Le ministre algérien du Commerce, M.Hachemi Djaaboub a appelé les puissances économiques mondiales, jeudi, à partir du Caire (Egypte), à assumer leurs engagements envers les pays africains en les soutenant dans leur adhésion à l'Organisation mondiale du commerce (OMC). Une responsabilité qui découlerait de la déclaration de Doha. Le ministre algérien du Commerce, M.Hachemi Djaaboub a appelé les puissances économiques mondiales, jeudi, à partir du Caire (Egypte), à assumer leurs engagements envers les pays africains en les soutenant dans leur adhésion à l'Organisation mondiale du commerce (OMC). Une responsabilité qui découlerait de la déclaration de Doha. Pour le ministre algérien, la conférence du Caire est une « opportunité d'afficher une opposition ferme au courant appelant à la révision des clauses de l'accord de Doha et de souligner l'impératif pour les pays membres de l'Organisation mondiale du commerce (OMC) d'honorer leurs engagements contenus dans la déclaration de Doha » de même que cette rencontre entre les ministres de Commerce africains « ouvre la voie au débat qui permettrait d'aboutir à une position unifiée et forte ». L'union de l'intégralité des pays africains au sein de l'OMC est perçue par Djaaboub comme une nécessité afin que l'Afrique puisse faire face à la prédominance des grandes puissances mondiales, dont le souci primordial est la préservation de leurs intérêts. L'Afrique, selon le ministre représentant l'Algérie à cette rencontre africaine, doit «refuser qu'on la considère comme simple marché de consommation sans compter les risques qu'induit la tendance protectionniste adoptée par les puissances mondiales en vue de protéger leur agriculture au détriment de celle du continent africain» , rappelle l'APS. Arguments à l'appui, M. Djaaboub, a cité l'exemple de la production du coton en Egypte et au Mali et la production de la banane dans certains pays africains. Il précise que cette richesse agricole risque de disparaître face à l'invasion de ces produits agricoles provenant d'autres pays qui jouissent d'importantes capacités financières. Dans le même contexte, il a appelé à l'importance d'encourager les échanges dans le domaine des services et des biens de façon consensuelle entre les pays, via, notamment « l'unification des positions sur les plans arabe, africain et islamique ». La conférence des ministres africains du Commerce a débuté mercredi dernier avec la participation de 20 pays du continent, et du directeur général de l'OMC, M. Pascal Lamy. Le secrétaire général de la Conférence des Nations unies pour le commerce et le développement (Cnuced), des représentants de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'ouest (CEDEAO), de l'Union Africaine (UA), du Nouveau partenariat pour le développement de l'Afrique (NEPAD) ainsi que des responsables de la Banque Mondiale (BM), du Fond monétaire international (FMI) et de la Banque africaine de développement (BAD), sont aussi partie prenante à cette conférence. Cette dernière a pour objectif la préparation de la 7e session des ministres du Commerce sur l'adhésion à l'OMC prévue du 29 novembre au 2 décembre prochains à Genève. Aussi cette rencontre vise à sortir avec une position africaine commune vis-à-vis des négociations du cycle de Doha engagées en 2001 et suspendues en raison de la divergence de vues entre pays industrialisés et ceux en voie de développement. Pour le ministre algérien, la conférence du Caire est une « opportunité d'afficher une opposition ferme au courant appelant à la révision des clauses de l'accord de Doha et de souligner l'impératif pour les pays membres de l'Organisation mondiale du commerce (OMC) d'honorer leurs engagements contenus dans la déclaration de Doha » de même que cette rencontre entre les ministres de Commerce africains « ouvre la voie au débat qui permettrait d'aboutir à une position unifiée et forte ». L'union de l'intégralité des pays africains au sein de l'OMC est perçue par Djaaboub comme une nécessité afin que l'Afrique puisse faire face à la prédominance des grandes puissances mondiales, dont le souci primordial est la préservation de leurs intérêts. L'Afrique, selon le ministre représentant l'Algérie à cette rencontre africaine, doit «refuser qu'on la considère comme simple marché de consommation sans compter les risques qu'induit la tendance protectionniste adoptée par les puissances mondiales en vue de protéger leur agriculture au détriment de celle du continent africain» , rappelle l'APS. Arguments à l'appui, M. Djaaboub, a cité l'exemple de la production du coton en Egypte et au Mali et la production de la banane dans certains pays africains. Il précise que cette richesse agricole risque de disparaître face à l'invasion de ces produits agricoles provenant d'autres pays qui jouissent d'importantes capacités financières. Dans le même contexte, il a appelé à l'importance d'encourager les échanges dans le domaine des services et des biens de façon consensuelle entre les pays, via, notamment « l'unification des positions sur les plans arabe, africain et islamique ». La conférence des ministres africains du Commerce a débuté mercredi dernier avec la participation de 20 pays du continent, et du directeur général de l'OMC, M. Pascal Lamy. Le secrétaire général de la Conférence des Nations unies pour le commerce et le développement (Cnuced), des représentants de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'ouest (CEDEAO), de l'Union Africaine (UA), du Nouveau partenariat pour le développement de l'Afrique (NEPAD) ainsi que des responsables de la Banque Mondiale (BM), du Fond monétaire international (FMI) et de la Banque africaine de développement (BAD), sont aussi partie prenante à cette conférence. Cette dernière a pour objectif la préparation de la 7e session des ministres du Commerce sur l'adhésion à l'OMC prévue du 29 novembre au 2 décembre prochains à Genève. Aussi cette rencontre vise à sortir avec une position africaine commune vis-à-vis des négociations du cycle de Doha engagées en 2001 et suspendues en raison de la divergence de vues entre pays industrialisés et ceux en voie de développement.