Une délégation allemande, composée de dix chefs d'entreprises, est en visite en Algérie dans le cadre du renforcement du partenariat entre les deux pays. Cette délégation était en réunion, hier, à Alger, avec un nombre d'industriels algériens, afin de chercher ensemble d'éventuels points de convergence et d'établir des partenariats. Cette rencontre, contrairement aux précédentes, intervient dans une conjoncture particulière pour l'économie algérienne, avec l'avènement de la loi de finances complémentaire en juillet dernier qui a comporté des instructions relatives à l'investissement étranger en Algérie. M. Andreas Hergenrother, DG de la Chambre Algéro-Allemande de Commerce et d'industrie (AHK Algérie) a déclaré à ce sujet, que «nous sommes dans une situation d'attente. Avec l'adoption de la loi de finances complémentaire, nous sommes confrontés à un nouveau cadre d'investissement. Nous devons patienter pour voir de quelle manière nous allons nous y prendre». Il a tout de même affirmé que toute entreprise est libre de réagir comme elle veut à ces nouvelles mesures vu son aspect indépendant. «En Allemagne nous n'avons une économie d'état, c'est l'entreprise qui décide pour elle-même. Elle examine le potentiel du marché, les conditions d'investissement, la performance de la logistique, les moyens de transport, les délais administratifs et décide de la démarche à entreprendre», a expliqué M. Hergenrother. Pour M.Chami Mohamed, DG de la Chambre de Commerce et d'Industrie (CACI), «les entreprises allemandes présentes ici sont bien conscientes des nouvelles dispositions concernant l'investissement en algérie. Cela ne semble pas les déranger, c'est dire que les nouvelles dispositions de la LFC ne nuisent pas automatiquement aux investissements étrangers en Algérie». Les domaines qui ont suscité l'intérêt des hommes d'affaires allemands sont, notamment, la construction, l'équipement et l'industrie gazière. «Le partenariat entre l'Allemagne et L'Algérie est particulier. Car on ne parle pas de commercer ou de finances mais de transfert de technologies et d'industrie». L'activité commerciale entre les deux pays est en effervescence, surtout que l'Algérie, comme l'a déclaré M.Chami, «est la destination naturelle des industriels allemands». Les exportations allemandes vers l'Algérie ont augmenté de 25% en 2008 à la hauteur de 2,3 mrd.USD, alors que les exportations algériennes ont augmenté de 75% en 2008. L'Allemagne est classée parmi les 5 premiers fournisseurs en Algérie. La politique industrielle algérienne s'appuie sur trois points essentiels. Ahmed Ait Ramdane, chef de division de la Promotion des investissements au ministères de l'industrie et de la promotion des investissements, les dénombre comme suit : «la revalorisation des ressources naturelles, la diversification de l'activité industrielle en intégrant l'activité industrielle installée dans le dernier maillon et la promotion des industries qui n'existent pas, tel les TIC, l'automobile, et la construction». Les travaux de concertation se sont poursuivis hier dans l'après midi entre les deux parties, alors que «jusqu'au 8 décembre 2009, il y aura 5 délégations d'hommes d'affaires qui se rendront à Alger pour chercher des partenaires algériens», a conclu M. Hergenrother. Une délégation allemande, composée de dix chefs d'entreprises, est en visite en Algérie dans le cadre du renforcement du partenariat entre les deux pays. Cette délégation était en réunion, hier, à Alger, avec un nombre d'industriels algériens, afin de chercher ensemble d'éventuels points de convergence et d'établir des partenariats. Cette rencontre, contrairement aux précédentes, intervient dans une conjoncture particulière pour l'économie algérienne, avec l'avènement de la loi de finances complémentaire en juillet dernier qui a comporté des instructions relatives à l'investissement étranger en Algérie. M. Andreas Hergenrother, DG de la Chambre Algéro-Allemande de Commerce et d'industrie (AHK Algérie) a déclaré à ce sujet, que «nous sommes dans une situation d'attente. Avec l'adoption de la loi de finances complémentaire, nous sommes confrontés à un nouveau cadre d'investissement. Nous devons patienter pour voir de quelle manière nous allons nous y prendre». Il a tout de même affirmé que toute entreprise est libre de réagir comme elle veut à ces nouvelles mesures vu son aspect indépendant. «En Allemagne nous n'avons une économie d'état, c'est l'entreprise qui décide pour elle-même. Elle examine le potentiel du marché, les conditions d'investissement, la performance de la logistique, les moyens de transport, les délais administratifs et décide de la démarche à entreprendre», a expliqué M. Hergenrother. Pour M.Chami Mohamed, DG de la Chambre de Commerce et d'Industrie (CACI), «les entreprises allemandes présentes ici sont bien conscientes des nouvelles dispositions concernant l'investissement en algérie. Cela ne semble pas les déranger, c'est dire que les nouvelles dispositions de la LFC ne nuisent pas automatiquement aux investissements étrangers en Algérie». Les domaines qui ont suscité l'intérêt des hommes d'affaires allemands sont, notamment, la construction, l'équipement et l'industrie gazière. «Le partenariat entre l'Allemagne et L'Algérie est particulier. Car on ne parle pas de commercer ou de finances mais de transfert de technologies et d'industrie». L'activité commerciale entre les deux pays est en effervescence, surtout que l'Algérie, comme l'a déclaré M.Chami, «est la destination naturelle des industriels allemands». Les exportations allemandes vers l'Algérie ont augmenté de 25% en 2008 à la hauteur de 2,3 mrd.USD, alors que les exportations algériennes ont augmenté de 75% en 2008. L'Allemagne est classée parmi les 5 premiers fournisseurs en Algérie. La politique industrielle algérienne s'appuie sur trois points essentiels. Ahmed Ait Ramdane, chef de division de la Promotion des investissements au ministères de l'industrie et de la promotion des investissements, les dénombre comme suit : «la revalorisation des ressources naturelles, la diversification de l'activité industrielle en intégrant l'activité industrielle installée dans le dernier maillon et la promotion des industries qui n'existent pas, tel les TIC, l'automobile, et la construction». Les travaux de concertation se sont poursuivis hier dans l'après midi entre les deux parties, alors que «jusqu'au 8 décembre 2009, il y aura 5 délégations d'hommes d'affaires qui se rendront à Alger pour chercher des partenaires algériens», a conclu M. Hergenrother.