A l'effet d'alourdir davantage le poids de l'aliment du bétail, du sable et du gravier ont été découverts dans des sacs de mélange son/orge et de la chaux dans des sacs de farine. C'est, d'ailleurs, ce qui a été constaté par les éleveurs qui se sont approvisionnés de cet aliment vital pour leur cheptel, dernièrement, auprès des marchés hebdomadaires de Mécheria, Mekmen-Benamar et El-Biodh. Deux éleveurs de Mekmen- Bénamar ont indiqué qu'ils étaient victimes d'une tricherie par un marchand ambulant, qui leur a vendu de la farine mélangée avec de la chaux, ce qui a provoqué la perte de 12 moutons et 3 veaux. Les éleveurs, donc, se sont plaints auprès des pouvoirs publics et les services de commerce pour des contrôles rapides de la qualité des produits à travers les marchés et mettre un terme à ces trafiquants qui sucent le sang des consommateurs. Comme ils interpellent les services agricoles à mener une campagne de lutte toujours auprès des marchés, contre les maquignons qui commercialisent le cheptel atteint des maladies transmissibles (brucellose, clavelée, fièvre aphteuse, blue tongue…), qui contaminent le bétail sain. Certes, les éleveurs des régions steppiques ne savent plus à quel saint se vouer, ils sont confrontés à une sécheresse extrême, aux maladies, à la cherté de l'aliment du bétail et à une pluviométrie qui fait défaut en ces périodes (automnale et hivernale) ; le prix de l'aliment de bétail frôle depuis le début de l'automne les 3 000,00 DA le quintal de maïs, farine, ou le mélange (son/orge). B. Henine