Lors de sa rencontre avec la société civile à l'Université de Médéa, le premier responsable de la justice dira «qu'il n'y a pas de place pour les perturbateurs et ceux qui veulent porter préjudice à la justice et au droit algériens ; nous serons intransigeants et absolus avec ceux-là et nous ne permettrons à personne de porter atteinte à la justice algérienne car c'est un engagement avec la patrie et avec le Président de la République....» En marge de sa visite de travail effectuée jeudi dans la wilaya de Médéa, Tayeb Louh ministre de la Justice et garde des sceaux a déclaré que les structures judiciaires spécialisées ont été mandatées par décision gouvernementale à procéder au recouvrement et à la récupération des frais de justice et des amendes. Un montant estimé à 7 mille milliards de dinars cumulés depuis plusieurs années et faisant un grand «trou» dans les caisses du trésor public. Il est à signaler que Louh s'est enquis de l'état d'avancement des projets de tribunaux dans la wilaya à savoir dans la capitale du Titteri, à Berrouaghia et à Ksar-El-Boukhari où il a inauguré le nouveau tribunal de cette ville. Par ailleurs et dans un contexte lié à la modernisation de son secteur, Louh a dévoilé également qu'une nouvelle école d'une capacité de 1 000 places pédagogiques spécialisée dans la formation des juges allait ouvrir ses portes prochainement. Il ajoutera également que cette institution se démarquera par son standing unique et inédit au niveau africain. Tayeb Louh ne manquera pas de signaler que les facilitations consenties par le Président de la République dans son programme ont permis au secteur de la Justice de réaliser un bond qualitatif surtout à travers l'édification d'infrastructures judiciaires nouvelles et modernes à travers tout le territoire national, ces dernières faisant foi justement d'un instrument incontournable pour une meilleure pratique judiciaire. M. L.