La cellule de communication de la wilaya de Tipasa vient de rendre public un communiqué faisant état des résolutions adoptées lors d'un récent conseil de wilaya. Selon le communiqué, «à l'ordre du jour de ce conseil de wilaya présidé par Moussa Ghellai, wali de Tipasa, plusieurs sujets qui concernent la prise en charge du quotidien des citoyens à l'approche de la saison estivale et du mois de Ramadhan». S'agissant des préparatifs du mois sacré de Ramadhan, le communiqué révèle que «le wali a installé la Commission de wilaya de coordination, de préparation, d'organisation et de suivi des actions de solidarité à l'occasion du mois de Ramadhan, avec pour mission de sensibiliser les citoyens, les mécènes et autres donateurs afin de contribuer aux actions de solidarité, et permettre de délimiter des espaces adéquats pour la restauration des nécessiteux et d'assurer le contrôle de la qualité et l'hygiène des repas servis». S'agissant de l'opération portant sur l'étude d'aménagement d'une aire de stationnement en dehors de l'enceinte portuaire de Bouharoun, le communiqué précise qu'«une étude de faisabilité d'une aire de stationnement en dehors de l'enceinte portuaire de Bouharoun a été présentée par le P-dg du bureau d'études SAETI. Deux variantes ont été proposées, elles favorisent une vision de développement spatial pour une meilleure attractivité du port compte tenu de la disponibilité d'une assiette foncière de 2 500m2 sur laquelle sera érigé un parking à 4 niveaux avec une capacité de stationnement de 300 véhicules, agrémenté d'une terrasse panoramique. Il s'agit d'un équipement structurant qui nécessite un traitement particulier, le coût du projet est évalué à 1,3 milliard de dinars». A ce titre, le wali de Tipasa a déclaré que «la réalisation de ce parking s'impose pour régler un problème sécuritaire et valoriser cette infrastructure sur le plan architectural et urbanistique. Les contraintes juridiques et financières seront levées au fur et à mesure par la Direction des Domaines qui devra mener une enquête foncière sur cette parcelle de terrain attenante au Domaine public maritime, de même qu'une réunion est prévue avec l'EGP Port et l'Ecore Pêche pour le choix définitif de la variante et les sources de financement en optant pour une formule de partenariat ou de concession». A la lumière du constat des clivages bureaucratiques, il a été requis de servir le citoyen et «qu'il convient de dépasser ces clivages». Le communiqué de la wilaya rapporte que le wali avait instruit les maires d'être «plus efficaces, plus pragmatiques, pour sortir du carcan bureaucratique en favorisant le contact direct avec les chefs de daïra au lieu du formalisme d'échange de correspondances qui, en réalité, pénalise le citoyen qui reste dans l'attente du règlement bureaucratique de ses doléances». A ce titre, le wali «n'encourage pas les maires à recourir à l'échange d'écrits entre les chefs de daïra et les directions techniques quand il s'agit de régler un problème sensible de l'alimentation en eau potable, de l'énergie électrique ou du gaz naturel, qui, en réalité, nécessitent une célérité et une rapidité dans le règlement de ces problèmes rencontrés». Le wali ajoutera à ce titre que «le Comité technique de daïra qui se réunit chaque semaine constitue un cadre approprié pour discuter de toutes les préoccupations». Pour une meilleure efficacité, également, le wali a enjoint les maires d'«assister impérativement aux commissions ad hoc d'attribution de logements et d'afficher en parallèle la liste des postulants non bénéficiaires de logements en consignant en marge les motifs du rejet de leur dossier». Abordant le programme d'urgence de l'AEP pour la saison estivale, le communiqué de la Wilaya révèle que «dans le cadre de la préparation de la saison estivale, le directeur des ressources en eau a exposé le programme d'urgence de gestion». C'est ainsi que lors de la présentation de ce schéma directeur, il a été révélé que le volume de remplissage du barrage de Boukerdane est de 26,96% par rapport à sa capacité globale alors qu'il était à un taux de 58% à la même période en 2017. Le barrage de Bouroumi est à la moitié de son taux de remplissage, soit 21,66% par rapport à l'année écoulée. La production totale de la ressource actuellement est de 223 701mᵌ/jour pour des besoins exprimés équivalents à 350 000 mᵌ/jour, soit un déficit enregistré de 45% qui augmentera en haute saison. Il a été ajouté à ce titre qu'«afin de renforcer les réseaux de l'AEP, plusieurs mesures ont été prises, à savoir la redynamisation et l'achèvement des projets en cours de réalisation, la mobilisation des ressources souterraines et un programme de rénovation des conduites». Ainsi, et de ce fait, 22 forages ont été réhabilités pour une mobilisation de 21 944mᵌ/j dans 17 communes, ainsi que la réhabilitation de la station de traitement monobloc de Ahmer-el-Aïn qui passe de 3 000mᵌ/jour à 5 000mᵌ/jour ; s'agissant de la station de pompage de Douaouda, elle passe de 3 500mᵌ/jour à 5 000mᵌ/jour. L'intervention au niveau de la station de pompage de Hadjout et de Tipasa, ainsi que l'achèvement du complexe hydraulique de Chaïgh vers une capacité de 1 000mᵌ/jour, conditionné par la réalisation d'une station de pompage pour renforcer 3 localités, à la suite de la réalisation d'un réservoir de 5 000mᵌ, ainsi que la mise en service d'un réservoir de 3 000mᵌ, avec l'AEP de la commune de Attatba, des réservoirs de 5 000mᵌ à Hadjout, 2 000mᵌ à Merad, 1 000mᵌ à Sidi-Rached et 1 000mᵌ à Chenoua, ainsi que le renforcement des réseaux AEP de Sidi-Amar et de Menaceur. S'agissant des travaux de renouvellement des réseaux AEP, ces derniers sont en cours à Cherchell, à travers le renforcement et le sécurisation du chef-lieu de Sidi-Ghilès, avec la mise en service du système d'adduction d'Aghbel à partir du système Nouraya. En ce qui concerne le stress hydrique qui touche une partie des communes rurales et montagneuses de l'ouest de la wilaya, le wali vient d'instruire la Seaal afin «d'alimenter ces localités par voie de ‘'citernage'' en attendant l'achèvement des travaux de transfert du barrage de Kef-Eddir dont le raccordement de la ressource ne pose pas de problème dans la mesure où le maillage a été pris en charge par les études faites par le secteur de l'hydraulique». C'est dans cette optique que le wali a instruit les maires de «faire régulièrement des prélèvements pour analyser l'eau des puits et des citernes et d'activer les procédures pour la réalisation des opérations PCD concernant les opérations d'AEP et d'assainissement». Houari Larbi