Le spectre d'une saison à blanc écarté, c'est désormais le retour des «spéculateurs» au sujet d'une date qui pourrait sceller le retour de la compétition sportive, du football en particulier. Mercredi, la FAF avait donné des indications sur les premières conclusions arrêtées par le comité de travail qu'elle avait installé 48 heures plus tôt et qui s'était réuni mardi après-midi. Les contrats des joueurs (anciens et nouveaux) et des autres composantes de l'équipe comme le staff technique et les staffs médical et administratif, le report du mercato estival et la réduction des salaires étaient les points essentiels débattus par les membres de ce comité que préside Kheireddine Zetchi. Par contre, si la question de la reprise a fait l'objet d'un débat, aucune décision n'a été prononcée, le groupe de travail qui a estimé «prématuré» de parler reprise «en l'absence de visibilité sur le début de la période de déconfinement et le retour graduel à une vie normale», a fait appel à la LFP afin de mettre en place une commission qui planchera sur le «meilleur scénario» possible afin de donner l'ordre de reprise. Une commission qui doit, précise ledit comité, se concerter avec la DTN et la commission médicale de la FAF. Ceci sans oublier, bien entendu, l'avis indispensable des autorités sanitaires du pays. Depuis jeudi, les spéculations vont bon train sur de prétendues «solutions» qui seraient sur la table de la LFP et de la FAF. Comme celle d'une reprise des entraînements à la mi-mai, soit une semaine après la levée du confinement qui pourrait être prolongé dès aujourd'hui au 4 mai prochain. Pour la compétition proprement dite, les «prévisionnistes» avancent début juin comme délai de rigueur. Ce qui, toujours selon ces prévisions, signifierait que les sept dernières journées de la Ligue 1, les 6 rounds de la Ligue 2 et les 4 à 6 journées des challenges organisés par la LNFA (DNA) et la LIRF (Interrégions) pourraient s'étendre au pire à la mi-juillet. Une corvée qu'il faudrait assurer en l'absence des galeries. Une option qui divise les principaux acteurs du football mais qui reste la plus plausible étant donné que même la Fifa a laissé comprendre depuis l'éclatement de la pandémie que la santé des personnes passe avant tout. C'est d'ailleurs une mesure que le président de la LNFA, Ali Malek a, dans une déclaration au Soir d'Algérie, préconisée pour boucler la saison 2019-2020. D'ici-là, les «spéculateurs» avanceront leurs pions lesquels pourraient se briser en cas de prolongement de la crise sanitaire au-delà de la date espérée. M. B.