La prochaine réunion de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) prévue le 28 mai à Vienne, ne devrait pas avoir d'impact sur le niveau de production des pays de l'Organisation, au cas où l'économie mondiale se redresse, a indiqué mercredi à Alger le ministre de l'Energie et des Mines, Chakib Khelil. Selon des analystes, pour l'instant les pays membres de l'OPEP ont en moyenne appliqué à 80% les décisions prises depuis septembre pour réduire les extractions, réductions qui représentent au total 4,2 millions de barils par jour (bpj). Ils estiment peu probable que ce chiffre soit amélioré, soulignant que ce taux est déjà très supérieur aux 60% constatés en moyenne. Les stocks de pétrole sont pleins à ras bord, notamment aux Etats-Unis où ils ont atteint un niveau sans précédent depuis 1993, et les prévisions concernant la demande mondiale devraient encore être révisées à la baisse. De fait, l'Agence internationale de l'énergie (AIE) a fait savoir vendredi qu'elle prévoyait une diminution de la demande pétrolière mondiale de 2,4 millions de bpj, évoquant un consensus croissant suivant lequel la reprise économique n'aura pas lieu avant 2010. Elle évalue la demande cette année à 83,4 millions bpj, soit un million bpj en moins que ce qu'elle anticipait dans son précédent rapport mensuel. La structure du marché implique toutefois que l'offre va se réduire et que le cours du baril va atteindre près de 60 dollars d'ici la fin 2009. Toujours d'après ces mêmes analystes, l'OPEP aurait révisé à la baisse ses prétentions concernant le cours du baril. Ils ont noté un changement d'optique au sein de l'organisation lorsque le brut léger américain, tombé à 32,40 dollars en décembre, est remonté à 50 dollars, un niveau de plus en plus considéré comme un compromis acceptable entre les besoins des producteurs et ceux des consommateurs confrontés à la récession, alors qu'en mars, un baril à 75 dollars était considéré par l'OPEP comme un cours acceptable. Pour empêcher le prix de grimper en flèche au 4ème trimestre, l'OPEP pourrait être amenée à décider d'une augmentation de sa production lors de sa réunion de septembre, au moment où les perspectives pour la demande au quatrième trimestre devraient s'améliorer. La prochaine réunion de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) prévue le 28 mai à Vienne, ne devrait pas avoir d'impact sur le niveau de production des pays de l'Organisation, au cas où l'économie mondiale se redresse, a indiqué mercredi à Alger le ministre de l'Energie et des Mines, Chakib Khelil. Selon des analystes, pour l'instant les pays membres de l'OPEP ont en moyenne appliqué à 80% les décisions prises depuis septembre pour réduire les extractions, réductions qui représentent au total 4,2 millions de barils par jour (bpj). Ils estiment peu probable que ce chiffre soit amélioré, soulignant que ce taux est déjà très supérieur aux 60% constatés en moyenne. Les stocks de pétrole sont pleins à ras bord, notamment aux Etats-Unis où ils ont atteint un niveau sans précédent depuis 1993, et les prévisions concernant la demande mondiale devraient encore être révisées à la baisse. De fait, l'Agence internationale de l'énergie (AIE) a fait savoir vendredi qu'elle prévoyait une diminution de la demande pétrolière mondiale de 2,4 millions de bpj, évoquant un consensus croissant suivant lequel la reprise économique n'aura pas lieu avant 2010. Elle évalue la demande cette année à 83,4 millions bpj, soit un million bpj en moins que ce qu'elle anticipait dans son précédent rapport mensuel. La structure du marché implique toutefois que l'offre va se réduire et que le cours du baril va atteindre près de 60 dollars d'ici la fin 2009. Toujours d'après ces mêmes analystes, l'OPEP aurait révisé à la baisse ses prétentions concernant le cours du baril. Ils ont noté un changement d'optique au sein de l'organisation lorsque le brut léger américain, tombé à 32,40 dollars en décembre, est remonté à 50 dollars, un niveau de plus en plus considéré comme un compromis acceptable entre les besoins des producteurs et ceux des consommateurs confrontés à la récession, alors qu'en mars, un baril à 75 dollars était considéré par l'OPEP comme un cours acceptable. Pour empêcher le prix de grimper en flèche au 4ème trimestre, l'OPEP pourrait être amenée à décider d'une augmentation de sa production lors de sa réunion de septembre, au moment où les perspectives pour la demande au quatrième trimestre devraient s'améliorer.