Trois pays du monde - l'Islande, l'Irlande et l'Autriche - sont plus menacés aujourd'hui que les autres de défaut de paiement, a déclaré lundi lors d'une conférence de presse à New York Paul Krugman, prix Nobel d'économie 2008. "Ce sont l'Islande et l'Irlande, où les affaires vont plutôt mal, que l'Autriche pourrait également rejoindre", a indiqué M. Krugman, professeur d'économie à l'université de Princeton et spécialiste des échanges commerciaux, répondant à la question sur des pays susceptibles de faire banqueroute. Selon l'expert, l'Autriche est menacée d'instabilité financière parce qu'elle a largement octroyé par le passé des crédits aux pays d'Europe orientale qui se sont avérés incapables de servir leurs dettes extérieures dans le contexte de la récession et dont les gouvernements ne prenaient pas de mesures suffisamment fortes pour répondre à la crise financière. Antérieurement, la liste des pays banqueroutiers potentiels était différente. L'Islande a été le premier Etat à voir sa monnaie s'effondrer et à se déclarer menacée de défaut de paiement. Ensuite venaient la Hongrie et la Lettonie. D'autres experts estiment que la banqueroute menace également l'Argentine, l'Equateur, les Philippines, la Malaisie, la Thaïlande, la Colombie, la Turquie et l'Ukraine. En octobre 2008, on a appris que le Pakistan frôlait, lui aussi, le défaut de paiement. Autrement dit, l'Equateur, les Philippines, la Malaisie, la Thaïlande, la Colombie, la Turquie et l'Ukraine forment un groupe de risque. Quoi qu'il en soit, M.Krugman n'exclut pas que le renforcement des institutions financières internationales aide tous ces pays à tenir le coup grâce notamment aux crédits du Fonds monétaire international (FMI). Evaluant les économies de matières premières de la Russie et du Brésil, M. Krugman a retenu que la chute des prix du brut n'avait pas été aussi dramatique que bien des économistes ne le l'avaient craint, ce qui avait permis à ces deux exportateurs de pétrole de maintenir la gestion. L'économiste se fait surtout du souci pour l'Europe, parce qu'à ses yeux, les gouvernements européens n'arrivent toujours pas à coordonner une politique commune, ce qui rend l'Europe "structurellement faible" en temps de crise. Trois pays du monde - l'Islande, l'Irlande et l'Autriche - sont plus menacés aujourd'hui que les autres de défaut de paiement, a déclaré lundi lors d'une conférence de presse à New York Paul Krugman, prix Nobel d'économie 2008. "Ce sont l'Islande et l'Irlande, où les affaires vont plutôt mal, que l'Autriche pourrait également rejoindre", a indiqué M. Krugman, professeur d'économie à l'université de Princeton et spécialiste des échanges commerciaux, répondant à la question sur des pays susceptibles de faire banqueroute. Selon l'expert, l'Autriche est menacée d'instabilité financière parce qu'elle a largement octroyé par le passé des crédits aux pays d'Europe orientale qui se sont avérés incapables de servir leurs dettes extérieures dans le contexte de la récession et dont les gouvernements ne prenaient pas de mesures suffisamment fortes pour répondre à la crise financière. Antérieurement, la liste des pays banqueroutiers potentiels était différente. L'Islande a été le premier Etat à voir sa monnaie s'effondrer et à se déclarer menacée de défaut de paiement. Ensuite venaient la Hongrie et la Lettonie. D'autres experts estiment que la banqueroute menace également l'Argentine, l'Equateur, les Philippines, la Malaisie, la Thaïlande, la Colombie, la Turquie et l'Ukraine. En octobre 2008, on a appris que le Pakistan frôlait, lui aussi, le défaut de paiement. Autrement dit, l'Equateur, les Philippines, la Malaisie, la Thaïlande, la Colombie, la Turquie et l'Ukraine forment un groupe de risque. Quoi qu'il en soit, M.Krugman n'exclut pas que le renforcement des institutions financières internationales aide tous ces pays à tenir le coup grâce notamment aux crédits du Fonds monétaire international (FMI). Evaluant les économies de matières premières de la Russie et du Brésil, M. Krugman a retenu que la chute des prix du brut n'avait pas été aussi dramatique que bien des économistes ne le l'avaient craint, ce qui avait permis à ces deux exportateurs de pétrole de maintenir la gestion. L'économiste se fait surtout du souci pour l'Europe, parce qu'à ses yeux, les gouvernements européens n'arrivent toujours pas à coordonner une politique commune, ce qui rend l'Europe "structurellement faible" en temps de crise.