Alors qu'il était dit arrêté par les services de sécurité juste après son quadruple meurtre dans la localité de Sidi-Lahcen, dans la matinée du dimanche, il s'est avéré, finalement, qu'il est parvenu à s'enfuir et à se retrancher dans le domicile parental situé dans la localité de Tabia, retenant en otage son père et sa sœur, et refusant de se rendre aux éléments de la police et de la gendarmerie, qui unissent tous leurs efforts pour tenter d'éviter d'autres drames. Donc depuis dimanche matin, le policier oppose une résistance farouche aux services de sécurité. Et d'après des sources proches des faits, il répondait par des tirs contre ces derniers, sans faire de victimes, heureusement. Quelle que soit la personne qui s'est adressée à lui (de la sécurité, psychologue, etc.), le policier refuse d'obtempérer. Jusqu'à hier après-midi, le policier armé était toujours retranché mais seul dans le domicile. Il a libéré son père et sa sœur qu'il avait séquestrés. La localité de Tabia retient son souffle, craignant le pire. Pour rappel, le policier auteur présumé de la tuerie, âgé d'une quarantaine d'années, divorcé, s'est présenté vers 7h du matin de la journée de dimanche au domicile de son ex-belle-famille. Il a abattu son ex-épouse, avec laquelle il a une fille, la mère, le père et la sœur de celle-ci et a sérieusement blessé son frère, dans des circonstances que l'enquête déterminera. Il s'est enfui vers la localité de Tabia pour se retrancher dans le domicile parental, séquestrant son père et sa sœur. Repéré par les services de sécurité, il fut rapidement cerné par ces derniers qui tentent de négocier avec lui mais sans succès. Vers 19h, soit 12 heures après son forfait, il a posé une condition pour se rendre : voir sa fille pour la dernière fois. Les services de sécurité, qui lui demandaient de libérer les otages, faisaient preuve d'une grande précaution, craignant pour la sécurité de l'enfant. Ses proches libérés, le policier ne se rend pas, pis encore, il commence à tirer sur les intervenants mais sans faire de victime. Maintenant, cela fait plus de 34 heures qu'il est retranché, refusant de se rendre. Les prochaines heures donnent des sueurs froides quant à l'issue de la ténacité dont fait preuve le policier, certainement pris de folie meurtrière. A. M. Un lycéen fauché par le train Dans la journée d'hier lundi, vers midi, un lycéen âgé de 17 ans a été fauché par un train de voyageurs reliant Sidi-Bel-Abbès à Oran au niveau d'un passage non protégé du quartier de Sidi Djilali de la ville de Sidi-Bel-Abbès. La victime qui a été sérieusement blessée est décédée aussitôt après son admission aux UMC du CHU de Sidi-Bel-Abbès. A. M. Aïn Kadda Les citoyens ferment l'APC Depuis jeudi dernier, l'APC de Aïn Kadda, dans la daïra de Sidi Ali Boussidi, est fermée à la population par des manifestants. Ces derniers déclarent décrier la marginalisation de leur localité qui n'a connu, selon eux, que peu de développement permettant d'améliorer leur quotidien. Ils demandent la dissolution de l'Assemblée communale, le départ du P/APC, des logements sociaux, l'autoconstruction dans le cadre du programme de l'habitat groupé, de l'emploi et bien d'autres revendications. La situation est toujours tendue et les protestataires campent sur leur position. A. M.