«Avec le lancement du satellite algérien de télécommunications Alcomsat-1, l'Algérie entre dans une nouvelle ère avec d'autres retombées positives attendues pour le développement national», s'est réjouie Houda Feraoun, la ministre des PTIC lors de son intervention, hier, au forum de la Radio nationale Chaîne 1. Ainsi, selon la première responsable du secteur de la poste, des télécommunications, des technologies et du numérique, «l'opérateur Algérie Télécom Satellite (ATS) procédera à la commercialisation d'un pack comprenant un démodulateur numérique avec les chaînes de télévision favorites des Algériens, de l'internet haut débit, de la téléphonie et de la VOD (vidéo à la demande), et ce, dans le but «d'inciter les téléspectateurs algériens à orienter leurs antennes paraboliques vers Alcomsat-1». Avec cette nouvelle donne technologique, «l'acquisition du pack permet de n'avoir qu'une seule antenne avec une valeur ajoutée, alors qu'auparavant, le consommateur en avait deux pour les satellites Nilesat et Astra». Il y a lieu de noter qu'Alcomsat-1 dispose de 9 transpondeurs dédiés à la diffusion TV et radio par satellite (9 bouquets de chaînes). Les 5 chaînes TV publiques (Programme national, Canal Algérie, A3, TV 4 et TV 5) et les 55 chaînes radio publiques devront basculer vers le nouveau satellite. Dans un clin d'œil aux chaînes privées offshores, les pouvoirs publics ont laissé entendre que des équipements permettront de diffuser 8 chaînes en haute diffusion (HD), 16 chaînes en diffusion standard (SD) et 100 chaînes radio. Le passage de Mme Feraoun au forum de la Radio nationale lui a permis de s'expliquer sur «la problématique de la baisse du flux d'internet». Selon elle, et contrairement «à ce qui a été dit, l'Algérie a gagné cinq places entre 2016 et 2017 dans le classement mondial du haut débit d'internet». Elle fera savoir également que «la qualité sera encore meilleure avec l'entrée en activité des trois autres câbles, à savoir ceux reliant Alger et Oran à Valence en plus du câble sous-marin d'Annaba». L'autre point évoqué par l'invitée du forum de la Radio nationale est celui relatif à la généralisation du wifi dans les espaces publics. Selon elle, «l'opération de sa généralisation a été momentanément suspendue par l'Autorité de régulation (ARPT) pour des raisons techniques liées à l'aspect sécuritaire». A. Bettache