Le chemin de wilaya 135 reliant la commune de Taher à celle de Chekfa s'est transformé en un souk à ciel ouvert, devant le laxisme des services concernés. Une nuée de vendeurs ambulants dressent leurs étals de fortune en bord de cette route des deux côtés pour vendre les légumes et fruits tout au long de la journée. Une situation qui pénalise lourdement les automobilistes et transporteurs de voyageurs empruntant cette route, notamment ceux desservant les lignes Taher-Chekfa, Chahna, Ouled Asker, Bordj Thar. Ceux-ci ne cessent de tirer la sonnette d'alarme concernant ce véritable enfer qui s'installe dans la durée. «C'est devenu un marché quotidien. On est contraint d'attendre plus d'une heure, chaque jour, à partir de Taher pour rejoindre Béni Metrane sur une distance de 3 km», nous a confié Mohammed, un chauffeur dans une administration publique à Jijel, ajoutant qu'il fait ce trajet en aller et retour quotidiennement. « On passe plus d'une heure pour une distance de 2 km. C'est un non-sens», a pesté Riad, transporteur desservant la ligne reliant Taher à la localité de Djimar, notamment durant les heures de pointe. « Je ne travaille pas la journée du lundi en raison de ce calvaire, a-t-il ajouté sur un ton amer. En empruntant cette route, nous avons été désagréablement surpris par cette «armée» de vendeurs ambulants qui exposent leurs marchandises à même le sol, en squattant cette route stratégique avec les stationnements des voitures de clients qui se bousculent devant les étals de ces marchands et qui font fi de toutes les règles régissant l'activité commerciale. Il convient de souligner que le marché hebdomadaire de Taher se tient chaque lundi sur cette route, avec son lot de désagréments des automobilistes qui ne cessent de tirer la sonnette d'alarme. «Ici adkhel ya M'barek bik be hmarek», pour reprendre fidèlement l'expression populaire résumant la situation qui prévaut sur ce chemin de wilaya avec les risques de complication, lorsqu'il s'agit d'évacuation de personnes en cas d'accident. Commune de Bourraoui-Belhadef L'école primaire Souied-Khellaf dans un piteux état L'école primaire Souied-Khellaf, se trouvant dans la localité d'Ouled-Amrane, relevant de la commune de Bourraoui-Belhadef, se trouve dans un piteux état. Des parents d'élèves de cette école déplorent son état critique soulignant que cet établissement scolaire, comportant trois classes avec une toiture en tuiles dont la réalisation remonte à plus de 40 ans, menace ruine. A cet effet, ils affirment que les élèves de 4e année ont séché les cours depuis plusieurs jours à cause de l'état jugé critique de leur classe, qui risque de s'effondrer à tout moment ,notamment avec les dernières intempéries et leur lot d'infiltrations des eaux à partir de la toiture. Face à cette situation, ils interpellent les services de la commune pour intervenir en vue de sa réhabilitation. B. M. C.