Les travaux des deux ateliers qui se sont étalés sur trois jours, les 27, 28 et 29 juin, en présence d'experts étrangers, devaient déboucher sur l'élaboration d'une «feuille de route» à court terme, impliquant les différents partenaires concernés en vue de la réhabilitation du Crédit mutuel agricole. Les travaux des deux ateliers qui se sont étalés sur trois jours, les 27, 28 et 29 juin, en présence d'experts étrangers, devaient déboucher sur l'élaboration d'une «feuille de route» à court terme, impliquant les différents partenaires concernés en vue de la réhabilitation du Crédit mutuel agricole. Comment réorganiser le système de financement de l'agriculture tout en tenant compte des besoins du secteur basés d'une part, sur un système mutualiste consacré par la loi d'orientation agricole d'Août 2008 et, d'autre part, sur la situation actuelle de la CNMA Banque en bute à de sérieux problèmes de non remboursement de crédit ? Cette problématique a été au centre du débat qui a eu lieu hier à l'hôtel Mazafran de Zéralda entre le ministre de l'Agriculture et du Développement rural, Rachid Benaissa, et les professionnels dans le domaine. Pour tenter d'apporter quelques éléments de réponse à cette question, les participants à l'atelier sur le Crédit mutuel rural (CMR) ont, en présence du premier responsable du secteur, débattu de plusieurs thèmes dont, notamment, celui traité en plénière et consacré à des communications sur des expériences de montage de crédit mutuel agricole dans des pays présentant des caractéristiques similaires à notre pays. Les travaux des deux ateliers qui se sont étalés sur trois jours, les 27, 28 et 29 juin en présence d'experts étrangers, devaient déboucher sur l'élaboration d'une « feuille de route » à court terme et impliquant les différents partenaires concernés en vue de la réhabilitation du Crédit mutuel agricole. C'est dans cette optique qu'un consensus s'est dégagé en vue de la création du CMR en lieu et place de la CNMA (Caisse nationale de la mutualité agricole). « La question de l'accompagnement et du renforcement du mutualisme agricole et rural figure parmi les principes de la politique de renouvellement agricole et rural prônée et approuvée par le président de la République et consacrée par la loi d'orientation agricole n°08/16 du 3 août 2008 », a indiqué en marge de cet atelier Rachid Benaissa. A une question relative au montant de l'enveloppe dont sera dotée le nouveau crédit, CMR, le ministre a répondu qu'avant de parler du montant de cette enveloppe, on doit d'abord constituer ce Crédit. «Les agriculteurs devront mettre leur argent dans des caisses régionales, et à partir de là ils vont s'octroyer mutuellement de l'argent sous forme de crédits. Une fois qu'ils se seront organisés, nous allons les accompagner (…) », ajoute-t-il. Pour mettre en place le crédit mutuel rural, les participants ont ,à la majorité, opté pour la solution consistant en la transformation statutaire de la CNMA Banque, sur accord de la Banque d'Algérie, en une institution financière à caractère mutuel dotée d'un capital social de 2,5 milliards de dinars. Cette solution est motivée par «l'inexistence d'un ancrage juridique et d'un potentiel humain et matériel important qui peut être mis à profit en faveur du monde rural». A la question de savoir quand le Crédit CMR verra-t-il le jour, Benaissa a rétorqué que cela reste tributaire de la promptitude des acteurs impliqués dans le processus à lever «tous les obstacles aussi bien d'ordre administratif que juridique sont levés, et surtout si les caisses locales commencent à agir dans le cadre du mutualisme». Ce qui est sûr, en revanche, c'est que «le processus et bel et bien enclenché et dès qu'il (le crédit) sera mis en place nous l'accompagnerons». 500 moissonneuses-batteuses dès l'année prochaine «Le parc des moissonneuses batteuses est vieux » a reconnu hier Rachid Benaissa qui a indiqué que ses services ont pris la décision, dès l'année prochaine, de rénover ce parc soulignant que «nous avons déjà passé une commande de 500 moissonneuses-batteuses auprès de la PMA de Sidi Bel Abbès qui seront au niveau des coopératives». Comment réorganiser le système de financement de l'agriculture tout en tenant compte des besoins du secteur basés d'une part, sur un système mutualiste consacré par la loi d'orientation agricole d'Août 2008 et, d'autre part, sur la situation actuelle de la CNMA Banque en bute à de sérieux problèmes de non remboursement de crédit ? Cette problématique a été au centre du débat qui a eu lieu hier à l'hôtel Mazafran de Zéralda entre le ministre de l'Agriculture et du Développement rural, Rachid Benaissa, et les professionnels dans le domaine. Pour tenter d'apporter quelques éléments de réponse à cette question, les participants à l'atelier sur le Crédit mutuel rural (CMR) ont, en présence du premier responsable du secteur, débattu de plusieurs thèmes dont, notamment, celui traité en plénière et consacré à des communications sur des expériences de montage de crédit mutuel agricole dans des pays présentant des caractéristiques similaires à notre pays. Les travaux des deux ateliers qui se sont étalés sur trois jours, les 27, 28 et 29 juin en présence d'experts étrangers, devaient déboucher sur l'élaboration d'une « feuille de route » à court terme et impliquant les différents partenaires concernés en vue de la réhabilitation du Crédit mutuel agricole. C'est dans cette optique qu'un consensus s'est dégagé en vue de la création du CMR en lieu et place de la CNMA (Caisse nationale de la mutualité agricole). « La question de l'accompagnement et du renforcement du mutualisme agricole et rural figure parmi les principes de la politique de renouvellement agricole et rural prônée et approuvée par le président de la République et consacrée par la loi d'orientation agricole n°08/16 du 3 août 2008 », a indiqué en marge de cet atelier Rachid Benaissa. A une question relative au montant de l'enveloppe dont sera dotée le nouveau crédit, CMR, le ministre a répondu qu'avant de parler du montant de cette enveloppe, on doit d'abord constituer ce Crédit. «Les agriculteurs devront mettre leur argent dans des caisses régionales, et à partir de là ils vont s'octroyer mutuellement de l'argent sous forme de crédits. Une fois qu'ils se seront organisés, nous allons les accompagner (…) », ajoute-t-il. Pour mettre en place le crédit mutuel rural, les participants ont ,à la majorité, opté pour la solution consistant en la transformation statutaire de la CNMA Banque, sur accord de la Banque d'Algérie, en une institution financière à caractère mutuel dotée d'un capital social de 2,5 milliards de dinars. Cette solution est motivée par «l'inexistence d'un ancrage juridique et d'un potentiel humain et matériel important qui peut être mis à profit en faveur du monde rural». A la question de savoir quand le Crédit CMR verra-t-il le jour, Benaissa a rétorqué que cela reste tributaire de la promptitude des acteurs impliqués dans le processus à lever «tous les obstacles aussi bien d'ordre administratif que juridique sont levés, et surtout si les caisses locales commencent à agir dans le cadre du mutualisme». Ce qui est sûr, en revanche, c'est que «le processus et bel et bien enclenché et dès qu'il (le crédit) sera mis en place nous l'accompagnerons». 500 moissonneuses-batteuses dès l'année prochaine «Le parc des moissonneuses batteuses est vieux » a reconnu hier Rachid Benaissa qui a indiqué que ses services ont pris la décision, dès l'année prochaine, de rénover ce parc soulignant que «nous avons déjà passé une commande de 500 moissonneuses-batteuses auprès de la PMA de Sidi Bel Abbès qui seront au niveau des coopératives».