Suite aux informations alarmistes sur les cas suspects de contamination au coronavirus, révélés à Tizi Ouzou, les autorités sanitaires de la wilaya sont montées au créneau pour informer la population sur la réalité épidémiologique liée à cette pathologie et rassurer sur l'absence de cas de contamination au germe qui est responsable de la survenue et dont les risques de propagation inquiètent au plus haut point la population. Retour sur les faits de la journée de mercredi dernier. Au CHU de Tizi Ouzou, deux personnes ont été admises au service infectieux et sont maintenues en isolement à «titre préventif», selon le DG de cet hôpital qui s'est voulu rassurant quant aux mesures mises en place pour prévenir tout risque de propagation du virus. Les deux patients en question sont deux personnes de sexe masculin originaires de la wilaya de Tizi Ouzou, plus précisément de la région de Tigzirt où ils étaient en congé, de retour de Ouargla où ils travaillent dans un site pétrolier. Ils ont déclaré avoir séjourné récemment dans la même base de vie que le ressortissant italien confirmé positif au coronavirus le 25 février dernier. Les examens et les tests biologiques administrés à ces patients, ainsi qu'à deux autres personnes dont une femme, se sont révélés négatifs, assurent des sources médicales du CHU Mohamed-Nedir. Le couple, dont le mari « n'a pas été en contact direct avec le ressortissant italien, a été libéré avec une recommandation de contrôle quotidien au niveau du service infectieux du CHU, tandis que les deux hommes qui ne présentent aucun signe, mais qui, selon leurs dires, ont partagé le même bureau que lui, ont été gardés en hospitalisation par mesure préventive », a indiqué le Dr Mouzaoui au journaliste de l'APS, ajoutant que les concernés ont été mis en «isolement préventif» au niveau d'une structure aménagée à cet effet au niveau du CHU. Par ailleurs, les résultats des prélèvements «effectués sur les quatre personnes et envoyées pour analyse au niveau de l'Institut Pasteur d'Alger seront disponibles dans 72 heures, suivant la note des démarches à suivre en présence d'un cas suspect, émise par le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière (MSPRH)», a précisé la même source. S. A. M.