Le calvaire des automobilistes et des transporteurs de voyageurs empruntant le chemin de wilaya 135 reliant la commune de Taher à celle de Chekfa se poursuit toujours, au niveau du troncon routier s'étendant de l'oued Boukraâ jusqu'à l'entrée de la ville de Taher, en dépit de leurs multiples réclamations durant ces dernières années. En effet, une nuée de vendeurs de légumes et de fruits dressent leurs étals de fortune aux abords de cette route qui enregistre un dense trafic routier, pour écouler leurs marchandises tout au long de la journée. Une situation qui pénalise lourdement les usagers de ce tronçon routier s'étendant sur plus d'un kilomètre, notamment les transporteurs de voyageurs, ceux desservant les lignes Taher-Chekfa, Chahna, Ouled-Asker, Bordj-Thar, Djimar et Benimetrane, Bouaâchir. Ceux-ci ne cessent de tirer la sonnette d'alarme concernant ce véritable calvaire qui perdure depuis plusieurs années. «C'est devenu un marché quotidien. On est contraint d'attendre plus d'une heure, chaque jour, à partir de Taher, pour rejoindre Beni-Metrane sur une distance de quelques kilomètres», nous a confié Mohammed, fonctionnaire dans une administration publique à Jijel. Le visiteur de ce souk non déclaré sera frappé par l'état des lieux : des dizaines de vendeurs dressent leurs étals de fortune à un pas de ce chemin de wilaya névralgique, pour vendre n'importe quoi et n'importe comment d'une manière anarchique sous le nez des services concernés. «On loue des espaces en bord de route auprès du propriétaire de ces terrains d'une manière informelle», nous a confié Ammar, vendeur de légumes et de fruits. Il y a lieu de souligner que certains transporteurs desservant la ligne reliant Taher à la localité de Djimar, la commune de Chekfa, ne travaillent pas le lundi, jour de la tenue du marché hebdomadaire de Taher sur cette partie du chemin. «Je ne travaille pas la journée du lundi en raison de ce calvaire», nous a confirmé Omar, transporteur desservant la ligne Chekfa/Taher. En empruntant cette route, nous avons été désagréablement surpris par cette «armée» de vendeurs ambulants qui exposent leurs marchandises à même le sol, en squattant cette route stratégique avec les stationnements des voitures de clients qui se bousculent devant les étals de ces marchands et qui font fi de toutes les règles régissant l'activité commerciale et provoquent de terribles embouteillages, notamment durant les heures de pointe. Face à ce calvaire qui a trop duré, les usagers de cette route lancent un appel de détresse aux services compétents, pour mettre un terme à ce véritable enfer. Bouhali Mohmmed Cherif Oudjana Des logements livrés sans électricité et gaz Les locataires des 18 logements publics locatifs récemment attribués dans la commune de Oudjana déplorent le retard du raccordement de leurs logements au réseau d'électricité et de gaz naturel. En effet, selon un groupe de ces locataires avec lequel nous avons pris langue, ils affirment que leur calvaire se poursuit toujours en dépit de leurs multiples démarches auprès des services de l'Office de promotion et de gestion immobilière. Ainsi, selon eux, leurs logements demeurent toujours dépourvus d'électricité et de gaz en cette période caractérisée par un froid glacial. On apprend que certains bénéficiaires de ces logements ont préféré reporter leur déménagement à une date ultérieure faute de ces deux commodités vitales. Face à ce véritable calvaire, ils lancent un appel au premier responsable de la wilaya afin de prendre en charge leurs doléances liées à leur cadre de vie. B. M. C. Indemnité de ramadhan 41 875 inscrits sur la plateforme électronique à Jijel 41 875 personnes se sont inscrites sur la plateforme électronique pour postuler à l'indemnité du mois de Ramadhan jusqu'à une date récente, a relevé hier le directeur de l'Action sociale Rabah Aissou. Le même responsable a ajouté dans une déclaration à la radio locale de Jijel que les citoyens désirant bénéficier de cette indemnité doivent présenter un dossier au niveau des services sociaux des communes et ce sont les agents communaux qui se chargeront de leur inscription sur cette plateforme électronique. Ledit responsable a souligné, par ailleurs, que l'étude des dossiers des demandeurs se fait sur la base d'une enquête sociale effectuée par les services des communes qui sont les mieux placés pour connaître la vraie situation sociale des demandeurs. B. M. C.