n'ont pas eux aussi relevé ces dépassements ». Un responsable du MSP a abondé lui aussi dans cette même veine en indiquant que « les rapports qui nous sont parvenus des différentes structures locales n'ont pas mentionné l'existence de dépassements et de fraude lors de cette élection ». Les trois partis de l'Alliance, notamment leurs leaders, ont déployé, 19 jours durant, une ébauche d'énergie. Pour preuve, Abdelaziz Belkhadem, Ahmed Ouyahia et Aboudjerra Soltani, ont fait davantage que ce qui était tracé par le plan d'action commun avant le début de la campagne et ce, en animant des meetings qui n'étaient pas initialement prévus dans le programme défini. Il en était de même aussi pour les états-majors des trois formations politiques qui ont de leur côté sillonné le moindre petit recoin des localités du vaste territoire national. Les leaders des trois partis de l'Alliance comptent se réunir en sommet, ont indiqué nos interlocuteurs, après la proclamation des résultats officiels par le Conseil constitutionnel et la prestation de serment du nouveau président de la République. Un conclave qui portera essentiellement sur le bilan et les enseignements de cette élection. S'il y a un camp politique qui jubile suite à cette très large victoire de Abdelaziz Bouteflika c'est bien celui qui regroupe les trois partis de l'Alliance présidentielle. Le taux de participation record à cette élection présidentielle, qui a atteint le seuil de 74,54 PC, n'a fait que rajouter à cette jubilation. Ce d'autant que les trois partis que sont les FLN, RND et MSP, soutenus par les huit plus grandes organisations nationales, ont servi de locomotive à la gigantesque campagne menée tambour battant en faveur de la participation des électeurs à ce rendez-vous électoral. Dès lors, les accusations formulées notamment par trois candidats, qui ont crié à la « fraude » et dénoncé les « dépassements » qui ont eu lieu selon eux durant l'opération électorale de jeudi dernier, ont été vivement rejetées par les responsables de ce groupe politique qui constitue la principale force politique qui soutient sans réserve le président Bouteflika, réélu jeudi pour un troisième mandat consécutif. « Ces accusations de fraude traduisent l'échec politique de ces candidats » déclare d'emblée le porte-parole du RND (Rassemblement national démocratique). Miloud Chorfi, joint hier par téléphone, a en effet indiqué qu'après « cet échec ils se sont accrochés à cette thèse de la fraude, mais ceci est inacceptable et nous le rejetons ». Pour ce responsable du parti du Premier ministre, Ahmed Ouyahia, «ces accusations sont infondées car ces candidats avaient des contrôleurs dans les bureaux de vote qui ont suivi depuis le début l'ensemble de l'opération électorale». Chorfi dira en outre que la meilleure preuve attestant du déroulement dans de bonnes conditions du scrutin présidentiel demeure le constat fait par les observateurs internationaux. Ces derniers, appartenant dans leur ensemble à la Ligue des Etats arabe, à l'OCI (Organisation de la conférence islamique) et à l'UA (Union africaine), n'ont relevé aucune anomalie mais, comme ils l'ont souligné vendredi lors d'une conférence de presse, « ces élections se sont déroulées dans la transparence et selon les normes démocratiques ». Le constat du FLN est similaire à celui du RND. Le membre du secrétariat exécutif chargé de l'information au sein du vieux parti rejoint en effet l'avis du porte-parole du RND. Saïd Bouhadja n'hésite pas un seul instant pour dire que « ces accusations sont faites uniquement pour justifier leur échec et leur défaite. Ce ne sont que des rumeurs et des histoires farfelues ». D'ailleurs, a il a tenu à nous indiquer que « ces candidats auraient dû adresser des recours au Conseil constitutionnel et s'ils ne l'ont pas fait c'est qu'ils ne disposent d'aucune preuve ». De plus, a ajouté notre interlocuteur, « les observateurs internationaux n'ont pas eux aussi relevé ces dépassements ». Un responsable du MSP a abondé lui aussi dans cette même veine en indiquant que « les rapports qui nous sont parvenus des différentes structures locales n'ont pas mentionné l'existence de dépassements et de fraude lors de cette élection ». Les trois partis de l'Alliance, notamment leurs leaders, ont déployé, 19 jours durant, une ébauche d'énergie. Pour preuve, Abdelaziz Belkhadem, Ahmed Ouyahia et Aboudjerra Soltani, ont fait davantage que ce qui était tracé par le plan d'action commun avant le début de la campagne et ce, en animant des meetings qui n'étaient pas initialement prévus dans le programme défini. Il en était de même aussi pour les états-majors des trois formations politiques qui ont de leur côté sillonné le moindre petit recoin des localités du vaste territoire national. Les leaders des trois partis de l'Alliance comptent se réunir en sommet, ont indiqué nos interlocuteurs, après la proclamation des résultats officiels par le Conseil constitutionnel et la prestation de serment du nouveau président de la République. Un conclave qui portera essentiellement sur le bilan et les enseignements de cette élection.