Considéré comme un échec depuis le 24 juillet 2006 par Pascal Lamy, directeur-général de l'OMC, le Cycle de Doha revient au sein des débats des institutions internationales. C'est le gouverneur de la Banque d'Algérie qui l'a évoqué, hier, devant le Comité international monétaire et financier du FMI. Considéré comme un échec depuis le 24 juillet 2006 par Pascal Lamy, directeur-général de l'OMC, le Cycle de Doha revient au sein des débats des institutions internationales. C'est le gouverneur de la Banque d'Algérie qui l'a évoqué, hier, devant le Comité international monétaire et financier du FMI. Pour lui, l'impact de la crise économique mondiale peut être freiné en faisant aboutir avec succès les négociations dans le cadre du Cycle de Doha de l'OMC. Présentant son intervention au nom du groupe comprenant, outre l'Algérie, l'Afghanistan, le Ghana, l'Iran, le Maroc, le Pakistan et la Tunisie, le gouverneur de la Banque d'Algérie, Mohammed Laksaci, a souligné, hier, à Washington, que pour éviter une récession économique mondiale plus profonde et plus longue, un rétablissement rapide de la confiance dans le secteur financier et une poursuite agressive des politiques de soutien sont nécessaire. Devant le Comité international monétaire et financier du FMI, lors de la réunion de printemps du FMI et de la Banque mondiale, M. Laksaci a relevé que l'impact de la crise globale sur les pays émergents en développement nécessite une mise en place de «politiques contre-cycliques appropriées, en utilisant la marge de manœuvre disponible pour le relâchement des politiques monétaires et budgétaires». Ceci en renforçant le secteur financier et en déployant des efforts soutenus pour renverser la tendance en matière de sortie massive de capitaux, accroître les réserves et encourager les exportations. Pour cela, le gouverneur de la Banque d'Algérie a noté que la concrétisation des engagements en matière d'augmentation des ressources des institutions financières internationales et la résistance au protectionnisme sont des éléments clés. Pour cela, il a suggéré de faire aboutir avec succès les négociations dans le cadre du Cycle de Doha de l'OMC. M. Laksaci le qualifiera de «besoin urgent». En effet, pour le gouverneur de la Banque d'Algérie, résoudre la crise dans les pays systémiquement importants ne doit pas détourner l'attention de la communauté internationale du choc sévère que les pays les plus pauvres subissent dans ce contexte de crise globale ni des reculs potentiels que cela pourrait entraîner s'agissant des objectifs du millénaire pour le développement. Par ailleurs, M. Laksaci s'est réjoui des importantes avancées récentes en matière de réforme du cadre des prêts du FMI. «La nouvelle ligne de crédit flexible a été bien accueillie par les utilisateurs potentiels et les marchés», a-t-il dit. Aussi, tout en appelant les donateurs bilatéraux à fournir les ressources de subvention nécessaires à l'accroissement de la capacité du Fonds en matière de financement concessionnel, il a salué la récente décision d'accroître l'accès aux facilités de financement concessionnel existantes. « Nous attendons une réforme globale du cadre du FMI en matière de financement des pays à faibles revenus, » a-t-il avancé. A ce sujet, M. Laksaci a relevé que le triplement proposé des ressources à la disposition du FMI devrait assurer une capacité de financement suffisante pour répondre aux besoins croissants des pays membres. «Nous sommes encouragés par les progrès en cours pour atteindre cet objectif à travers des emprunts bilatéraux, de nouveaux arrangements d'emprunts réformés et étendus et l'émission de titres.» Néanmoins, il a proposé une augmentation générale des quotes-parts d'ici à janvier 2011. Il a expliqué, dans ce sens : «Nous serions préoccupés si la disponibilité des importantes ressources empruntées devait retarder la réforme des quotes-parts ou réduire la taille de leur augmentation. Nous réitérons notre fort soutien à la réforme de la formule de calcul des quotes-parts. Celle-ci devrait permettre un rééquilibrage significatif des pouvoirs de vote au sein du FMI en faveur des pays en développement à l'occasion des augmentations futures des quotes-parts.» Enfin, il a appelé à une ratification diligente de l'ensemble des réformes des quotes-parts et des voix approuvées en avril 2008 et s'est réjoui du large soutien à un accord dans des délais proches relatif à une nouvelle allocation de Droits de tirage spéciaux (DTS) de l'ordre d'au moins 250 milliards de dollars, en appelant à la ratification du quatrième amendement pour l'allocation de DTS déjà approuvée. Pour lui, l'impact de la crise économique mondiale peut être freiné en faisant aboutir avec succès les négociations dans le cadre du Cycle de Doha de l'OMC. Présentant son intervention au nom du groupe comprenant, outre l'Algérie, l'Afghanistan, le Ghana, l'Iran, le Maroc, le Pakistan et la Tunisie, le gouverneur de la Banque d'Algérie, Mohammed Laksaci, a souligné, hier, à Washington, que pour éviter une récession économique mondiale plus profonde et plus longue, un rétablissement rapide de la confiance dans le secteur financier et une poursuite agressive des politiques de soutien sont nécessaire. Devant le Comité international monétaire et financier du FMI, lors de la réunion de printemps du FMI et de la Banque mondiale, M. Laksaci a relevé que l'impact de la crise globale sur les pays émergents en développement nécessite une mise en place de «politiques contre-cycliques appropriées, en utilisant la marge de manœuvre disponible pour le relâchement des politiques monétaires et budgétaires». Ceci en renforçant le secteur financier et en déployant des efforts soutenus pour renverser la tendance en matière de sortie massive de capitaux, accroître les réserves et encourager les exportations. Pour cela, le gouverneur de la Banque d'Algérie a noté que la concrétisation des engagements en matière d'augmentation des ressources des institutions financières internationales et la résistance au protectionnisme sont des éléments clés. Pour cela, il a suggéré de faire aboutir avec succès les négociations dans le cadre du Cycle de Doha de l'OMC. M. Laksaci le qualifiera de «besoin urgent». En effet, pour le gouverneur de la Banque d'Algérie, résoudre la crise dans les pays systémiquement importants ne doit pas détourner l'attention de la communauté internationale du choc sévère que les pays les plus pauvres subissent dans ce contexte de crise globale ni des reculs potentiels que cela pourrait entraîner s'agissant des objectifs du millénaire pour le développement. Par ailleurs, M. Laksaci s'est réjoui des importantes avancées récentes en matière de réforme du cadre des prêts du FMI. «La nouvelle ligne de crédit flexible a été bien accueillie par les utilisateurs potentiels et les marchés», a-t-il dit. Aussi, tout en appelant les donateurs bilatéraux à fournir les ressources de subvention nécessaires à l'accroissement de la capacité du Fonds en matière de financement concessionnel, il a salué la récente décision d'accroître l'accès aux facilités de financement concessionnel existantes. « Nous attendons une réforme globale du cadre du FMI en matière de financement des pays à faibles revenus, » a-t-il avancé. A ce sujet, M. Laksaci a relevé que le triplement proposé des ressources à la disposition du FMI devrait assurer une capacité de financement suffisante pour répondre aux besoins croissants des pays membres. «Nous sommes encouragés par les progrès en cours pour atteindre cet objectif à travers des emprunts bilatéraux, de nouveaux arrangements d'emprunts réformés et étendus et l'émission de titres.» Néanmoins, il a proposé une augmentation générale des quotes-parts d'ici à janvier 2011. Il a expliqué, dans ce sens : «Nous serions préoccupés si la disponibilité des importantes ressources empruntées devait retarder la réforme des quotes-parts ou réduire la taille de leur augmentation. Nous réitérons notre fort soutien à la réforme de la formule de calcul des quotes-parts. Celle-ci devrait permettre un rééquilibrage significatif des pouvoirs de vote au sein du FMI en faveur des pays en développement à l'occasion des augmentations futures des quotes-parts.» Enfin, il a appelé à une ratification diligente de l'ensemble des réformes des quotes-parts et des voix approuvées en avril 2008 et s'est réjoui du large soutien à un accord dans des délais proches relatif à une nouvelle allocation de Droits de tirage spéciaux (DTS) de l'ordre d'au moins 250 milliards de dollars, en appelant à la ratification du quatrième amendement pour l'allocation de DTS déjà approuvée.