Profitant de la situation sanitaire que traverse le pays à cause de la pandémie de Covid-19, des énergumènes, appâtés par le gain facile, ne reculent devant rien pour amasser de l'argent sans se soucier de la santé de leurs concitoyens. Heureusement que parfois leurs desseins sont voués à l'échec grâce à la perspicacité des services de sécurité. En effet, les services de la police de Sétif ont réussi, lors de plusieurs opérations de contrôlé effectuées en fin de semaine dernière, à mettre fin aux agissements de ces gens sans foi ni loi et à saisir d'importantes marchandises pouvant mettre en danger la santé des consommateurs. 2 quintaux de viandes blanches avariées Les éléments de la 15e Sûreté urbaine de Sétif ont, lors d'une patrouille de contrôle effectuée au niveau d'une boucherie située dans leur secteur de compétence, constaté que la viande blanche mise en vente paraissait d'une qualité très douteuse. La marchandise, composée de plus de deux quintaux de viandes blanches (poulets de chair et abats), fut immédiatement saisie et soumise à une analyse vétérinaire qui a conclu que la viande était avariée et donc impropre à la consommation. Une procédure judiciaire a été établie à l'encontre du contrevenant pour vente de viandes blanches impropres à la consommation et transmise aux juridictions compétentes Il vendait des bavettes médicales non conformes Les éléments de la Brigade économique et financière relevant du service de wilaya de la police judiciaire de Sétif sont parvenus à saisir une importante quantité de produits parapharmaceutiques composée de 2 000 bavettes médicales fabriquées d'une manière inappropriée et ne respectant pas les normes sanitaires. L'opération de police a été déclenchée suite à l'exploitation de renseignements faisant état de l'implication d'un individu dans la vente de bavettes médicales sans autorisation. L'individu proposait la bavette médicale à 50 dinars l'unité. Après recoupement de ces informations, les enquêteurs ont été amenés à saisir 2 000 bavettes médicales fabriquées sans aucun respect des normes sanitaires, d'autant qu'elles ne sont pas stérilisées et qui n'assurent aucune protection à leurs utilisateurs. Il a été procédé également, lors de cette opération, à la saisie de tous les équipements servant à la fabrication de ces produits. Une procédure judiciaire a été établie à l'encontre du contrevenant pour fabrication et vente de produits parapharmaceutiques non conformes et transmise aux juridictions compétentes. Saisie de 1 000 camisoles médicales Les services de la Sûreté de wilaya de Sétif ont procédé à la saisie d'une importante quantité de vêtements médicaux (camisoles médicales) estimée à plus de 1 000 unités dont le propriétaire ne disposait d'aucune autorisation ou de registre de commerce lui permettant de fabriquer ces dispositifs sensibles. Cette opération de saisie a été entreprise par les éléments de la brigade d'assainissement relevant du service de wilaya de la sécurité publique de Sétif, qui ont réussi à démanteler un atelier clandestin spécialisé dans la fabrication de combinaisons de protection médicales (camisoles médicales). C'est ainsi qu'il a été procédé à la saisie de 1 000 unités qui étaient destinées à l'un des hôpitaux du centre du pays. Une procédure judiciaire a été établie à l'encontre du contrevenant pour fabrication et vente de produits parapharmaceutiques non conformes. Démantèlement d'une bande de faussaires Les éléments de la compagnie territoriale de la Gendarmerie nationale de la daïra de Aïn-Azel, ville située à une cinquantaine de kilomètres au sud du chef-lieu de wilaya, ont réussi, jeudi dernier, à mettre hors d'état de nuire un réseau de faussaires de billets de banque composé de 4 individus âgés de 23 à 31 ans. Cette affaire a été élucidée suite à l'exploitation d'informations parvenues aux gendarmes, indiquant qu'un individu était en possession de faux billets de banque. Les gendarmes ont pu saisir lors de cette opération une somme de plus de 45 millions de centimes en fausses coupures de 2 000 dinars, ainsi que deux armes à feu, un pistolet semi-automatique de type Beretta et un fusil de chasse de fabrication artisanale. Les quatre faussaires seront traduits au courant de cette semaine devant le magistrat instructeur pour falsification et mise en circulation de faux billets en monnaie nationale à travers le territoire national et détention d'armes à feu. Imed Sellami