Le ministre de la Sant� va faire face � un autre front de protestation : les hospitalo- universitaires haussent le ton et mettent en demeure Ould-Abb�s. Ils exigent d��tre re�us par ce dernier pour soulever les probl�matiques li�es � leurs conditions de travail qu�ils qualifient de d�sastreuses. Nawal Im�s - Alger (Le Soir) - A l�unanimit�, les hospitalo-universitaires ont approuv� l�id�e de sommer le d�partement de Ould- Abb�s de rouvrir le dialogue. Plusieurs questions sont en effet en suspens : les conditions de travail, la probl�matique des chefferies d�unit� et le r�gime indemnitaire. Ce que reprochent le Syndicat national des professeurs en sciences m�dicales docents et celui des ma�tres-assistants en sciences m�dicales au d�partement de la sant�, c�est d�ignorer les nombreuses correspondances envoy�es dans le but de pr�parer le terrain � d��ventuelles rencontres. Nacer Djidjeli, secr�taire g�n�ral du Syndicat national des professeurs en sciences m�dicales docents, a expliqu� hier, lors d�une assembl�e g�n�rale, qu�il avait lui-m�me appel� plusieurs fois les responsables du minist�re de la Sant� dans l�espoir de d�crocher un rendez-vous, sans succ�s. Il s�est finalement r�solu � �crire une lettre mais toujours sans succ�s. Le d�partement de la sant� r�pond par un silence assourdissant. Le syndicat l�interpellait non seulement au sujet du r�gime indemnitaire mais �galement sur la question des chefferies d�unit� qui posent probl�me. Les hospitalo-universitaires veulent en effet dire au ministre de la Sant� qu�ils ne pouvaient plus continuer � travailler dans les conditions actuelles et encore moins � former. Pas de r�ponse pour le moment. Une situation qui a pouss� les participants � l�assembl�e g�n�rale d�hier � approuver � l�unanimit� la proposition faite par leur syndicat, � savoir mettre la pression sur le minist�re de la Sant� en lui envoyant un courrier rapidement, r�sumant leurs revendications tout en prenant l�engagement de se r�unir dans un d�lai d�un mois pour faire le point sur la r�action de la tutelle. Autre cible des hospitalo-universitaires, le d�partement de Harraoubia. S�ils se f�licitent de la promulgation du r�gime indemnitaire, ils estiment qu�il est urgent de forcer les pouvoirs publics � ouvrir le dossier de la formation en sciences m�dicales. La situation est alarmante, avertissent les syndicats qui plaident pour l�organisation d�assises nationales afin de r�former la formation. Un dossier urgent que les deux syndicats placent en t�te de liste de leurs pr�occupations.