Hamza Rezane croit dur comme fer qu'il a été injustement privé d'un poste d'ingénieur d'études en génie civil à l'Institut de formation en électricité et gaz (IFEG), un organisme dépendant de Sonelgaz et basé à Aïn M'lila (CAM) dans la wilaya d'Oum El Bouaghi. «J'ai été retenu comme candidat au concours de recrutement au poste d'ingénieur d'études en génie civil à l'IFEG. Après les épreuves écrites et orales, j'ai été convoqué pour me présenter le 10 juin dernier devant la commission centrale d'évaluation. A ma grande surprise, j'apprends plus d'un mois après qu'un autre candidat a décroché ce même poste», déclare Hamza qui défend toujours son mérite pour ce poste qu'il avait l'espoir de décrocher. Hamza affirme sans ambiguïté : «Je suis entièrement convaincu que le candidat retenu après entretien ne remplit pas les conditions exigées ni le profil demandé, étant donné qu'il n'est pas ingénieur en génie civil.» En réponse à son recours adressé le 28 juillet dernier aux responsables de l'IFEG, dans lequel Hamza appelle à revoir les dossiers administratifs, la direction soutient dans un courrier du 30 juillet que le choix de la commission s'est porté sur le candidat le mieux noté. Dans la même réponse, la direction de l'IFEG fait — peut-être intentionnellement — de la provocation en notant : «Aussi, nous vous informons que nous ne manquerons pas de faire appel à vous dans le cas où le meilleur candidat sélectionné ne donne pas suite à sa candidature.» Une réponse qui ne semble pas convaincre Hamza Rezane en tout cas. Il soutient toujours avoir été victime d'un cas de favoritisme avéré avec la complicité de l'administration de l'IFEG. «J'ai été privé de mon droit d'accéder à ce poste, et je tiens toujours à ce droit car j'estime que ma revendication est légitime», poursuit-il. Très tenace, Hamza est décidé à ne pas baisser les bras et à aller jusqu'au bout en sollicitant l'arbitrage du PDG de Sonelgaz. Dans une requête datant du 9 décembre, il en appelle au premier responsable du groupe et le prie d'intervenir pour le rétablir dans ses droits et dévoiler ce qu'il qualifie de «pratiques douteuses et non transparentes de la commission centrale de l'IFEG de Aïn M'lila».