http://www.algerieinfos-saoudi.com/ 25 Mars 2014Publié par Saoudi Abdelaziz Les Algériens voteront-ils sous la menace? Le thème du « complot étranger » est abondamment utilisé à l'occasion de la campagne électorale. Quelques morceaux choisis. Abdelmalek Sellal nous rassure, à condition de garder encore Bouteflika comme protecteur :« Soyez sereins et confiants, il ne faut pas tomber dans le piège du désespoir.Celui qui nous cherche nous trouvera sur son chemin ; nous avons déjà démontré de quoi nous sommes capables dans l'affaire de Tiguentourine ». Du côté de la concurrence-faire valoir, on est sur la même longueur d'onde « Nous sommes persuadé qu'un complot a été mis en place pour déstabiliser l'Algérie, répèteLouisa Hanoune. Un clan et une main étrangère tente de monter les ibadites contre les malékites. Ils veulent que nous replongions dans la décennie 1990, lorsque la société algérienne a été menacée d'extermination au nom de la religion.» « Le complot « contre l'Etat national » est déjà à un stade avancé » confirme le spécialiste es-complots impérialistes, Mohamed Bouhamidi qui révèle dans Raïna.dz tous les détails de l'opération combinée. « Le jour venu de l'intervention, le Maroc qui s'apitoie sur le sort du Mzab jouera le rôle de la Turquie, la Libye en déliquescence jouera le rôle de l'Irak, la Tunisie devait jouer le rôle de la Jordanie qui ne veut mais ne peut contrôler ses salafistes surtout qu'elle reçoit l'argent du Golfe et les militaires US dans son sud. On peut imaginer que les kurdes seront présents à travers la question touarègue que la France mijote depuis cinquante ans dans l'Azawad. Toutes les conditions semblent réunies pour que pousser le projet d'un Etat saharien riche en ressources naturelles. Le M'zab, c'est le détonateur mais les Touaregs peuvent aussi être l'explosif en attendant d'autres carburants. » Le spécialiste semble avoir oublié les soldats américains cantonnés en Espagne et prêts au parachutage sur Hydra... « C'est quand même drôle, chaque fois que ça chlingue, on sort la fameuse «yedajnabia» écrit El-Guellil. « Ghardaïa, c'est la main étrangère. Les Chaouis c'est une main étrangère au bon sens. L'opposition, c'est la main étrangère qui lui souffle ses prises de position. Barakat c'est une main de femme étrangère à l'hypocrisie. Chaque fois, c'est la main étrangère qui est montrée du doigt. Mais personne, ouetgoul une, ne s'est demandé comment une main, une seule main, peut faire autant de dégâts à des millions de mains. Si l'on considère que les millions de nassama ont chacune deux mains. C'est que, ya mes frères, les mains sont occupées à autre chose ». « Que l'on ne se méprenne pas sur le compte des Algériens » écrit Nadjia Bouaricha dans une « balise » parue dans El Watan. « Ils prennent le temps que les décideurs n'ont plus. Ils ont la patience que les intellectuels n'ont pas. Et cela ne veut pas dire qu'ils ne saisissent pas les vrais enjeux. Ils observent, attendent mais ne perdent pas de vue l'essentiel, leur survie et celle du pays, quand ceux d'en haut sont dans le calcul de la seule pérennité de la rente (…). L'élection, qui a créé une fissure dans les plaques tectoniques du système, rafistolée pour l'occasion de la préservation des intérêts de chacun des membres du sérail, n'a fort heureusement pas réussi à diviser les Algériens, même si d'insistantes tentatives criminelles continuent de nourrir les troubles à Ghardaïa ».