La production de la tomate dans le cadre de la campagne 2009-2010 a doubl� par rapport � celle 2008-2009. Les statistiques de la direction des services agricoles l�estiment � 2 856 000 q, soit un rendement � l�hectare de 420 q. Un d�passement de 1 536 000 q est � signaler, correspondant � un taux d�augmentation de 116 %. Le bilan de la production fait r�f�rence �galement � 1 713 600 q de tomate fra�che �coul�e au march�, repr�sentant 60% de la quantit� globale. Concernant la transformation, on �num�re � 1400 t/j la capacit� journali�re enregistr�e par l�unit� Izdihar, l�unique au niveau de la wilaya, bas�e � A�n Nechma, da�ra de Ben Azzouz, � une soixantaine de kilom�tres du chef-lieu. Les wilayas de Annaba et Guelma b�n�ficient d�acheminement de ce fruit-l�gume aux fins de transformation. Ce sont respectivement 50 353 et 15 209,3 t export�es. Pour sa part, Chelghoum La�d a proc�d� � la signature de 7 contrats avec les producteurs de cette m�me wilaya. La situation de la tomate transform�e � nos jours est de pr�s de 36 000 t, dont pr�s de 7 200 t de concentr� obtenu (DCT). On �num�re �galement � 348 adh�rents qui ont conclu le contrat avec 6 conserveurs, dont 1 au niveau de Skikda. Dans le volet plantation, le bilan mentionne que la superficie totale destin�e � la production de la tomate est de 6 800 H. Une grande partie est localis�e � l�est de la wilaya, dans la r�gion qui comprend Ben Azzouz, A�n Cherchar et Bekkouche Lakhdar, qui caracolent logiquement en t�te des communes les plus productrices en la mati�re. A relever aussi que la qualit� de la tomate a �t� exempte de tout soup�on. Aucune trace de la fameuse mineuse. Cela a essentiellement r�sult� du lancement de 7 s�ances de vulgarisation, initi�es conjointe-ment par la DSA, l�ITCMI et l�INPV, au profit des producteurs. Dans le cadre de la lutte biologique, 7 686 capsules ont �t� distribu�es. On impute le succ�s de la campagne � plusieurs facteurs. Citons les plus importants. D�abord le climat : une bonne r�partition de la pluviom�trie a facilit� l�op�ration de repiquage. Ensuite, la disponibilit� des ressources hydriques, notamment l�entr�e en exploitation de la premi�re tranche de 2 500 sur les 6 500 ha du p�rim�tre irrigu� de Zit Enba. En dernier lieu, les mesures incitatives mises en �uvre par l�Etat � travers le FNPRA (prime de production et de transformation) et de soutien estim�e � 20 % accord�e � l�engrais. Le respect de l�itin�raire technique de repiquage, d�engraissement et d�irrigation et de traitement, l�utilisation des vari�t�s hybrides � hauteur de 60 % dont le rendement est important, la conduite en irrigu� des superficies irrigu�es dont l�aspersion, sont les autres facteurs qui ont contribu� � l�augmentation dans la production. A la lumi�re de ces donn�es, il en ressort que la saison 2009-2010 est class�e 1re de la d�cennie. Elle a ainsi battu le record de 2004-2005 (2 millions de quintaux pour une superficie de 6 760 ha et un rendement � l�hectare de 296 q), la saison 2007-2008 (1 966 000 q, superficie, 6 600 ha, rendement, 298 q/ha) et 2003- 2004 (1 829 260 q, superficie 7 209 ha, rendement, 254 q/ha). Dans le peloton de t�te, on trouve dans l�ordre d�croissant, les saisons 2008-2009, 2005- 2006 et 2006-2007, o� respectivement des productions de 1 320 000, 744 000 et 609 440 q ont �t� enregistr�es.