Les éléments des douanes de l'aéroport Rabah-Bitat ont pu déjouer une tentative d'introduction au pays d'une quantité importante des drogues dures dites Ecstasy, constituée de 600 comprimés, ainsi que d'autres marchandises non déclarées. En effet, lors du contrôle des bagages des passagers en provenance de Paris en date du 1er février 2018 à bord d'un avion de la compagnie Air Algérie (vol AH1145), les agents des douanes doutaient du contenu des bagages d'un passager. Arrivant au point habituel du contrôle douanier, à la question d'usage «avez-vous quelque chose à déclarer ? sa réponse était par la négative, selon Réda Mehafdi, chef d'inspection divisionnaire des douanes à Annaba. Par la suite, une fouille minutieuse des bagages du passager en question a été faite ; ce qui a permis de découvrir l'existence de 600 comprimés d'Ecstasy, de couleur verte et portant l'inscription Heiniken, dissimulés soigneusement dans des boîtes de vitamines pour enfants de marque «Multivitamines et minéraux Juvamine junior» fermées à la colle, ainsi que 25 téléphones portables usagés de différentes marques et un lot de produits cosmétiques de marque Chanel. Et considérant que les faits constituent une infraction à la législation, les produits en question ont été saisis et un procès-verbal a été établi à l'encontre du voyageur ayant commis l'infraction, précise la même source. Ce dernier a été remis aux services de police pour complément d'enquête et présentation devant le parquet d'El-Bouni. Pour rappel, les services des douanes de l'aéroport Rabah-Bitat à Annaba avaient réalisé ces derniers mois plusieurs opérations de saisies de psychotropes, notamment ceux dénommés Subutex. De leur côté, les services des douanes du centre de tri postal à Annaba avaient déjoué au cours de l'année 2017 une tentative similaire d'introduction de 190 comprimés d'Ecstasy dans le pays dissimulés dans des colis envoyés de l'étranger. Les douaniers de Annaba poursuivent leur lutte pour épargner l'économie nationale des méfaits des trafiquants et autres contrebandiers. A. Bouacha