Située dans le vaste forestier du massif du Djurdjura, la commune d'Iboudraren qui regroupe neuf villages, figure parmi les communes les plus pauvres de la wilaya de Tizi-Ouzou. Située dans le vaste forestier du massif du Djurdjura, la commune d'Iboudraren qui regroupe neuf villages, figure parmi les communes les plus pauvres de la wilaya de Tizi-Ouzou. Avec plus de six mille cinq cents habitants, des jeunes en majorité, la région n'a pas connu de plan de développement et presque toutes les actions communautaires ont été réalisées par les villageois qui se sont toujours pris en charge. Pour aller vers Iboudraren, il faut traverser tout un ensemble de villages et monter toujours plus haut jusqu'à croire que la route ne finira jamais. Une fois sur place, vous constaterez avec étonnement, toute les difficultés que rencontrent les habitants en matière d'infrastructures de tout ordre et de moyens nécessaires pour une vie décente. Mais le problème le plus épineux et qui est presque commun à tous les villages kabyles, demeure celui de l'assainissement, la collecte des déchets ménagers et bien sûr l'inévitable question de l'eau potable. Paradoxalement, cette commune qui se situe au pied même des majestueuses montagnes du Djurdjura, souffre énormément des pénuries en eau potable, surtout pendant l'été ou la consommation devient plus importante. Avec le tarissement des sources et l'opposition des citoyens à consommer l'eau des rivières eu égard à tout ce qu'elle peut entraîner comme conséquences sur la santé des habitants, il devient urgent que les autorités compétentes prennent en main la situation et trouvent une solution à ce problème qui perdure depuis des années déjà. ‘'Pourquoi voulez-vous qu'on consomme une eau douteuse, alors que nos montagnes regorgent d'eau de sources'', nous confie un villageois, qui s'insurge à juste titre sur le silence complice des responsables, car ils sont les seuls en mesure de solutionner les problèmes d'AEP qui se posent à notre commune. Au niveau local, tout le monde met à l'index les services de l'hydraulique qui, semble t-il, tardent à mettre à exécution un projet de forage qui, apparemment, a obtenu toutes les autorisations nécessaires pour entamer les travaux. Entre temps les populations continuent, comme chaque été, à vivre le calvaire au quotidien en ayant toujours présent à l'esprit, le spectre d'une pénurie qui peut surgir à n'importe quel instant. Pour le moment, chaque village se débrouille en fonction de ses possibilités à acquérir ce liquide précieux, mais jusqu'à quand ? Une question qui mérite méditation. K. Z. Avec plus de six mille cinq cents habitants, des jeunes en majorité, la région n'a pas connu de plan de développement et presque toutes les actions communautaires ont été réalisées par les villageois qui se sont toujours pris en charge. Pour aller vers Iboudraren, il faut traverser tout un ensemble de villages et monter toujours plus haut jusqu'à croire que la route ne finira jamais. Une fois sur place, vous constaterez avec étonnement, toute les difficultés que rencontrent les habitants en matière d'infrastructures de tout ordre et de moyens nécessaires pour une vie décente. Mais le problème le plus épineux et qui est presque commun à tous les villages kabyles, demeure celui de l'assainissement, la collecte des déchets ménagers et bien sûr l'inévitable question de l'eau potable. Paradoxalement, cette commune qui se situe au pied même des majestueuses montagnes du Djurdjura, souffre énormément des pénuries en eau potable, surtout pendant l'été ou la consommation devient plus importante. Avec le tarissement des sources et l'opposition des citoyens à consommer l'eau des rivières eu égard à tout ce qu'elle peut entraîner comme conséquences sur la santé des habitants, il devient urgent que les autorités compétentes prennent en main la situation et trouvent une solution à ce problème qui perdure depuis des années déjà. ‘'Pourquoi voulez-vous qu'on consomme une eau douteuse, alors que nos montagnes regorgent d'eau de sources'', nous confie un villageois, qui s'insurge à juste titre sur le silence complice des responsables, car ils sont les seuls en mesure de solutionner les problèmes d'AEP qui se posent à notre commune. Au niveau local, tout le monde met à l'index les services de l'hydraulique qui, semble t-il, tardent à mettre à exécution un projet de forage qui, apparemment, a obtenu toutes les autorisations nécessaires pour entamer les travaux. Entre temps les populations continuent, comme chaque été, à vivre le calvaire au quotidien en ayant toujours présent à l'esprit, le spectre d'une pénurie qui peut surgir à n'importe quel instant. Pour le moment, chaque village se débrouille en fonction de ses possibilités à acquérir ce liquide précieux, mais jusqu'à quand ? Une question qui mérite méditation. K. Z.