Une ann�e apr�s le lancement des travaux des 38 logements AADL de Skikda par les Chinois du XFTCD, exactement la premi�re semaine de mai 2009, le taux d�avancement n�a pas d�pass� les 10 %. La semaine �coul�e, pour faire valoir leurs droits, les postulants ont observ� un sitin devant le si�ge de l�AADL, � la cit� Merdj Eddib. Deux ans apr�s la mise en demeure de l�AADL par une dizaine de futurs acqu�reurs, trois ans apr�s la d�cision de transf�rer le projet de la cit� Esp�rance vers El-Kobia Zarabata pr�cis�ment) et 5 ans apr�s le versement de la premi�re tranche de l�ordre de 300 000 DA par personne, le bout du tunnel, si bout il y a, n�a pas �t� encore aper�u par les 38 b�n�ficiaires. Les actions de protestation, pacifiques, varient chaque fois que les �ch�ances de livraison sont report�es pour une raison ou une autre. La derni�re sortie m�diatique a �t� motiv�e par l�arr�t du chantier. Les Chinois, pourtant r�put�s respectueux des d�lais de livraison, ont �t� somm�s, � leur tour, de stigmatiser des contraintes d�ordre financier. Selon notre source, �ils n�ont pas vu leur payement s�effectuer � la date requise, d�o� leur d�cision de mettre fin au bon d�roulement du chantier�. L�affaire des 38 logements sociaux participatifs est l�une des plus longues qu�ait connues Skikda. Elle dure, comme d�j� rapport�, depuis 5 ans, p�riode durant laquelle 4 directeurs ont �t� install�s � la t�te de l�agence AADL de Skikda. Cinq ans, c�est aussi l�ultimatum que s�est donn� l�Etat pour livrer 1 million de logements, alors que l�AADL n�a pu livrer 38 � caract�re social participatif ! La formule LSP est, d�ailleurs, l�unique � avoir �t� lanc�e par l�agence sp�cialis�e exclusivement dans les logements en location-vente. Un petit rappel des faits pour rafra�chir les m�moires. Mai 2005, les 38 candidats � ce programme honorent leurs engagements par le versement de 11,4 million de dinars, soit 300 000 DA par b�n�ficiaire. Quelque temps apr�s, le programme fait l�objet d�un avis de publication au sein d�un journal arabophone. Janvier 2006, date r�glementaire pour le lancement des travaux de r�alisation confi�s � l�EBS, pour un d�lai pr�visionnel de 14 mois, les b�n�ficiaires ne voient rien venir. Au contraire, les travaux de terrassement sont vite bloqu�s par les habitants de la cit� Esp�rance qui protestent contre l�implantation de deux nouveaux blocs au sein d�un site tr�s convoit�. Les postulants alertent les autorit�s locales. Le 28 mai 2006, une mise en demeure a �t� adress�e par la direction des Domaines au directeur de l�AADL, le sommant de se conformer au contrat administratif et au cahier des charges, de pr�senter un certificat de conformit� et de justifier le retard qu�accuse le projet dans un d�lai ne d�passant pas les 8 jours � compter de la r�ception de ladite correspondance. Novembre 2007, les futurs acqu�reurs des 38 LSP AADL, cit� Esp�rance, sont locataires chez autrui. Ils le sont � nos jours ; pr�s de 30 millions de centimes ont �t� d�bours�s par personne au titre du loyer. An 2008, la d�cision de joindre une liste additive de 22 personnes � celle initiale des 38 fait jaser ces derniers. Une deuxi�me li�e au transfert du projet met de l�huile sur le feu. L��tude relanc�e a �t� confi�e au m�me BET et le site affect� � seulement une centaine de m�tres du terrain initial, jouxtant le cimeti�re de la Kobia. �Le dossier administratif est le m�me, mais celui technique a �t� modifi� en fonction de la nature du nouveau terrain�, a-ton annonc� du c�t� de l�AADL. Mai 2009, l�entreprise chinoise XFTCD a remport� le march� de r�alisation, avec l�offre la moins-disante, 110 000 DA. Elle a devanc� trois autres, Gaddouche, Guidoum et Marrouk. L�odyss�e qu�a connue ce dossier semblait toucher � son d�nouement, c�est ce que semblaient croire les acqu�reurs. Ils se sont tromp�s, car leur calvaire dure toujours. Aux derni�res nouvelles, les revendications chinoises relatives au payement de leurs redevances ont �t� prises en charge. Le chantier reprendra incessamment. �Par contre, les contrats de VSP, vente sur plan, n�ont pas �t� �tablis � ce jour, ce qui nous emp�che de contracter des pr�ts bancaires. C�est notre grand probl�me�, indique un des postulants.