La 6e �dition du Festival arabo-africain de danse folklorique a pris fin tard dans la nuit. Une cl�ture aux feux d�artifice et une prestation en demi-teinte de Amal Wahbi. La star alg�rienne de la vari�t� orientale n�a r�ussi � accrocher le nombreux public du stade Oukil Ramdane que vers la fin de son tour de chant agr�ment� par la reprise des inusables Vava Inouva de Idir et de Ya Rayahde Dahmane El-Harrachi ainsi que par l�interpr�tation d� Al-Khiala, l�un des titres-phares de son r�pertoire. Et pour un baisser de rideau, dimanche soir, qui s�est voulu en apoth�ose, les organisateurs n�ont, visiblement, pas eu la main heureuse. Et pourtant� Car celle qui est tout aur�ol�e d�une notori�t� qui a d�pass� les fronti�res et dont la venue � Tizi-Ouzou fut pr�c�d�e d�un grand tapage m�diatique, a eu un triomphe � la limite modeste et en de�� de la renomm�e bien �tablie de l��g�rie alg�rienne de la chanson orientale. La fusion, la communion, tant attendue avec le public, dont de nombreuses familles venues en grand nombre au stade Oukil-Ramdane assister � la derni�re soir�e du festival qui promettait beaucoup, fut longue � se dessiner. Le d�clic ne se produira que vers la fin d�une prestation que les animateurs attitr�s du festival se sont �vertu�s � pr�senter avec une pompe qui ne soul�vera pas la standing ovation de la foule qui r�agira timidement aux premi�res chansons de l�interpr�te d� Al-Khiala. Ce fut, d�ailleurs, l�une des rares chansons dont l�interpr�tation vers la fin du concert, en plus de la reprise de Avava Inouva de Idir et de Ya Rayah de Dahmane El-Harrachi a permis � l�artiste d�aiguillonner un auditoire qui a assist� auparavant aux prestations des troupes de danse folklorique du Niger, de Mascara, de la commune d�Imsouhal (Tizi-Ouzou), du Maroc et de la troupe Waato Sita du S�n�gal dont les tableaux et les chor�graphies ex�cut�es ont ravi l��il et l�esprit. Loin de toute gestuelle prosa�que du corps, le jeu haut en couleur et en mouvements esth�tiques des danseurs s�n�galais est un concentr� de charme et d�agilit� athl�tique, toute une mise en sc�ne du corps qui nous rappelle que danser est avant tout un art qui s�acquiert par la pers�v�rance et la formation. Ce souci de la recherche et de l�innovation esth�tique manque � beaucoup de troupes ayant particip� � ce festival o� il a �t� aussi beaucoup question d�ouverture et de dialogue interculturel entre les peuples. Des valeurs invoqu�es par le wali de Tizi-Ouzou lors de la c�r�monie d�ouverture du festival qui a co�ncid� avec comm�moration de la F�te de l�ind�pendance nationale.