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Scandale de la Paierie Générale: témoignage d'une victime d'une machination
Publié dans Le Quotidien d'Algérie le 08 - 02 - 2010


3 novembre, 2009
Algérie Politique
A Monsieur Ghazi Hidouci
Je suis un ancien cadre des Finances, victime d'une machination fomentée contre moi, dans le but de m'écarter de mes fonction par de fallacieux prétextes et suite au scandales de la Pairie Générale, le Ministre des Finances, Khellaf, de l'époque, pour masquer la mauvaise gestion de cette institution financière qui ne porte que son nom, en réalité, la Paierie Générale, était placée auprès de l'Ambassade d'Algérie à Paris, sa mission était occulte et c'est la Présidence de la République qui avait la tutelle directe de sa gestion occulte. Ce n'était qu'une caisse pour enrichir les Barons du régime de Chadli.
Avant de vous situer ma démarche, je souhaite vous donner un aperçu de ma situation antérieure au scandale de la Paierie Générale. Si j'interviens aujourd'hui, auprès de vous, je ne peux pas à mon corps défendant laisser passer une telle opportunité sans vous poser quelques questions, d'une part, et d'autre part pour que l'opinion sache comment les fonctionnaires incorruptibles, intègres, honnêtes et d'une conduite irréprochables se sont trouvés impliqués et accusés à
tort par le pouvoir corrompu et révoqué arbitrairement et sans la moindre preuve.
Sachez M. Ghazi Hidouci, que si vous n'étiez pas un brave Monsieur respectable, honnête, compétent et brave, je ne suis pas le genre à m'adresser aux malfaiteurs, indignes mais, les gens estiment que vous êtes un homme digne de confiance et c'est à ce titre, que je me permets de m'adresser à vous, bien que je possède toute la vérité sur ce scandale de la Paierie et aussi longtemps que je vivrai, je dénoncerai les coupables corrompus qui ont ruiné notre pays; qui ont détourné des milliards, et malheureusement, les meilleurs cadres de la nation ont été victime de la hogra, révoqués de leurs postes sur la base de simple accusation sans preuve et sans justification.
Le régime actuel a donc décidé; de réintégrer, de réhabiliter et d'indemniser et de protéger, les assassins, les criminels, les coupables de tous les crimes et délits, alors que les fonctionnaires révoqués par la fonction publique, ne sont pas inclus dans la liste de la réconciliation nationale. C'est à croire, qu'il faut avoir la preuve tangible d'avoir assassiné, femmes, enfants, bébés, vieillards et handicapés, pour mériter la grâce de Bouteflika et sa bande de malfaiteurs. Je ne pardonnerai jamais à Bouteflika, d'avoir mis à l'écart des milliers de braves fonctionnaires licenciés abusivement et qui vivent, soit en exil dans des conditions sociales tragiques, soit qu'ils vivent au pays en rasant les murs pour ne pas perdre de dignité.
1°-) Sachez, que le brave si Boualem Benhamouda, ancien Ministre des Finances (1982-1986), avait décidé de me nommer au Poste de Trésorier Payeur Général, à Paris, pour remplacer le corrompu S.H. Les Ministres de cette République bananière n'avaient pas la faculté et le pouvoir de nommer les cadres qu'ils jugent aptes à assumer telle ou telle fonction, sans au préalable adresser une proposition à la Présidence de la République, laquelle doit à son tour faire une diffusion de la proposition aux trois services de sécurité, pour enquête d'habilitation et de mérite, à savoir la S.M., la Gendarmerie et la Police. Comme si les trois organismes étaient incorruptibles et dignes de respects pour leur confier cette mission de sélectionner les cadres aptes et dociles et les cadres suspects.
Généralement la corruption s'est propagée et a pris de l'ampleur, par ces trois services publics qui monnayaient toute candidature par une contribution financière en devise afin de mériter un avis favorable et les fonctionnaires compétents et qui refusent toute caution de piston, par des interventions occultes, leurs candidatures sont systématiquement rejetées. Ainsi, ma candidature fut rejetée sans aucune explication. Plus tard, j'ai appris, que le Général Cheloufi, était un parent de H. S, et son protecteur et sans l'avis de ce général, qui exerçait à l'époque la fonction de Secrétaire Général du Ministère de la Défense Nationale et qui a été mis au courant de ma candidature, pour avoir fait stopper nette ma nomination à ce poste.
2°) Devant ce refus injustifié, le Ministre des Finances était furieux, car il savait que les services qui donnaient leurs avis, étaient impliqués dans la corruption et que cette procédure de soumettre les propositions d'un ministre à des services incompétents en matière de fonctionnement d'institutions financières, constituent une frustration intolérables. Pour me réparer ce préjudice, et malgré le conflit ouvert avec Abdelhamid Brahimi (la Science). Souvenez-vous de la mort de mon fils à Batna, il était la cause de sa mort et à une époque vous étiez son directeur de Cabinet. Vous êtes parfaitement au courant puisque vous avez téléphoné à mon épouse pour me faire savoir qu'il avait des regrets et des remords sur cet incident impardonnable. Quand il est devenu Premier Ministre, il avait été à l'origine de plusieurs centaines de licenciements de fonctionnaires, le destructeur des entreprises nationales et de la fonction publique.
Lors du conflit de la C.A.A.R. avec la CAAT, le DG de la CAAR, (qui était le protégé de Ali Bouzar, ami de Brahimi, ) avait adressé au Ministre des Finances si Boualem Benhamouda, un faux rapprot de bilan sur la CAAR. En ma qualité de DG-Adjoint de la CAAR et unique responsable de cette compagnie d'assurance en novembre 1985, j'ai dénoncé la gestion de la CAAR, au moyen d'un rapport avec des arguments probants et irréfutables. Au vu de mon rapport, le Ministre a donc décide de mettre fin aux fonctions du DG de la CAAR, et cette décision n'a pas été du gout de Brahimi Abdelhamid. La vérité triomphe toujours sur les mensonges.
Devant les intimidations de l'ancien Premier Ministre, si Boualem Benhamouda m'a proposé de m'affecter à la Paierie Générale à Paris, non pas comme Trésorier Payeur Général, mais comme Administrateur, c'est mon grade de la fonction publique et cette affectation échappe à tous les avis des services soi-disant chargés de confirmer les nominations des cadres. Je témoigne, que si Boualem Benhamouda est un homme intègre et honnête, un vrai Moudjahid digne de respect et de confiance.
3°)- Moi et mon collègue, nous avons passé le mois de janvier 1986, sans aucune affectation, le Trésorier Saibi, ne voulait pas de notre présence, et tout le monde reprochait au Ministre si Boualem Benhamouda son geste à mon égard. Certains l'ont accusé de provocateur pour faire passer un message fort au pouvoir qu'un ministre à la droit de nommer les cadres de son département sans passer par de différents services de sécurité (l'équivalent du triste du K.G.B.). En tout cas, il a payé le prix fort de son geste et de son mécontentement au régime. Au mois de février de la même année, le régime décide un remaniement ministériel et si Boualem Benhamouda disparaît de la liste des membres du Gouvernement. Il a été remplacé par Khellaf Abdelaziz, un corrompu notoire, qui léchait les botes de M. Mehri Djilali.
Vers le fin du mois de février, le Trésorier a fini par nous mettre dans un bureau réservé à la Sonatrach, il a été mis à notre
disposition une table et deux chaises, sans aucune fourniture de bureau, ni stylos, ni machines, ni aucun instruments digne d'un bureau. Ordre fut donné de nous isoler, car nous étions précédés d'une rumeur diabolique, que nous étions des incorruptibles et des méchants, envoyés par le ministre pour fouiller et trouver les pièces et les documents compromettants les hauts responsables. Nous avons été mis en place dans une situation de suspicion et de méfiance absolue, il nous était interdit de pénétrer dans les autres services, ni de consulter de documents, c'est la mise en quarantaine, pour nous priver de tout contacts avec les agents.
Vers la mi-avril, moi et mon collègue avions envoyer un rapport à la Présidence de la République, au Ministère des Finances et à la Cour des Comptes, pour leur signaler la mauvaise gestion de cette boite (caisse noire du régime). Ce rapport fit un un scandale et le Ministre des Finances ne voulait plus de notre présence. Nous n'avons mis en cause aucune personne et nous n'avons jamais cité le nom d'un haut responsable. Les corrompus en été mis en courant de notre rapport et aussitôt l'affaire fut confirmée, le Général Cheloufi intervient en faveur de son parent H. SAIBI, pour lui donner feu vert et trouver le moyen de nous provoquer par un alibi pour nous liquider de la paierie.
Le trésorier Payeur Général, avait donné l'ordre à l'agent chargé de distribuer le courrier, que mon courrier lui soit remis en main propre. De son propre chef, il ouvrait mon courrier puis faisait déchirer mes lettres et l'agent m'a averti qu'il avait remis plusieurs lettres à Saibi et au moment de notre rencontre dans le couloir, je lui ai aimablement dit pour quelle raison il fait intercepter mon courrier et j'ai exigé qu'il me donne immédiatement mes lettres. Il n'attendait que cette occasion, pour commencer à crier haut et fort, afin de faire en sorte qu'il vient d'être brutalement agressé par moi. Saibi et a fomenté une mise en scène contre moi, sous prétexte que je voulais le frapper et aussitôt il a commencé à pleurer comme une femme battue pour attirer les témoins et m'accabler de graves accusations. J'étais loin d'imaginer un seul instant, que je faisais l'objet d'une conjuration orchestrée pour nous liquider définitivement de cette institution financière.
Le Trésorier Payeur Général, et son Fondée de Pouvoir avaient peur de nous, notre présence constituait une véritable menace et surtout une vraie menace pour les corrompus qui ont bénéficié de virements suspects dans leurs comptes numérotés.
4°)- En moins de quarante huit heures, le Ministre, avec son excès de zèle, la marionnette, nous a fait parvenir un message officiel mettant fin à nos fonctions, il fallait juste une toute petite étincelle pour justifier notre rappel. Et le message notifié précise qu'il faut rejoindre immédiatement Alger. Ce fut un soulagement pour Mehri Abdelhamid, qui était Ambassadeur d'Algérie, (le caméléon versatile), Ali Ammar, le magouilleur et l'affairiste notoire, qui était le Président de l'Amicale des Algériens en Europe, et bien entendu, le fameux, Tedjini, le Directeur à la Présidence de la République, qui était le vrai ordonnateur de la Paierie Générale. Il a fini par passer plusieurs années en Prison pour détournement de deniers publics, il fallait bien trouver un bouc émissaire, pour sauver les corrompus impliqués dans ce scandale, notamment, Larbi BELKHEIR et le Mustapha Chelloufi et autres gangsters, voyous qui ont vidé les caisses de l'Etat.
5°)- Ne voulant pas rejoindre Alger, de peur d'être liquidé physiquement, j'ai opté pour une autre solution, rejoindre les rangs de l'opposition à l'étranger et je fus pris en charge par le Parti du M.D.A. de Ben Bella. En mois de janvier 1987, le Canard enchaîné a fait publier deux articles explosifs sur le scandale de la Paierie Générale à Paris, financement des Partis politiques Français, virements suspects au profit du Général Cheloufi et général Larbi Belkheir et autres, la liste est longue. Dès cette publication, les lèches-bottes, Ali Ammar et Abdelhamid Brahimi, ont fait circuler une rumeur, selon laquelle, j'étais le responsable des fuites de documents administratifs ayant servi au Canard la publication d'extraits des virements auprès des banques étrangères ( Américaines et européennes). Là aussi, la liste est longue des banques mentionnées.
6°)- Ce fut la panique dans toutes les chancelleries et dans les états-majors des partis politiques, les pays comme Israël, le Maroc et autres étaient inquiets de cette affaire, et l'article du Canard Enchainé avait fait l'effet d'une bombe atomique, toute la presse européenne, africaine et internationale a repris la suite pour s'étonner comment se fait-il que l'Algérie finance-t-elle, les partis politiques français. A l'époque, l'Algérie soutenait l'Iran dans sa guerre contre l'Irak, et les Irakiens étaient mécontents de cette alliance contre nature. Les Fonctionnaires et les employés de la Paierie Générale, étaient les premiers à réfuter toute cette rumeur de fuite de documents de la Paierie. La Police algérienne et la S.M. sont venues immédiatement pour interroger les agents pour savoir dans quel service les coupables ont pu voler les documents incriminés.
Tous les agents ont affirmé qu'aucun document ne manque dans les archives et ils ont également affirmé, que les deux agents mis en cause KADIRI et Hamrouchi, n'avaient pas accès aux placards blindés et fermés avec des clés qui sont en permanence sous bonne garde de chaque chef de service. L'Enquête diligentée a prouvé qu'aucun document n'a été pris ou volé et que les documents publiés par le Canard enchainé, sont des imprimés, qui ont été fabriqués par des imprimeries, probablement en Irak. Les Adjoint de Ben Bella, étaient des Algériens de conviction à la doctrine du parti unique Irakien du Baath..
7°)- Paradoxalement, aucune banque visée par ce scandale n'a réagi par un démenti, ni par aucune communication pour réfuter les virements au profit de leurs clients accusés par la publication de l'hebdo français ?
8°)- Quant moi, je n'ai jamais pris aucun document de la Paierie Générale, et si j'avais la possibilité d'en avoir quelques documents de ce genre, je n'aurais certainement pas hésité un seul instant pour les envoyer à la Presse, c'est de bonne guerre. Pourquoi voulez-vous qu'un citoyen algérien, incorruptible, qui refuse de cautionner la corruption et les corrupteurs, se sentirait coupable de dénoncer les vrais coupables, les voleurs qui ne méritent aucun pardon et aucune indulgence. Si j'avais un seul document, je l'aurai fait avec joie et plaisir pour mettre les magouilleurs dans une situation
inconfortable et déplorable. Hélas, je n'avais rien entre les mains et le Ministre Khellaf, le lèche-botte de chadli, a donc décidé de donner suite favorable aux ordres du Premier Ministre Abdelhamid Brahimi, pour prononcer ma révocation de la fonction publique.
Par une procédure hâtive et expéditive, Khellaf adressa à la fonction publique une décision portant ma révocation. La fonction publique, ayant constaté que le dossier était vide, elle prononça ma révocation pour abandon de poste. J'ai eu la naïveté de croire qu'il suffit de saisir le Président de la République, le Premier Ministre et autres hautes personnalités du régime, pour avoir un espoir d'une révision de mon dossier, mais ce serait impossible que des voleurs réhabilitent les incorruptibles. Les fonctionnaires honnêtes sont obligés de vivre toute leur vie marginalisés tant que les voleurs sont au pouvoir. La présence de Bouteflika, ne fait que prolonger les souffrances du peuple algérien et en particulier, ceux qui sont victimes de la hogra.
9°)- Pour votre information, j'ai été reçu au mois d'Avril 1991, à laPrésidence de la République, par le Général Larbi Belkheir, qui était le Secrétaire général de la Président et il m'a invité à prendre un café et nous avons longuement discuté de la Paierie Générale et lors de notre entretien, il m'a fait une confidence, qu'il n'était pas impliqué ni directement ni indirectement, mais nous connaissons les vrais auteurs de ce complot. Si j'étais impliqué dans ce scandale, le général larbi Belkheir, homme fort, pouvait ne pas m'accorder une telle audience au cours de laquelle, nous avons abordé d'autres questions religieuses concernant les Confréries, en particulier la Tarîqa Qadiria.
Conclusion : Quant à moi, je n'ai jamais pris une seule feuille, ni pièce, ni document de la Paierie Générale, et si j'avais été l'auteur de cette fuite, je ne regrette rien, mais je ne peux pas affirmer que je suis l'auteur de cette fuite. Ceux qui ont organisé cette cabale, étaient bien organisés, ils avaient un objectif et matériellement, ils disposaient de moyens de faire faire imprimer les imprimés de la Paierie Générale, qui provenait de l'imprimerie officielle, à moins que les auteurs aient des complices au niveau de l'imprimerie officielle. Ce n'est qu'une faible hypothèse. L'hypothèse la plus probable serait que les imprimés ont été faits par l'imprimerie officielle en Irak. Ce pays avait toutes les raisons de créer des problèmes au régime de Chadli.
Après le scandale, cette affaire a fait couler beaucoup d'encre, certains, estiment, que les auteurs ont organisé un complot contre Chadli pour compromettre ses relations avec la France et de discréditer son entourage, notamment Le Général Larbi Belkheir ? D'autres estiment, que l'assassinat de l'Avocat Mécili Ali avait des liens avec les comptes bancaires des Barons en Suisse et pour l'empêcher de faire publier les noms, ils l'ont liquidé avec la complicité de Pasqua et Pandraud.
Sachez M. Hidouci, que je n'ai jamais pris un centime des caisses de l'Etat, je n'ai jamais été impliqué dans une malversation financière et je n'ai jamais cautionner les corrupteurs ni les corrompus. De plus, je suis plus propre que Bouteflika, que ses ministres et hauts dignitaires corrompus, qui ont ruiné le pays. Depuis 1986, à ce jour, je suis dans l'opposition et je reste jusqu'à la fin et chute du régime dictatorial de Bouteflika.
A)– Première question: En votre qualité d'ancien ministre des Finances, avez-vous pris connaissance du rapport des magistrats de la Cour des Comptes, de l'année 1984-1985, sur la gestion de la Paierie Générale. Un rapport accablant, mettant en cause directement la responsabilité de Hachemi Saibi, mais comme il était protégé par son parent le Général Cheloufi, il bénéficiait d'une impunité totale ?
B) Que pensez-vous de la fermeture définitive de la Paierie Générale; est-ce à cause de la publication des articles du Canard enchainé ou bien est-ce à cause de la corruption dévoilée par ce scandale ?
C) La fermeture signifie faillite et banqueroute de cette institution financière, qui ne jouait pas son rôle conformément aux textes portant sa création. Pourquoi, les archives ont été détruites et ce sont les agents du Ministère des finances qui l'ont attesté !
D) Pensez-vous que des hauts responsables notamment les dignitaires aient pu bénéficier de transferts et de virements à leurs comptes bancaires par l'intermédiaire de la Paierie Générale.
E) Pensez-vous, que l'assassinat de Me Mécili avait un lien avec le scandale de la Paierie Générale ?
F) Pensez-vous, que le fait de persécuter de s'acharner et de museler les fonctionnaires incorruptibles était la manière la plus efficace pour assurer une bonne gestion de nos finances et pour garantir une bonne gestion transparente ?
G) Savez-vous qu'au sein de la Paierie Générale, il existait un bureau de la Sonatrach ? Quel était son rôle dans une paierie mise auprès de l'ambassade d'Algérie à Paris ?
H) Pouvez-vous nous dire, de qui recevait- elle la Paierie Générale, ses fonds, est-ce , en provenance des comptes ouverts au nom de la Sonatrach à l'étranger, est-ce, du Trésor Public ? Car la Cour des Compte a relevé des anomalies et des lacunes injustifiées dans cette gestion occulte ?
I) Pensez-vous, que les fonctionnaires révoqués arbitrairement et fonctionnaires licenciés abusivement, méritent-ils de figurer dans la liste des bénéficiaires de la réhabilitation, de la réintégration dans le cadre de la réconciliation nationale ?
J) Pouvez-vous nous dire, si le Ministre des Finances, a le pouvoir de vérifier les comptes bancaires ouverts au nom de la Sonatrach et qui est l'ordonnateur principal et combien de comptes dispose-t-elle la Sonatrach à l'étranger, qui échappe au contrôle du Trésor Public ?
Je tiens à vous en remercier vivement et pardonnez moi de vous avoir mis à charge un lourd fardeau de me lire, mais notre public a la soif de connaître ce qui se passe dans les milieux financiers dominés en ce moment par une mafia criminelle.


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