L'absence d'un abattoir officiel et conforme aux règles d'hygiène contraint les bouchers, exerçant dans la ville de Naâma, à s'adonner à l'abattage clandestin. Une menace pour la santé publique dont, apparemment, les conséquences n'ont pas été mesurées. Placés entre le marteau et l'enclume, ces bouchers ne cachent pas leur désarroi face aux contrôles inopinés des brigades de la direction du commerce. Pour répondre à ce besoin, l'abattoir en question, insalubre durant plusieurs années et presque en ruine devrait, à en croire certaines sources, faire l'objet d'une restauration répondant aux normes.