Tizi-Ouzou. Stade du 1er-Novembre. Temps gris et froid. Bonne pelouse. 3 000 spectateurs. Arbitrage de M. Abed Charef. Avertissements : Remache (20�) JSK - Meguehout (25�) Aksas (43�) Abdat (66�) Bourekba (73�). But : Aoudia (47�) JSK. Bourekba (72�) CRB. JSK : Berrefane, Remache, Oussalah, Belkalem, Rial, El Orfi, Douicher puis Yalaoui (76�), Nessakh puis Azuka (78�), Yahia-Ch�rif, Youn�s puis Ziti (88�), Aoudia. Entr. : Geiger CRB : Ousserir, Boukria, Mameri, Abdat, Aksas, Meguehout, Anane puis Harrouche (56�), Aoued, Slimani puis Saibi (79�), Bourekba, Rebih puis Benaldjia (76�) Entr. : Gamondi Les quelques centaines de braves, entre supporters de la JSK et la poign�e de fid�les du Chabab, qui ont d�fi� le froid des trav�es du 1er-Novembre de Tizi-Ouzou ont d� trouver que le JSK-CRB d�hier a dur� une �ternit� tant on avait l�impression que les acteurs de ces retrouvailles �taient, comme qui dirait, appel�s � jouer contre leur gr�. A moins que leur corps avait du mal � s�adapter quarante-cinq minutes durant au froid. Ceci pour dire que pour la premi�re moiti� de ce match, ses acteurs n�avaient pas de quoi se sentir fiers tellement les d�bats �taient indigents. Heureusement qu�un match de football s��tale sur deux mi-temps. En effet, la seconde moiti� de cet autre classique du championnat n�avait absolument rien de commun avec la premi�re, et ce, bien qu�il faille se garder de croire que c��tait extraordinaire. Malgr� les coups de sifflets � tort et � travers d�un homme en noir ayant manqu� d�intelligence dans son arbitrage, les joueurs ont livr� une copie tr�s acceptable. Et ce ne fut pas illogique si elle s�est achev�e sur un nul. Bourekba ayant r�pondu � Aoudia en concluant une combinaison entre Harrouche et Slimani dans la surface de r�paration kabyle (72�), alors que l�avant-centre de la JSK s��tait charg�, tout juste � la reprise, de transformer l�offrande de Youn�s en but d�une t�te imparable au second poteau. Deux buts qui ont agr�ment� une deuxi�me mi-temps qui a largement fait oublier la premi�re moiti� du match. Ceci, il faut le dire, malgr� la d�ception des supporters de la JSK qui avaient les yeux riv�s en fin de match sur la personne d�Alain Geiger, dont les sp�culations sur l�avenir � la barre technique se sont acc�l�r�es � une vitesse vertigineuse, autant que la sympathie que le Suisse engrangeait lorsque la JSK charmait plus d�un il y a quelques semaines � peine, sur le continent�