Il faudrait, peut-être, rappeler l'énorme écart et le déficit en logement social dans les communes de Mansourah et de Chetouane par rapport à la commune de Tlemcen. Lors de ces dernières années, la commune du chef-lieu s'est taillé la part du lion, dans le quota du logement social. Des milliers de personnes ont été relogées dans des différentes opérations, depuis les années 1990, dans les nouvelles cités d'Oujlida et de Boudjlida, au nord du chef-lieu. Ce qui n'est pas le cas dans la commune de Mansourah et de Chetouane. Pendant plus de vingt ans, les citoyens demandeurs de logement attendent. Il n'y a pas eu de distribution de logements et la crise ne fait qu'empirer dans ces banlieues ouest et nord de la ville. Un quota de plus de 1 000 logements est prévu dans les prochains jours, sauf qu'il ne va pas résoudre la crise et réparer cette injustice. Les responsables et les élus de l'APC de Mansourah seront mis à rude épreuve et pour cause, selon certaines informations, les dossiers déposés après 2013 ne seront pas pris en charge, et donc, ces demandeurs seront éliminés d'avance. Ce critère n'est pas justifié, car ceux qui ont déposé leurs dossiers après 2013 devront attendre encore vingt ans pour être relogés. Faut-il aussi rappeler que la commune de Mansourah a accueilli, au début des années 1980 et 1990, tous les mal-logés des quartiers sinistrés du centre-ville (Agadir, El-Medress, Boudghène) qui ont été relogés dans les cités 1 060 logements et 500 logements à Imama, ce qui a privé des milliers de citoyens de Mansourah de bénéficier d'un logement social. En attendant la distribution des nouveaux logements à Mansourah et Chetouane, les élus de ces localités seront devant une situation fort compliquée : il ne fallait tout simplement pas rejeter les dossiers déposés après 2013 mais les étudier au cas par cas comme à Mansourah. A noter que le programme de l'habitat rural a donné quand même des résultats positifs. M. Zenasni