Les artistes alg�riens sont toujours en attente d�un statut. La c�l�bration, hier, de la Journ�e nationale de l�artiste, �tait une nouvelle opportunit� pour cette cat�gorie de �fonctionnaires� de revendiquer leurs droits. Tous corps de m�tiers confondus, ils continuent, �aujourd�hui, d��tre livr�s � eux-m�mes et malmen�s par un environnement hostile et ingrat�. Hier, au si�ge de la Centrale syndicale, le Syndicat national des artistes affili� � l�UGTA a organis� cet �v�nement sur fond de revendication �d�une r�elle prise en charge des pr�occupations de cette cat�gorie de professionnels�. Selon eux, les travailleurs de ce secteur �voluent dans des �conditions difficiles� marqu�es par �l�absence d�un statut particulier qui constitue un obstacle pour le suivi de la carri�re de l�artiste�. �La recommandation relative � la condition de l�artiste, adopt�e � Belgrade par l�Unesco en 1980, ainsi que la D�claration finale du Congr�s mondial de l�Unesco sur la condition de l�artiste, adopt�e � Paris en 1997, constituent la base pour la mise en place d�un cadre de r�flexion visant � organiser et � structurer nos professions� ont-ils soulign�. Les artistes alg�riens sont malheureusement bien loin de ces recommandations. �Et pourtant, la D�claration d�Alger date de 2003. Depuis, rien n�a �t� fait en direction des artistes. Beaucoup d�entre nous sont d�c�d�s ou partis � la retraite sans avoir b�n�fici� des avantages socioprofessionnels. On ne revendique que nos droits, rien d�autre�, s�est insurg� un artiste rencontr� hier au si�ge de la Centrale syndicale. Et d�ajouter en citant des propos du regrett� El Hadj El Hachemi Guerrouabi qui, dans une d�claration � la presse, avait d�nonc� �ce m�pris vis-�-vis des artistes alg�riens. On fait venir des artistes �trangers que l�on paie � coups de millions, alors que les artistes alg�riens sont en train de crever la dalle. Ils n�ont m�me pas de statut�. Par ailleurs, nous avons appris de source proche du minist�re de la Culture qu�un statut des artistes est actuellement en pr�paration. D�ailleurs, la ministre de la Culture, Mme Khalida Toumi, avait d�clar� sur les ondes de la Radio nationale que �la r�flexion autour de ce statut dure depuis cinq ann�es et aujourd�hui, la promulgation d�un statut des artistes permettra de distinguer l�artiste professionnel du non-professionnel�.