C'est aujourd'hui, jeudi, à l'occasion d'une réunion qui aura lieu au siège du FFS, que les Forces de l'alternative démocratique arrêteront la liste des participants à la convention nationale du 31 août. Karim Aimeur - Alger (Le Soir) - Pour éviter tout piège de l'administration, les sept partis composant cette alliance (FFS, RCD, PT, PST, UCP, MDS, PLD, en plus de la Laddh) ont introduit une demande d'autorisation au nom du RCD pour le 28 août à Caroubier. Si l'autorisation ne sera pas accordée à temps, ou si les services de la Wilaya d'Alger interdisent la rencontre, les signataires du pacte de l'Alternative démocratique, qui se sont réservé une bonne marge de manœuvre, organiseront leur convention nationale le 31 août au siège du MDS. A l'ordre du jour de la réunion d'aujourd'hui au siège du FFS, figure l'établissement de la liste des participants. Selon nos sources, plusieurs organisations, syndicats et personnalités ont donné leur accord pour prendre part à la convention qui fait de la transition démocratique un projet principal de sortie de la crise que vit le pays. On cite notamment l'association RAJ, la Laddh (version Hocine Zehouane), le Collectif des professeurs de médecine, le Manifeste pour le changement démocratique et l'Initiative pour la refondation démocratique (IRD). On annonce aussi la participation de plusieurs personnalités à l'instar de Mokrane Aït Larbi, Djamel Zenati et l'écrivain Amin Zaoui. « Chaque parti membre proposera ses invités et la liste sera finalisée de manière consensuelle. Le principe est qu'il n'y ait aucun participant islamiste », nous explique un membre des Forces de l'alternative démocratique. L'autre point à l'ordre du jour de la réunion est la rencontre de concertation que comptent organiser les Dynamiques de la société civile samedi prochain à la Safex d'Alger avec les partis de l'Alternative démocratique et le Pôle des forces du changement. Des partis ont proposé de laisser le choix à chaque parti de prendre sa position par rapport à cette conférence de la société civile. D'autres souhaitent que la position soit commune à tous les membres, expliquant que les signataires du pacte doivent parler d'une seule voie pour les besoins de la cohérence et d'efficacité. En tout cas, le Parti pour la laïcité et la démocratie (PLD), que conduit Mustapha Hadni, a décidé de boycotter la rencontre, prétextant qu'il n'acceptera pas de partager la table avec les islamistes. La réunion d'aujourd'hui doit trancher ces questions. Priorité : préserver l'unité des rangs dans cette conjoncture révolutionnaire menée par le peuple qui exige un minimum de sacrifices des partis de la mouvance démocratique. Cette réunion intervient, en effet, au lendemain de la commémoration du 63e anniversaire du Congrès de la Soummam, célébrée par l'ensemble de ces partis sur les lieux mêmes du déroulement des travaux de ce congrès historique à Ifri, sur les hauteurs de l'oued Soummam, à Béjaïa. K. A.