Le ministre des Ressources en eau, Abdelmalek Sellal, promet aux Alg�riens un mois de Ramadhan et un �t� sans souci s�agissant de l�alimentation de leurs foyers en eau potable. �En termes de ressources nationales, nous n�avons strictement aucun probl�me. Cette ann�e, nous avons le meilleur taux de remplissage des barrages par rapport aux dix derni�res ann�es�, assure le ministre lors de sa visite hier, dans la wilaya de Boumerd�s. Selon lui, le taux de remplissage cette semaine des barrages a atteint un niveau de 75,24%. Cependant, le ministre qui visitait �galement la station de dessalement de l�eau de mer de Cap Djinet qui entrera en production au mois d�octobre prochain pour injecter 100 000 m3/jour, avoue que des efforts restent � faire en mati�re de distribution, notamment en direction des petites agglom�rations. �Il y a, certes, � chaque fois des projets qui sont r�alis�s. C�est vrai aussi qu�il y a une nette am�lioration, mais reste la bataille des petites agglom�rations � gagner�, dira-t-il. Pas de risque de pollution �manant des stations de dessalement Sur la question, les rejets r�currents issus de ces stations ; la saumure notamment, dans une m�me surface aquatique ne risquent-ils pas de devenir � terme des polluants ? Sellal est d�abord revenu sur le choix de l�implantation de ces usines de production de l�eau potable, choix qui lui a �t� impos� par la d�mographie et le r�chauffement climatique. �Tout d�abord, l�Alg�rie a fait en la lumi�re le meilleur choix possible par rapport aux pays m�diterran�ens �, dira-t-il d�embl�e, laissant entendre que d�autres pays, � l�instar du Maroc qui a opt� � son tour r�cemment pour cette solution, ont, eux aussi, �t� oblig�s d�avoir recours � cette solution. Pour Abdelmalek Sellal, les quinze stations de dessalement de l�eau de mer (5 en production, 5 en construction et 5 � l��tat de projets) s�curiseront davantage les grandes villes du nord alg�rien o� la majorit� de la population y demeure. De plus, ajoute Sellal, ces stations d�gageront un surplus qui comblera le d�ficit puis�, auparavant, � partir des barrages des Hauts-Plateaux alg�riens. Au plan �conomique, il expliquera que le co�t de revient de la transformation de l�eau de mer, estim� � 0,77 dollars US le mettre cube, avoisine celui produit � partir des barrages des Hauts-Plateaux. �Il ne faut pas oublier que durant l�ann�e 2000, l�Alg�rie allait importer de l�eau par bateau�, rappellera- t-il avant d�ajouter : �Qu�est-ce que c�est quelques milliers de m�tres cubes de saumure, c�est-�-dire de l�eau sal�e entre 7 et 8 grammes qui se m�langeront avec l�eau de mer. Il n�y a par ailleurs, � ce jour, selon des sp�cialistes que nous avons consult�s, aucun effet�, conclura le ministre.