Brandissant des banderoles aux slogans interrogatifs sur l'avenir de leur entreprise, des dizaines de travailleurs de «Baticim» encadrés par leur section syndicale, sous l'égide de l'UGTA, ont investi le boulevard principal jouxtant leur unité de production. Yahi M., secrétaire général de la section syndicale, entouré des cadres de cette entreprise nous déclare : «Nous avons décidé de manifester de cette manière après avoir saisi toutes les parties concernées, y compris la tutelle de notre entreprise. La situation actuelle de ‘'Baticim'' nous inquiète au plus haut point. Nous demandons aux responsables de nous éclairer sur l'avenir de notre entreprise, le gagne-pain de plus d'une centaine de familles.» Selon nos interlocuteurs, «Baticim» est leader dans la fabrication de construction mécanique de pylônes et autres poteaux de transport d'électricité dont le principal partenaire est la Sonelgaz et dont le groupe est implanté à Alger et compte six unités de production dont celle d'Oum-el-Bouaghi. Les travailleurs ne savent plus à quel saint se vouer. Ils vivent dans l'opacité la plus totale, sachant que le groupe a, par le passé, paraphé une convention de partenariat avec un sujet libanais participant jusqu'à concurrence de 55% du capital social de l'entreprise mère. Aujourd'hui, déficitaire, le plan de carrière de ses employés est pour le moins compromis, d'autant qu'ils sont contractuels depuis plus de 10 ans sans qu'ils soient confirmés dans leurs postes de travail, ignorant totalement les conventions collectives liant les deux parties (entreprise travailleurs). Selon les informations recueillies sur les lieux, les travailleurs parlent d'une extension d'activités, un investissement qui coûterait plus de 100 milliards de centimes pour ne fonctionner que quelques mois et mettre ensuite la clé sous le paillasson, faute de matières premières importées (le zinc et l'acier) et un faible carnet de commandes. Selon les représentants de la section syndicale, les six unités de production, en plus d'une unité d'ingénierie vivent la même situation financière et tendent inévitablement vers la fermeture, mettant plus de 800 travailleurs au chômage. Dans des correspondances transmises au groupe et aux autres parties concernée, le syndicat précise qu'il «est fortement nécessaire de revoir à la hausse les prix de vente des produits destinés à la Sonelgaz vu qu'ils génèrent des charges très élevées, notamment les produits de transport de très haute tension. Ces derniers demandent également l'accompagnement des institutions bancaires pour l'importation de matières premières. Les représentants des travailleurs demandent l'intervention rapide des responsables du groupe pour mettre au clair la situation qui perdure. Ils exigent également de connaître la position du partenaire libanais qui n'a jamais donné signe de vie et qui reste insaisissable. En attendant de trouver des réponses à toutes ces questions, les 104 travailleurs de «Baticim» vivent dans l'expectative. Arrestation du présumé voleur d'un magasin Agissant dans le cadre de la lutte contre toutes formes de crimes et de délits et suite à une plainte portée par un homme victime d'un vol , les éléments de la 2e Sûreté urbaine d'Oum-el-Bouaghi ont réussi à identifier et arrêter l'auteur du vol commis dans un magasin de produits de peinture. Les faits de cette affaire remontent au 24 février lorsque la victime se présenta aux services de la police et déposa une plainte contre X s'étant 'introduit par effraction dans son magasin et s'étant emparé de 38 articles de peinture. A partir d'indices fournis par la victime et d'autres éléments du fichier de la police, les limiers ont pu identifier et localiser le dépôt où seraient stockés les objets du vol. Les policiers se sont déplacés à Aïn Kercha, une localité située à 50 kilomètres à l'ouest du chef-lieu de wilaya et ont investi le local pour surprendre deux jeunes dont le principal présumé accusé est âgé de 34 ans. L'auteur est un repris de justice, qui cachait 26 capsules de psychotropes et une somme d'argent, produit des ventes de barbituriques. Le 26 février, les deux mis en cause ont été présentés devant le procureur de la République qui les a écroués au motif de vol avec effraction, détention de produits psychotropes. Moussa Chtatha