L'Association internationale des juristes démocrates a exprimé, dans un message au Conseil de sécurité onusien, sa profonde inquiétude vis-à-vis de la reprise du conflit armé au Sahara Occidental, conséquemment à la violation par le royaume marocain de l'accord de cessez-le-feu, appelant à accélérer l'organisation d'un référendum libre d'autodétermination et d'indépendance. «L'organisation a indiqué que les harcèlements, les actes barbares, l'usage excessif de la force, les arrestations arbitraires, la torture, les fausses accusations, les procès iniques et les rapts font désormais partie de la vie quotidienne des civils sahraouis qui attendent, depuis des années, l'organisation d'un référendum d'autodétermination et d'indépendance», lit-on dans le message. L'association a également fustigé, dans le message, les entraves dressées systématiquement devant les efforts des anciens envoyés personnels du secrétaire général de l'ONU, et le travail de la Minurso dans l'exécution de son mandat et de sa mission qui consiste en l'organisation du référendum. Elle a souligné la nécessité pour l'ONU d'assurer la responsabilité envers le peuple du Sahara Occidental, conformément à la décision de l'Assemblée générale dans son rapport intitulé «Question du Sahara Occidental». Par ailleurs, le secrétariat national du Front Polisario fait savoir que les festivités de commémoration du 45e anniversaire de la proclamation de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) débuteront le 22 février courant depuis Dakhla (camp des réfugiés sahraouis). Ces festivités seront couronnées par une commémoration officielle, le 27 février courant, dans la wilaya d'Aousserd. Le président du comité chargé des préparatifs de la commémoration du 45e anniversaire de la RASD a précisé, lors d'une conférence de presse, que les festivités commémoratives de l'évènement «porteront sur différentes activités culturelles, sociales, politiques, sportives, voire même militaires et ce, au regard de la conjoncture exceptionnelle que connaît la cause sahraouie depuis le 13 novembre dernier et de la reprise de la lutte armée». R. I.