Dans le cadre de ses campagnes de sensibilisation à l'égard des jeunes habitant les zones d'ombre, l'Ansej de la wilaya de Aïn-Témouchent a effectué des journées de sensibilisation et d'information animées par Bouzefrane Sidi-Mohamed et Senouci Ahmed, cadres de ladite agence à travers les circonscriptions de Hammam Bou-Hadjar et Béni-Saf. Cette opération s'est tenue du 10 septembre au 7 octobre derniers. Les objectifs de cette action consistent en la reconnaissance réelle de ces zones, l'écoute et la prise en compte de leurs préoccupations. Ils visent aussi l'explication des axes de la nouvelle stratégie du dispositif de l'Ansej dont l'une des principales missions est de booster l'emploi des jeunes et présenter les différentes étapes pour la création d'une micro-entreprise, élucider certains points d'ombre en ouvrant un dialogue direct et clair. Son rôle est aussi d'encourager des porteurs d'idées innovatrices dans les secteurs de l'agriculture, les services conformément aux décisions arrêtées par le ministère de tutelle. Les animateurs ont également insisté sur l'importance de la communication pour un échange équitable des informations. Il a été également mis en exergue les opportunités des conventions. Et pour stimuler ces jeunes, les animateurs de ces journées ont donné des exemples concrets des micro-entreprises qui ont connu le succès. Concernant les problèmes évoqués par les citoyennes rencontrées et enregistrés par les animateurs, nous citerons entre autres, la demande de la levée du gel sur les activités du secteur de la pêche, la régularisation du foncier agricole dans la wilaya. Quand on sait que les 95 % de ces terres reviennent à des exploitants agricoles concessionnaires, ce qui constitue un handicap lié aux démarches à entreprendre pour ce qui est de l'investissement. Il est plus que judicieux, indique le communiqué de presse, de promouvoir ces communes et douars en injectant des projets vitaux et la redistribution des locaux de l'ex-président, restés fermés et leur attribution à autres jeunes ambitieux et sérieux. C'était l'occasion de signaler la situation en souffrance d'une jeune fille, Khatir Ben M'himda Zohra, de Hassi Ghella qui gère une micro-entreprise de couture, et qui désire un local pour domicilier son entreprise créatrice d'une dizaine d'emplois directs et indirects permanents et saisonniers, dédiés aux femmes habitant dans les zones d'ombre. « J'ai transmis des correspondances aux autorités locales pour l'octroi d' un local abandonné au niveau de la commune de Hassi Ghella mais, à ce jour, je n'ai reçu aucune réponse ». S. B.