Même si à l'impossible nul n'est tenu, le CSC a le droit de rêver d'un exploit, ce soir à Radès, lors de la seconde manche des quarts de finale de la LDC face à l'ES Tunis. La défaite d'il ya une semaine est restée en travers de la gorge des Sanafir qui croyaient leurs favoris capables de renverser le tenant du titre dans leur ground de Chahid-Hamlaoui. Un faux-pas qui a ses «explications» mais aussi ses «responsables» si bien que l'expérience a joué en défaveur des hommes de Denis Lavagne, des «erreurs humaines » ont été également pour beaucoup dans le 2-3 de vendredi passé. Désormais, il faudrait songer à la bataille de ce soir à Radès face à des Sang et Or qui ne se présenteront pas en «touristes» pour accomplir une formalité qui n'en sera finalement pas une même si certains se montrent sceptiques de voir le CSC l'emporter par deux buts d'écart. Pour des considérations statistiques d'abord ; l'attaque des Noir et Vert carbure à moyen débit, aussi bien en championnat (23 buts en 22 matchs), qu'en coupe d'Algérie (en 8 réalisations cinq matchs) qu'en LDC (14 buts en 9 rencontres). Dans cette dernière épreuve, et hormis le coup de tonnerre réussi face au TPM (3-0 à Constantine), les équipiers de Mohamed-Amine Abid ont assuré leur succès petitement (3 fois 1-0, 1 fois 2-0 et 1 fois 3-2). C'est cette inefficacité criante qui inquiète chez les Constantinois car, défensivement parlant, malgré des prestations mitigées du portier Rahmani, le CSC tient le coup. Surtout qu'on le donne perdant à l'avance. En l'absence de son gardien numéro 1, blessé, le club de Cirta sera-t-il capable de plomber Ettaradji chez lui ? Possible, et c'est le souhait des milliers de ses fans qui assistent à l'effritement des dernières illusions quant à réussir un titre en cette fin d'exercice pour le champion sortant que personne, faut-il le reconnaître, n'attendait à ce stade de la compétition. Reléguée à la septième loge (33 points avec trois matchs encore à jouer face au MCA, la JSS et le CRB soit autant de clubs concernés par le podium ou par la lutte au maintien), la formation constantinoise, encore en lice en coupe d'Algérie où elle en découdra en demi-finale avec le CRB, jouera une carte vitale ce soir. Une explication qui se fera devant une forte colonie de Sanafir (on annonce quelques 5 à 8 000 supporters du CSC dans les gradins du stade Radès, (à Tunis) mais sans quelque-uns de leurs éléments-cadres (outre Rahmani, Lamri et Belkacemi n'ont pas fait le déplacement), l'affaire semble « compromise». M. B.