Officiellement adopt� par le gouvernement, le nouveau statut particulier des m�decins r�sidents ne calme pas la situation. Les r�sidents ne mettent pas fin � leur gr�ve et maintiennent la revendication du service civil. Rym Nasri - Alger (Le Soir) - R�agissant aux d�clarations du ministre de la Sant�, faites � la cl�ture de la 1re conf�rence nationale sur le d�veloppement des services hospitalo-universitaires, ce jeudi � Alger, les m�decins r�sidents se disent toujours mobilis�s �pour une meilleure prise en charge du malade�. �Certes, le statut particulier est l�une de nos principales revendications mais a-t-il �t� r�ellement �labor� sur la base des proposions faites en concomitance avec la commission d�sign�e par le minist�re de la Sant� ?�, s�interroge le Dr Omar Mohamed Sahnoun, l�un des porte-parole du Collectif autonome des m�decins r�sidents alg�riens. Qualifiant cette mesure de �louable�, il affirme que les m�decins r�sidents maintiennent leur mouvement de gr�ve. �Le malade peine de la mauvaise prise en charge dans les �tablissements sanitaires. Une m�diocrit� due au service civil qui a prouv� son inefficacit�, explique le Dr Mohamed Sahnoun. Pour lui, seule une v�ritable couverture sanitaire pourrait am�liorer la prise en charge des patients. �Nous favorisons l�ouverture d�un dialogue pour le remplacement du service civil. Il faut que son obligation soit remplac�e par l�incitation � l�effectuer. La mise en place d�un plateau technique ad�quat avec la sp�cialit� requise doit �galement suivre pour une meilleure prise en charge des malades, notamment pour ceux du Sud et des Hauts-Plateaux�, pr�cise le porte-parole du Collectif autonome des m�decins r�sidents alg�riens. Et d�ajouter : �Le malade souffre de cette politique de dispatching al�atoire des m�decins sur le territoire national, et l�obligation et la contrainte ne peuvent en aucun favoriser des soins de qualit�.�