Je viens ici vous exposer une situation pour le moins incongrue en relation avec la Cnas d'Oum el-Bouaghi, antenne de Aïn M'lila. Cadre à Sonelgaz, exerçant au niveau de l'Ifeg en qualité de PSEP (professeur d'enseignement spécialisé), affiliée à la Cnas et cotisante à la Muteg. J'ai un enfant en bas âge qui vient de subir une intervention chirurgicale très délicate – syndrome de Jonction(*) — dont le suivi post-opératoire, c'est-à-dire les radios périodiques (scintigraphie et autres) coûtent énormément cher. Mon enfant qui fut couvert par l'ouverture de droits aux prestations du régime Cnas durant l'exercice 2019 en mon nom m'a permis de bénéficier d'un remboursement conséquent par la mutuelle de Sonelgaz. Me présentant au guichet de la Cnas de Aïn M'lila pour la mise à jour obligatoire et le renouvellement de l'ouverture des droits pour mon enfant, je fus surprise par son retrait pur et simple de mon assurance et le refus du renouvellement de l'ouverture des droits au titre de l'exercice 2020 pour l'enfant, au prétexte que ce dernier devrait être pris en charge par l'assurance de son père, affilié à la Casnos, et qui, au demeurant, n'a jamais bénéficié à ce titre d'aucune prestation ou remboursement des frais médicaux. Je me trouve doublement lésée, au plan moral et financier, d'autant plus qu'aucun responsable de cette structure n'était en mesure de me convaincre légalement par la moindre disposition réglementaire qui corroborerait cet étrange revirement. Leur explication serait que d'habitude et c'est la pratique coutumière, que dans le cas d'espèce, l'enfant suit automatiquement le régime de son père — comme s'il s'agissait d'une fetwa, inscrite dans les mœurs de cet organisme public. Loin de moi l'idée de jeter le discrédit sur tel ou tel responsable, mais je reste dubitative face à cette explication. C'est pourquoi, je me permets de vous demander de m'éclairer à l'appui d'un texte réglementaire traitant la question. Aussi, vous trouverez ici toute ma gratitude et ma reconnaissance. Une lectrice qui a souhaité garder l'anonymat (*) NDLR : affection rénale. Réponse : Ce n'est pas la première fois que pareil problème se pose pour un assuré social et un de ses ayants droit. Le préjudice causé à cette lectrice et aux droits de son enfant est inqualifiable. Du côté du ministère de tutelle — en charge de la sécurité sociale —, on nous a fait savoir que ce courrier ne restera pas sans suite et que des explications seront exigées du responsable de l'agence Cnas de la wilaya d'Oum El-Bouaghi. Affaire à suivre !