Dans la wilaya de Na�ma, l�abattage clandestin est devenu une pratique courante. Les associations pour la protection du consommateur tirent la sonnette d�alarme et d�noncent cette pratique qui peut mettre en p�ril la sant� du citoyen. Sur les sept abattoirs existant � travers le territoire de la wilaya, certains n�ont jamais ouvert leurs portes aux bouchers, alors que d�autres qui ne r�pondaient plus aux conditions d�abattage ont �t� ferm�s pour divers motifs : insalubrit� des lieux, manque d�hygi�ne... Quant aux autres communes, elles ne poss�dent ni abattoir ni lieu de tueries. Seul l�abattoir de A�n- Sefra demeure fonctionnel et r�pond plus au moins aux normes et commodit�s. Celui de la ville de Mecheria, qui ne r�pondait plus aux conditions d�abattage, a fait l�objet d�une r�novation et a rouvert ses portes � l�abattage, apr�s plusieurs ann�es de fermeture. Idem pour celui de Na�ma, qui �tait totalement abandonn� et livr� � la d�gradation, il devrait, � en croire certains, faire l'objet d'une restauration r�pondant aux normes d�abattage. Reste que pour les autres communes qui ne disposent ni d�abattoir ni de lieu de tueries, les bouchers sont accus�s par certains de graves n�gligences, ce qui n�cessite des d�cisions urgentes de la part des autorit�s comp�tentes, afin de mettre un terme � l�abattage illicite. Notons, enfin, que plusieurs citoyens proc�dent � la wziaa (deux ou plusieurs individus ach�tent un mouton et le partagent), ce qui revient moins cher. Et dire que le poulet, la viande indienne ou br�silienne n�ont pas leur place dans les march�s de cette contr�e du sud-ouest, principalement � A�n-Sefra et ses ksour, o� la viande d�agneau est de mise surtout en ce mois sacr�.