Il était une fois, un bonhomme appelé Mouloud, il vivait dans une très petite maison au beau milieu d'un cimetière. il avait à sa charge cinq adorables chérubins qu'il n'arrivait pas tous à satisfaire, une épouse qui écorchée dans sa vie de mère et de femme se transformait à l'occasion en redoutable mégère. Quand Mouloud rentrait le soir les yeux éteints et le cœur fatigué d'être le témoin impuissant des déconvenues imposées par le destin ; Quand il apprit ce matin là que son jeune voisin s'était immolé par le feu dans le seul but de prouver qu'il existait. Alors mouloud pleurait, il pleurait sans vergogne. Quand mouloud priait le soir et que ses larmes montaient au ciel en tenant la main à ses espoirs, Quand Mouloud entendait le rire cristallin de ses enfants lorsqu'ils inventaient de nouveaux jeux, Quand il rejetait la tête en arrière et fermait les yeux en fumant sa clope, sa pote, son ultime confidente ; Alors Mouloud souriait, simplement comme on souriait aux bébés. Mais quand mouloud voyait sa femme faire et défaire ses bagages comme on hésitait entre vivre ou mourir, Ou qu'il songeait que son petit dernier fît son premier pas sur la dalle fraîchement posée d'une tombe ; Il n'avait plus du tout envie de sourire, il a plutôt envie de pleurer, à chaudes larmes. Quand mouloud pro des économies de bout de chandelles, parvins à acheter un climatiseur qui venait narguer la misérable chaumière comme une perle à moitié précieuse sur une bague en toc, il était content car sa misère s'est quelque peu vengée de son sort. Quand il rêvait et qu'il n'avait plus peur de son avenir parce qu'il dormait ; En ces moments, il souriait et des fois même riait. Lorsque l'épicier du quartier l'informait qu'il ne faisait plus de crédit, que le prix du bidon d'huile avait haussé, cela ne l'empêcha pas d'être heureux comme un pinson car ce matin il avait appris que sa fille eu la meilleure note à l'école. Qu'il savait que les anges veillaient sur elle lorsqu'elle froissait le cou à ses envies Mouloud réussissait toujours à afficher une infaillible joie de vivre devant les autres, Cependant et malgré tout, la tunique de bravoure qu'il avait faite sur mesure pour lui se lézardait la nuit venue pour laisser échapper un soupir pétrit d'une douce amertume. Alors mouloud pleurait beaucoup, souriait un peu ,torchait ses peines en broyant du noir, riait à la volée pour noyer son chagrin et effacer ses marques indélébiles vivant au jour le jour, jonglant avec espoir et désespoir. Lectures: 9