Un programme grevé d'affectation de 4.400 logements a été alloué, ces quatre dernières années, à la wilaya de Tizi-Ouzou pour la résorption progressive de l'habitat précaire (Rphp). Ce programme est réparti sur pas moins de 32 sites identifiés à travers les 21 daïras que compte la wilaya. Un programme grevé d'affectation de 4.400 logements a été alloué, ces quatre dernières années, à la wilaya de Tizi-Ouzou pour la résorption progressive de l'habitat précaire (Rphp). Ce programme est réparti sur pas moins de 32 sites identifiés à travers les 21 daïras que compte la wilaya. Sur ce nombre de logements affectés, 900 unités sont destinées pour le chef-lieu de wilaya où il a été relevé le plus grand nombre d'habitations précaires, localisées notamment au niveau des cités Mokadem et La Carrière à la Haute-Ville, selon le responsable du département de maîtrise d'ouvrages. Ce dernier a fait état du placement de 300 logements sur le site de la zone des dépôts, à la sortie sud-ouest de Tizi-Ouzou, alors que 600 autres sont prévus pour leur injection dans le projet de la nouvelle ville de Oued Falli, au titre duquel il est projeté la réalisation, tous segments confondus, d'un total de 14.000 logements, pour décongestionner l'actuelle tissu urbain largement saturé. Selon une situation présentée par l'OPGI , la mise en œuvre de ce programme, dont le coût global de réalisation a été estimé à plus de 12 milliards de dinars (y compris la viabilisation), a donné lieu à ce jour au lancement de la réalisation de 612 logements, dont près de la moitié au niveau de la ville de Tizi-Ouzou, alors que le reste se trouve éparpillé à travers les localités d'Iferhounene, Azazga, Tirmitine, Draâ Ben Khedda, Mechtras, Illoula et Tizi-Ghenif. Les 3.788 logements restants sont en cours de lancement, dont une grande partie fera, septembre courant, l'objet d'un appel d'offres national et international, indique l'OPGI qui assure que les "prix de réalisation ne sont plus plafonnés par l'administration comme par le passé, mais déterminés sur la base des offres des soumissionnaires eux-mêmes et en fonction de l'emplacement du site". La levée de la caution de soumission exigée auparavant pour les marchés dépassant les 400 millions de dinars a été citée également comme étant un facteur d'encouragement des entreprises de réalisation. Au chapitre des contraintes de réalisation de ce type de logement au niveau de la wilaya, les gestionnaires de l'OPGI mettent en avant "l'éclatement du programme en petites opérations sur plusieurs sites", fait n'encourageant pas en terme de rentabilité, selon eux, "les grandes entreprises à se bousculer dans la région, victime également d'une configuration accidentée, induisant des surcoûts de viabilisation, aggravés par l'enchérissement des matériaux de construction, dont notamment le ciment utilisé en grandes quantités pour la stabilisation des sols d'assiette". Ce programme du RPHP est jugé par le maître d'ouvrage, la Direction du logement et des équipements publics, comme étant "suffisant pour résorber les habitations précaires, dont il a été identifié un nombre de 3.612 unités à travers la wilaya, avec une grande partie concentrée au niveau des ex-cités coloniales de regroupement des populations, érigées dans le cadre du fameux plan de Constantine". Toutefois, l'exécution de ce programme "nécessite pour sa fiabilité que soient reprises les assiettes des bidonvilles, aussitôt leurs occupants recasés, pour éviter la reconstitution de ce phénomène du tonneau de Danaïde, comme le montrent plusieurs expériences à travers le territoire national", fait-on remarquer à la Dlep. Sur ce nombre de logements affectés, 900 unités sont destinées pour le chef-lieu de wilaya où il a été relevé le plus grand nombre d'habitations précaires, localisées notamment au niveau des cités Mokadem et La Carrière à la Haute-Ville, selon le responsable du département de maîtrise d'ouvrages. Ce dernier a fait état du placement de 300 logements sur le site de la zone des dépôts, à la sortie sud-ouest de Tizi-Ouzou, alors que 600 autres sont prévus pour leur injection dans le projet de la nouvelle ville de Oued Falli, au titre duquel il est projeté la réalisation, tous segments confondus, d'un total de 14.000 logements, pour décongestionner l'actuelle tissu urbain largement saturé. Selon une situation présentée par l'OPGI , la mise en œuvre de ce programme, dont le coût global de réalisation a été estimé à plus de 12 milliards de dinars (y compris la viabilisation), a donné lieu à ce jour au lancement de la réalisation de 612 logements, dont près de la moitié au niveau de la ville de Tizi-Ouzou, alors que le reste se trouve éparpillé à travers les localités d'Iferhounene, Azazga, Tirmitine, Draâ Ben Khedda, Mechtras, Illoula et Tizi-Ghenif. Les 3.788 logements restants sont en cours de lancement, dont une grande partie fera, septembre courant, l'objet d'un appel d'offres national et international, indique l'OPGI qui assure que les "prix de réalisation ne sont plus plafonnés par l'administration comme par le passé, mais déterminés sur la base des offres des soumissionnaires eux-mêmes et en fonction de l'emplacement du site". La levée de la caution de soumission exigée auparavant pour les marchés dépassant les 400 millions de dinars a été citée également comme étant un facteur d'encouragement des entreprises de réalisation. Au chapitre des contraintes de réalisation de ce type de logement au niveau de la wilaya, les gestionnaires de l'OPGI mettent en avant "l'éclatement du programme en petites opérations sur plusieurs sites", fait n'encourageant pas en terme de rentabilité, selon eux, "les grandes entreprises à se bousculer dans la région, victime également d'une configuration accidentée, induisant des surcoûts de viabilisation, aggravés par l'enchérissement des matériaux de construction, dont notamment le ciment utilisé en grandes quantités pour la stabilisation des sols d'assiette". Ce programme du RPHP est jugé par le maître d'ouvrage, la Direction du logement et des équipements publics, comme étant "suffisant pour résorber les habitations précaires, dont il a été identifié un nombre de 3.612 unités à travers la wilaya, avec une grande partie concentrée au niveau des ex-cités coloniales de regroupement des populations, érigées dans le cadre du fameux plan de Constantine". Toutefois, l'exécution de ce programme "nécessite pour sa fiabilité que soient reprises les assiettes des bidonvilles, aussitôt leurs occupants recasés, pour éviter la reconstitution de ce phénomène du tonneau de Danaïde, comme le montrent plusieurs expériences à travers le territoire national", fait-on remarquer à la Dlep.