Au départ d'Alger déjà, l'on savait que le voyage vers Khartoum allait s'effectuer dans une ambiance fort particulière. Car bien avant que le vol AH 46-23 de la compagnie Air Algérie ne décolle de l'aéroport international Houari-Boumediene, avant-hier vers 14 h, à destination de la capitale soudanaise, le hall s'est transformé en un stade résonant de chansons toutes dédiées à la gloire de l'équipe nationale de football. Au départ d'Alger déjà, l'on savait que le voyage vers Khartoum allait s'effectuer dans une ambiance fort particulière. Car bien avant que le vol AH 46-23 de la compagnie Air Algérie ne décolle de l'aéroport international Houari-Boumediene, avant-hier vers 14 h, à destination de la capitale soudanaise, le hall s'est transformé en un stade résonant de chansons toutes dédiées à la gloire de l'équipe nationale de football. Tous ceux qui allaient faire ce voyage s'y mettaient, en effet, y compris les membres de la forte délégation des envoyés spéciaux de la presse nationale. A gorges déployées, malgré la fatigue visible sur certains visages, les supporters des Verts, plus que jamais décidés à soutenir à bout de bras leur équipe favorite, donnaient un avant-goût de ce qu'allait être l'ambiance au stade de l'équipe d'El Merrikh qui va abriter la « belle » entre l'EN et l'équipe égyptienne. Et là même les douaniers, les éléments de la police des frontières et le personnel de la compagnie d'Air Algérie se joignaient par moment aux supporters pour exprimer à leur tour leur attachement à l'équipe. «Nous sommes de tout cœur avec vous. Il faut encourager Saadane et son équipe» ne cessaient-ils d'affirmer alors que de temps à autre, des youyous fusaient de la salle. Quand le Boeing 737 -800 a pris son envol et alors que l'on croyait que les supporters allaient marquer une pause tant le voyage allait être harassant, ils n'en fut rien. Car dès que le commandant de bord, Boukhari Nasser, eut souhaité la victoire de la bande à Saadane, les supporters commencèrent à entonner les chants traditionnels et, sur ce plan, c'est évidemment « One Two Three , viva l'Algérie » qui a été le plus scandé. Jeunes et moins jeunes, unis par leur amour pour les Verts, ont fait montre, ainsi, de leur optimisme quant à la victoire de leur équipe. Chacun a une histoire à raconter sur les circonstances du voyage vers Khartoum. Imad et Ryad, deux jeunes de Ouled Moussa, dans la wilaya de Boumerdès, n'ont plus aucun centime en poche. «Personne n'est mort de faim » nous lance Imad lorsqu'on lui a demandé comment ils allaient faire à Khartoum. « On avait, mon ami et moi, un peu plus de 40 mille dinars en poche et on croyait que le billet coûtait 5.000 DA. Or, il s'est avéré qu'il valait plus, soit 20.000 DA. Nous n'avions pas le choix et puis l'on n'avait pas le temps de revenir à la maison pour ramener un supplément d'argent ou se débrouiller des devises ». Imad et son copain ont donc décidé de partir "car c'est une opportunité qui ne va pas se reproduire ». Il nous a confié qu'il sera absent du travail durant plusieurs jours lui qui travaille à la Sonacome de Rouïba. L'histoire de Rabah, un quinquagénaire, de loin le plus « turbulent » à bord, est très révélatrice de l'amour que portent les Algériens à leur équipe nationale. "En quête de billet pour Khartoum, j'ai été à l'agence Pasteur d'Air Algérie, au siège de la direction générale et puis à l'aéroport directement où j'ai attendu toute la nuit avant de pouvoir avoir un billet ce matin (avant-hier NDLR). J'ai laissé la voiture au parking de l'aéroport, informé ma famille du voyage et je suis là maintenant» dira t-il avant d'entonner one two three viva l'Algérie ! suivi aussitôt par tous les supporters. Parmi ces derniers, une douzaine ont fait la « campagne du Cairo Stadium ». C'est le cas de Djamal, un jeune de Ain M'lila. «Dès notre retour d'Egypte dans la nuit du dimanche au lundi, moi et mes amis avons formulé le vœu de repartir pour Khartoum. Les responsables d'Air Algerie nous ont fourni des billets gratuitement». Lui et ses amis ne se sont pas arrêtés de chanter les Verts croyant dur comme fer en la qualification de l'équipe nationale. Et même lorsque l'avion traversa une zone de turbulences, aucune peur ne se lisait sur les visages et les supporters ont continué à chanter. L'ambiance était tellement agréable que les hôtesses d'Air Algérie y ont participé en poussant de temps à autres des youyous. Mais c'est à l'arrivée à l'aéroport de Khartoum, vers 19h 15 (heure algérienne), soit 21 H 15 heure locale que les supporters, sous l'œil amusé des voyageurs, s'en sont donné à cœur joie. Normal, c'est dans cette ville que va se jouer la « belle » qui déchaîne toutes les passions. Tous ceux qui allaient faire ce voyage s'y mettaient, en effet, y compris les membres de la forte délégation des envoyés spéciaux de la presse nationale. A gorges déployées, malgré la fatigue visible sur certains visages, les supporters des Verts, plus que jamais décidés à soutenir à bout de bras leur équipe favorite, donnaient un avant-goût de ce qu'allait être l'ambiance au stade de l'équipe d'El Merrikh qui va abriter la « belle » entre l'EN et l'équipe égyptienne. Et là même les douaniers, les éléments de la police des frontières et le personnel de la compagnie d'Air Algérie se joignaient par moment aux supporters pour exprimer à leur tour leur attachement à l'équipe. «Nous sommes de tout cœur avec vous. Il faut encourager Saadane et son équipe» ne cessaient-ils d'affirmer alors que de temps à autre, des youyous fusaient de la salle. Quand le Boeing 737 -800 a pris son envol et alors que l'on croyait que les supporters allaient marquer une pause tant le voyage allait être harassant, ils n'en fut rien. Car dès que le commandant de bord, Boukhari Nasser, eut souhaité la victoire de la bande à Saadane, les supporters commencèrent à entonner les chants traditionnels et, sur ce plan, c'est évidemment « One Two Three , viva l'Algérie » qui a été le plus scandé. Jeunes et moins jeunes, unis par leur amour pour les Verts, ont fait montre, ainsi, de leur optimisme quant à la victoire de leur équipe. Chacun a une histoire à raconter sur les circonstances du voyage vers Khartoum. Imad et Ryad, deux jeunes de Ouled Moussa, dans la wilaya de Boumerdès, n'ont plus aucun centime en poche. «Personne n'est mort de faim » nous lance Imad lorsqu'on lui a demandé comment ils allaient faire à Khartoum. « On avait, mon ami et moi, un peu plus de 40 mille dinars en poche et on croyait que le billet coûtait 5.000 DA. Or, il s'est avéré qu'il valait plus, soit 20.000 DA. Nous n'avions pas le choix et puis l'on n'avait pas le temps de revenir à la maison pour ramener un supplément d'argent ou se débrouiller des devises ». Imad et son copain ont donc décidé de partir "car c'est une opportunité qui ne va pas se reproduire ». Il nous a confié qu'il sera absent du travail durant plusieurs jours lui qui travaille à la Sonacome de Rouïba. L'histoire de Rabah, un quinquagénaire, de loin le plus « turbulent » à bord, est très révélatrice de l'amour que portent les Algériens à leur équipe nationale. "En quête de billet pour Khartoum, j'ai été à l'agence Pasteur d'Air Algérie, au siège de la direction générale et puis à l'aéroport directement où j'ai attendu toute la nuit avant de pouvoir avoir un billet ce matin (avant-hier NDLR). J'ai laissé la voiture au parking de l'aéroport, informé ma famille du voyage et je suis là maintenant» dira t-il avant d'entonner one two three viva l'Algérie ! suivi aussitôt par tous les supporters. Parmi ces derniers, une douzaine ont fait la « campagne du Cairo Stadium ». C'est le cas de Djamal, un jeune de Ain M'lila. «Dès notre retour d'Egypte dans la nuit du dimanche au lundi, moi et mes amis avons formulé le vœu de repartir pour Khartoum. Les responsables d'Air Algerie nous ont fourni des billets gratuitement». Lui et ses amis ne se sont pas arrêtés de chanter les Verts croyant dur comme fer en la qualification de l'équipe nationale. Et même lorsque l'avion traversa une zone de turbulences, aucune peur ne se lisait sur les visages et les supporters ont continué à chanter. L'ambiance était tellement agréable que les hôtesses d'Air Algérie y ont participé en poussant de temps à autres des youyous. Mais c'est à l'arrivée à l'aéroport de Khartoum, vers 19h 15 (heure algérienne), soit 21 H 15 heure locale que les supporters, sous l'œil amusé des voyageurs, s'en sont donné à cœur joie. Normal, c'est dans cette ville que va se jouer la « belle » qui déchaîne toutes les passions.