C'est dans un sentiment général de satisfaction que le Cycle de gestion de projet, seconde phase de la formation ONG I, organisée par l'Union européenne en partenariat avec le ministère de la Solidarité s'est clôturé hier en fin de matinée à Taghit. Fatigués, mais heureux du travail réalisé, les stagiaires, comme les encadreurs de la formation, nous ont livré leurs impressions. C'est dans un sentiment général de satisfaction que le Cycle de gestion de projet, seconde phase de la formation ONG I, organisée par l'Union européenne en partenariat avec le ministère de la Solidarité s'est clôturé hier en fin de matinée à Taghit. Fatigués, mais heureux du travail réalisé, les stagiaires, comme les encadreurs de la formation, nous ont livré leurs impressions. Dans la joyeuse ambiance qui a suivi le dîner de mardi, les participants échangeaient leurs coordonnées et planifiaient leur retour au bercail, qui pour certains devra nécessiter une nuit de voyage. «Les cycles de formation se passent toujours très bien » a déclaré Mme Terranti, formatrice très appréciée par les bénéficiaires du stage. « Les gens sont contents par rapport au contenu et à la manière dont le stage est organisé. Il n'y a pas d'académisme figé. Sur la base de thématiques qu'ils choisissent eux-mêmes, des sous-groupes gérables de 4 à 5 personnes ont été organisés. Les ateliers sont basés sur l'exercice. Ils s'y exercent à des choses que nous leur situons dans leur contexte. Par rapport à la thématique choisie le premier jour, ils appliquent toutes les étapes apprises théoriquement jusqu'à avoir un projet finalisé. Ils affichent et visualisent les choses entre eux en les mettant sur poster. Puis on fait un exposé avec tous les groupes avec séances de critiques. Les débats sont très animés, parfois très chauds. On recense les erreurs faites pour pouvoir les traiter. Il y a différents groupes, donc des thématiques multiples. A la fin, ils ont fait tout le cheminement étape par étape. Donc là ils sont tous en mesure de monter un projet. 90% des gens s'impliquent à fond. Des associations qui travaillent dans le même domaine s'échangent et s'enrichissent mutuellement. Les stagiaires apprennent à travailler en groupes et à s'écouter mutuellement. Toutes sortes de thématiques ont été développées dont la restauration des ksars…» La conscience d'avoir appris quelque chose de très utile est partagée par Fatima-Zohra, jeune mère de famille venue d'Adrar et ses compagnes originaires des quatre coins du Sud-ouest. «Avant, nos projets ne se finalisaient jamais car ils n'étaient pas étudiés profondément. En fait, cette formation qui va de la formulation de l'idée à l'étude de toutes les étapes de sa faisabilité nous aide y compris dans notre vie de mères de famille et de travailleuses», a déclaré Latifa, une jeune femme de Tindouf drapée dans sa melahfa fleurie. Mme Bahadi Amel, présidente de l'association Rahma de Adrar s'est également dite très heureuse. Elle, qui s'occupe des enfants abandonnés et des mères célibataires de sa région a également mis sur pied, dans le cadre du développement local et avec le concours de la DAS d'Adrar, des ateliers de couture, coiffure et tissage qui occupent une cinquantaine de jeunes filles. «Nous avons appris énormément de choses. Pour cette année l'Union européenne a clôturé les projets. Pour la prochaine session je souhaite fonder une association d'alphabétisation des jeunes filles qui n'ont jamais été scolarisées.» Quant à Mme Rabéa Morsi d'Alger, assistante juridique de la formation, elle a souligné combien il est important de savoir formuler un projet et à l'étape suivante de gérer une association. Tard dans la nuit, les stagiaires et leurs encadreurs ont remplacé le débat contradictoire et riche par une petite fête où la parole a été donnée aux instruments de musique et aux chants. Dans la joyeuse ambiance qui a suivi le dîner de mardi, les participants échangeaient leurs coordonnées et planifiaient leur retour au bercail, qui pour certains devra nécessiter une nuit de voyage. «Les cycles de formation se passent toujours très bien » a déclaré Mme Terranti, formatrice très appréciée par les bénéficiaires du stage. « Les gens sont contents par rapport au contenu et à la manière dont le stage est organisé. Il n'y a pas d'académisme figé. Sur la base de thématiques qu'ils choisissent eux-mêmes, des sous-groupes gérables de 4 à 5 personnes ont été organisés. Les ateliers sont basés sur l'exercice. Ils s'y exercent à des choses que nous leur situons dans leur contexte. Par rapport à la thématique choisie le premier jour, ils appliquent toutes les étapes apprises théoriquement jusqu'à avoir un projet finalisé. Ils affichent et visualisent les choses entre eux en les mettant sur poster. Puis on fait un exposé avec tous les groupes avec séances de critiques. Les débats sont très animés, parfois très chauds. On recense les erreurs faites pour pouvoir les traiter. Il y a différents groupes, donc des thématiques multiples. A la fin, ils ont fait tout le cheminement étape par étape. Donc là ils sont tous en mesure de monter un projet. 90% des gens s'impliquent à fond. Des associations qui travaillent dans le même domaine s'échangent et s'enrichissent mutuellement. Les stagiaires apprennent à travailler en groupes et à s'écouter mutuellement. Toutes sortes de thématiques ont été développées dont la restauration des ksars…» La conscience d'avoir appris quelque chose de très utile est partagée par Fatima-Zohra, jeune mère de famille venue d'Adrar et ses compagnes originaires des quatre coins du Sud-ouest. «Avant, nos projets ne se finalisaient jamais car ils n'étaient pas étudiés profondément. En fait, cette formation qui va de la formulation de l'idée à l'étude de toutes les étapes de sa faisabilité nous aide y compris dans notre vie de mères de famille et de travailleuses», a déclaré Latifa, une jeune femme de Tindouf drapée dans sa melahfa fleurie. Mme Bahadi Amel, présidente de l'association Rahma de Adrar s'est également dite très heureuse. Elle, qui s'occupe des enfants abandonnés et des mères célibataires de sa région a également mis sur pied, dans le cadre du développement local et avec le concours de la DAS d'Adrar, des ateliers de couture, coiffure et tissage qui occupent une cinquantaine de jeunes filles. «Nous avons appris énormément de choses. Pour cette année l'Union européenne a clôturé les projets. Pour la prochaine session je souhaite fonder une association d'alphabétisation des jeunes filles qui n'ont jamais été scolarisées.» Quant à Mme Rabéa Morsi d'Alger, assistante juridique de la formation, elle a souligné combien il est important de savoir formuler un projet et à l'étape suivante de gérer une association. Tard dans la nuit, les stagiaires et leurs encadreurs ont remplacé le débat contradictoire et riche par une petite fête où la parole a été donnée aux instruments de musique et aux chants.