Intervenant samedi soir lors de l‘émission ‘‘Le Forum de la télévision‘‘, le ministre de l‘Energie et des Mines, Chakib Khelil, a déclaré que l‘Algérie envisage d‘exporter 85 milliards de mètres cubes de gaz naturel durant les cinq prochaines années précisant que les capacités de production seront supérieures en ce sens que le niveau des exportations sera en hausse de 30 milliards de m3 durant les années allant de 2009 à 2014. Ainsi, cette augmentation substantielle des exportations va générer des recettes en devises évaluées à 5 milliards de dollars. Les exportations actuelles en matière de gaz s‘élèvent à 62 milliards de m3, mais avec le gazoduc Medgaz reliant l‘Algérie à l‘Espagne et le gazoduc Galsi assurant la livraison de gaz à l‘Italie, nos exportations atteindront 85 milliards de m3. S‘agissant des quantités de gaz livrés à l‘Italie par le biais du gazoduc Transmed, elles se chiffrent à 7 milliards de m3. Cependant, le ministre n‘a pas omis de souligner que l‘Algérie s‘intéresse beaucoup au développement des énergies renouvelables, notamment l‘énergie solaire et l‘énergie nucléaire, dans la mesure où les énergies fossiles sont périssables. Les difficultés de poursuivre le programme de développement de ces nouvelles sources d‘énergie propres et inhérentes au développement durable, ont toutefois été mises en relief par Khelil, précisant que cela nécessitéait un budget onéreux et important et énormément de temps pour mener à bien les projets de recherche et de développement. Pour ce qui est de l‘énergie nucléaire à des fins d‘utilisation pacifique, bien entendu, le ministre a indiqué qu‘elle se heurte à la problématique de l‘importation de l‘uranium et surtout de son enrichissement. Etant l‘un des plus grands pays exportateurs d‘uranium, le Niger pourrait approvisionner l‘Algérie par cette matière coûteuse certes, mais dont les accords de coopération entre les pays sont susceptibles de faciliter le transfert de quantités appréciables. Néanmoins, d‘ores et déjà, Khelil pense solliciter la coopération des puissances étrangères pour nous fournir l‘uranium enrichi sachant que les technologies de pointe en matière nucléaire sont insuffisantes pour la maîtrise de ce secteur stratégique. Les contrats de coopération technologique et nucléaire entre l‘Algérie et les Etats-Unis d‘Amérique ne stipulent pas la mise en place de centrales nucléaires en Algérie avec l‘aide et l‘assistance technique des USA, mais la centrale nucléaire de Draria construite avec l‘apport des experts et techniciens argentins est en phase expérimentale et de recherche, cependant très utile pour se propulser à un stade supérieur de production d‘énergie nucléaire. Par contre, la Chine est en mesure d‘aider l‘Algérie à construire une industrie d‘énergie nucléaire, car la future centrale nucléaire de Berine et la mise en exploration d‘une usine de production nucléaire permettront au pays de se lancer dans l‘aventure nucléaire avec des opportunités de commercialisation importantes sur le marché international. Concernant le financement du gazoduc transsaharien Galsi devant relier le Nigeria à l‘Europe via l‘Algérie, le ministre a affirmé qu‘il pourrait être financé par les pays concernés (Algérie et Nigeria) et les pays consommateurs européens qui en tireront bénéfice. Le montant de 12 milliards de dollars pourrait donc être partagé par les pays producteurs et consommateurs de gaz naturel. A propos du projet de la banque de Sonatrach qui se chargerait de traiter les affaires et les comptes des travailleurs de cette entreprise, notamment pour ce qui est de l‘accès à l‘immobilier, le ministre a indiqué que c‘est l‘agrément des autorités monétaires du pays qui manque pour le démarrage de cette institution bancaire qui sera au service des employés de Sonatrach. Intervenant samedi soir lors de l‘émission ‘‘Le Forum de la télévision‘‘, le ministre de l‘Energie et des Mines, Chakib Khelil, a déclaré que l‘Algérie envisage d‘exporter 85 milliards de mètres cubes de gaz naturel durant les cinq prochaines années précisant que les capacités de production seront supérieures en ce sens que le niveau des exportations sera en hausse de 30 milliards de m3 durant les années allant de 2009 à 2014. Ainsi, cette augmentation substantielle des exportations va générer des recettes en devises évaluées à 5 milliards de dollars. Les exportations actuelles en matière de gaz s‘élèvent à 62 milliards de m3, mais avec le gazoduc Medgaz reliant l‘Algérie à l‘Espagne et le gazoduc Galsi assurant la livraison de gaz à l‘Italie, nos exportations atteindront 85 milliards de m3. S‘agissant des quantités de gaz livrés à l‘Italie par le biais du gazoduc Transmed, elles se chiffrent à 7 milliards de m3. Cependant, le ministre n‘a pas omis de souligner que l‘Algérie s‘intéresse beaucoup au développement des énergies renouvelables, notamment l‘énergie solaire et l‘énergie nucléaire, dans la mesure où les énergies fossiles sont périssables. Les difficultés de poursuivre le programme de développement de ces nouvelles sources d‘énergie propres et inhérentes au développement durable, ont toutefois été mises en relief par Khelil, précisant que cela nécessitéait un budget onéreux et important et énormément de temps pour mener à bien les projets de recherche et de développement. Pour ce qui est de l‘énergie nucléaire à des fins d‘utilisation pacifique, bien entendu, le ministre a indiqué qu‘elle se heurte à la problématique de l‘importation de l‘uranium et surtout de son enrichissement. Etant l‘un des plus grands pays exportateurs d‘uranium, le Niger pourrait approvisionner l‘Algérie par cette matière coûteuse certes, mais dont les accords de coopération entre les pays sont susceptibles de faciliter le transfert de quantités appréciables. Néanmoins, d‘ores et déjà, Khelil pense solliciter la coopération des puissances étrangères pour nous fournir l‘uranium enrichi sachant que les technologies de pointe en matière nucléaire sont insuffisantes pour la maîtrise de ce secteur stratégique. Les contrats de coopération technologique et nucléaire entre l‘Algérie et les Etats-Unis d‘Amérique ne stipulent pas la mise en place de centrales nucléaires en Algérie avec l‘aide et l‘assistance technique des USA, mais la centrale nucléaire de Draria construite avec l‘apport des experts et techniciens argentins est en phase expérimentale et de recherche, cependant très utile pour se propulser à un stade supérieur de production d‘énergie nucléaire. Par contre, la Chine est en mesure d‘aider l‘Algérie à construire une industrie d‘énergie nucléaire, car la future centrale nucléaire de Berine et la mise en exploration d‘une usine de production nucléaire permettront au pays de se lancer dans l‘aventure nucléaire avec des opportunités de commercialisation importantes sur le marché international. Concernant le financement du gazoduc transsaharien Galsi devant relier le Nigeria à l‘Europe via l‘Algérie, le ministre a affirmé qu‘il pourrait être financé par les pays concernés (Algérie et Nigeria) et les pays consommateurs européens qui en tireront bénéfice. Le montant de 12 milliards de dollars pourrait donc être partagé par les pays producteurs et consommateurs de gaz naturel. A propos du projet de la banque de Sonatrach qui se chargerait de traiter les affaires et les comptes des travailleurs de cette entreprise, notamment pour ce qui est de l‘accès à l‘immobilier, le ministre a indiqué que c‘est l‘agrément des autorités monétaires du pays qui manque pour le démarrage de cette institution bancaire qui sera au service des employés de Sonatrach.