Pas moins de 50 personnes parmi les anciens habitants de l�avenue de Roumanie exclus des listes des b�n�ficiaires de logements ont squatt�, dans la nuit de dimanche � lundi, des logements sociaux locatifs sis � l�unit� de voisinage 13 � la Nouvelle-Ville Ali-Mendjeli. C�est aux environs de minuit que cinquante personnes exclues de la �fameuse� op�ration de recasement des habitants de l�avenue de Roumanie ont occup� des appartements non encore attribu�s, situ�s � la cit� des 362 logements, implant�e � l�unit� de voisinage 13 � la Nouvelle Ville Ali-Mendjeli. Ces personnes, qui avaient barricad� l�entr�e des trois b�timents squatt�s � l�aide d�objets h�t�roclites, ont cat�goriquement refus� de lib�rer les lieux et de prendre langue avec les �l�ments des forces de l�ordre. Elles ont, en effet, exig� la pr�sence du premier responsable de la wilaya et du chef de la da�ra du Khroub. Apr�s moult tractations, un ex-r�sident de ladite cit� a �t� d�sign� pour ouvrir le dialogue avec les responsables d�p�ch�s sur les lieux. Selon les d�clarations du repr�sentant des protestataires, les responsables de la da�ra du Khroub �ont promis de prendre en charge les dol�ances des squatteurs sans, pour autant, fixer de date pr�cise �. En somme, explique notre interlocuteur, �ils ont encore fait des promesses �. �Cela fait plus de deux ans que ces m�mes autorit�s promettent de r�gler notre situation. Depuis, de l�eau a coul� sous les ponts. Tout ce que nous demandons, ce sont nos droits l�gitimes foul�s aux pieds par des responsables corrompus�, a indiqu� un ancien r�sident de l�avenue de Roumanie que nous avons rencontr� sur les lieux. Rappelons, � ce titre, que le wali de Constantine avait promis � ces derniers lors d�un sit-in qu�ils avaient organis� en d�cembre 2010, pour manifester leur d�sarroi, de se pencher sur leur cas et de trouver une solution dans les plus brefs d�lais. Notons, aussi, que le pire a �t� �vit� dans cette nuit de dimanche � lundi lorsqu'un squatteur qui se trouvait sur le toit d�un b�timent, t�moignent des riverains, a menac� de se jeter dans le vide si les forces anti-�meutes, arriv�es sur le site quelques heures plus tard, intervenaient. Ces derni�res, ajoute-t-on, sont rest�es � l��cart, et n�ont rien entrepris pr�f�rant surveiller la situation de loin. Aussi, au lever du soleil, les forces anti-�m�utes, craignant vraisemblablement des d�bordements, vu l�agitation des squatteurs qui se trouvaient sur les toits, pr�ts � en d�coudre, ont quitt� les lieux. Seuls deux officiers �taient pr�sents et tentaient vainement de faire entendre raison aux protestataires. Un autre groupe parmi ces anciens r�sidents de ladite cit� s'est form� devant le cabinet du wali de Constantine pour exiger une solution.