La consommation de plusieurs tasses quotidiennes de café permet de ralentir la progression de maladies du foie comme l'hépatite C, selon les travaux de chercheurs américains rendus publics mercredi dernier. Les personnes souffrant d'hépatite C chronique ou d'autres maladies du foie à un stade avancé qui consomment quotidiennement au moins trois tasses de café réduisent de 53% le risque de voir la maladie progresser par rapport aux patients qui n'en consomment pas, selon cette étude menée par Neal Freedman de l'Institut national américain du cancer (NCI). Pour les besoins de l'étude, 766 personnes souffrant d'hépatite C et ne répondant pas aux traitements à base de médicaments antiviraux ont été interrogées sur leur consommation de café journalière. Elles ont été suivies tous les trois mois pendant un peu moins de quatre ans et ont subi régulièrement des biopsies pour déterminer la progression de la maladie. "Nous avons observé que la progression de la maladie était inversement proportionnelle à la consommation de café", explique Neal Freedman. L'étude, qui doit paraître dans le numéro de novembre de la revue Hepatology, ne précise pas si les patients consommaient leur café noir ou avec du lait. Ses auteurs émettent plusieurs hypothèses sur les raisons pour lesquelles le café stopperait la progression de la maladie. Il réduirait les risques de diabète de type 2, souvent associé à des maladies hépatiques, ou d'inflammation, cause possible de fibrose et de cirrhose du foie. Le rôle de la caféine elle-même n'est pas clair. De précédentes études ont montré qu'elle inhibait la progression de cancers chez les rats. Mais la consommation de thé noir ou vert, qui en contient, n'a pas semblé avoir les mêmes effets que le café sur l'évolution des maladies du foie parmi les patients étudiés. L'échantillon comprenait, cependant, peu de buveurs de thé. Selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS), trois à quatre millions de personnes contractent l'hépatite C chaque année et dans 70% des cas, la maladie devient chronique et peut provoquer cirrhose ou cancer du foie. La consommation de plusieurs tasses quotidiennes de café permet de ralentir la progression de maladies du foie comme l'hépatite C, selon les travaux de chercheurs américains rendus publics mercredi dernier. Les personnes souffrant d'hépatite C chronique ou d'autres maladies du foie à un stade avancé qui consomment quotidiennement au moins trois tasses de café réduisent de 53% le risque de voir la maladie progresser par rapport aux patients qui n'en consomment pas, selon cette étude menée par Neal Freedman de l'Institut national américain du cancer (NCI). Pour les besoins de l'étude, 766 personnes souffrant d'hépatite C et ne répondant pas aux traitements à base de médicaments antiviraux ont été interrogées sur leur consommation de café journalière. Elles ont été suivies tous les trois mois pendant un peu moins de quatre ans et ont subi régulièrement des biopsies pour déterminer la progression de la maladie. "Nous avons observé que la progression de la maladie était inversement proportionnelle à la consommation de café", explique Neal Freedman. L'étude, qui doit paraître dans le numéro de novembre de la revue Hepatology, ne précise pas si les patients consommaient leur café noir ou avec du lait. Ses auteurs émettent plusieurs hypothèses sur les raisons pour lesquelles le café stopperait la progression de la maladie. Il réduirait les risques de diabète de type 2, souvent associé à des maladies hépatiques, ou d'inflammation, cause possible de fibrose et de cirrhose du foie. Le rôle de la caféine elle-même n'est pas clair. De précédentes études ont montré qu'elle inhibait la progression de cancers chez les rats. Mais la consommation de thé noir ou vert, qui en contient, n'a pas semblé avoir les mêmes effets que le café sur l'évolution des maladies du foie parmi les patients étudiés. L'échantillon comprenait, cependant, peu de buveurs de thé. Selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS), trois à quatre millions de personnes contractent l'hépatite C chaque année et dans 70% des cas, la maladie devient chronique et peut provoquer cirrhose ou cancer du foie.